Linux |
CentOS 4.8 |
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access(2) |
access − Vérifier les permissions d’accès à un fichier. |
#include <unistd.h> int access(const char *pathname, int mode); |
access vérifie si le processus serait autorisé à lire, écrire, exécuter, ou tester l’existence d’un fichier (ou d’un autre objet appartenant au système de fichiers), dont le nom est pathname. Si pathname est un lien symbolique, ce sont les permissions du fichier pointé par celui−ci qui sont testées. mode est un masque constitué d’un ou plusieurs arguments liés par un OU binaire ( | ) R_OK, W_OK, X_OK et F_OK. Les requêtes R_OK, W_OK et X_OK servent respectivement à tester la lecture, l’écriture, et l’exécution du fichier. La requête F_OK teste si la vérification d’existence du fichier serait autorisée (ceci dépendant des permissions des répertoires apparaissant dans le chemin pathname et éventuellement des liens symboliques rencontrés sur ce chemin). Le test est effectué avec les User-ID et Group-ID réels du processus, plutôt qu’avec les IDs effectifs qui sont utilisés lorsque l’on tente l’opération. Ceci permet aux programmes Set-UID de déterminer les autorisations de l’utilisateur ayant invoqué le programme. Seuls les bits d’accès sont vérifiés, et non pas le contenu du fichier. Ainsi si l’écriture est autorisée dans un répertoire, ceci signifie que l’on peut créer des fichiers dans ce répertoire, et non pas que l’on puisse y écrire comme dans un fichier. Ãgalement, un fichier DOS peut être considéré comme exécutable, alors que l’appel système execve(2) échouera évidemment. Si le processus a les privilèges suffisants, une implémentation peut indiquer un succès pour X_OK même si le fichier n’a aucun bit d’exécution positionné. |
access renvoie 0 s’il réussit (toutes les requêtes sont autorisées), ou −1 s’il échoue (au moins une requête est interdite), auquel cas errno contient le code d’erreur. |
EACCES |
L’accès serait refusé au fichier lui-même, ou il n’est pas permis de parcourir l’un des répertoires de pathname. |
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EROFS |
On demande une écriture sur un système de fichiers en lecture-seule. |
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EFAULT |
pathname pointe en dehors de l’espace d’adressage accessible. |
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EINVAL |
mode était mal spécifié. |
ENAMETOOLONG |
pathname est trop long. |
ENOENT |
Un répertoire contenu dans le pathname aurait été accessible mais n’existe pas, ou est un lien symbolique pointant dans le vide. |
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ENOTDIR |
Un élément contenu dans le chemin pathname n’est pas un répertoire. |
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ENOMEM |
Pas assez de mémoire pour le noyau. |
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ELOOP |
pathname contient une référence circulaire (à travers un lien symbolique). |
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EIO |
erreur générique d’entrée/sortie. |
#include <stdio.h> #include <unistd.h> int main (void) { char * nom_fichier = "/etc/passwd"; if (access (nom_fichier, W_OK) == 0) { fprintf (stdout, "Ãcriture Ok !"); if (getuid() != 0) { /* 0 <=> Super-User */ fprintf (stdout, "Danger !"); } } return (0); } |
access renvoie une erreur si l’un quelconque des types d’accès est refusé, même si les autres sont acceptés. Il est possible qu’access ne fonctionne pas correctement sur un serveur NFS si les correspondances d’UID sont activées, car ces correspondances sont gérées par le serveur, et masquées au client qui effectue les vérifications d’autorisation. Utiliser access pour vérifier si un utilisateur a le droit, par exemple, d’ouvrir un fichier avant d’effectuer réellement l’ouverture, risque de créer un trou de sécurité. En effet, l’utilisateur peut exploiter le petit intervalle de temps entre la vérification et l’accès effectif pour modifier le fichier. |
SVID, AT&T, POSIX, X/OPEN, BSD 4.3 |
stat(2) open(2) chmod(2) chown(2) setuid(2) setgid(2). |
Christophe Blaess, 1997. |
access(2) |