Linux |
CentOS 4.8 |
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hosts(5) |
hosts − Correspondances statiques de noms d’hôtes. |
/etc/hosts |
Cette page de manuel décrit le format du fichier /etc/hosts. Il s’agit d’un fichier de texte simple qui associe les adresses IP avec les noms d’hôtes, une ligne par adresse IP. Pour chaque hôte, une unique ligne doit être présente, avec les informations suivantes : |
Adresse_IP Nom_officiel [Alias...] |
Les divers champs de la ligne sont séparés par un nombre quelconque d’espaces ou de tabulations. Le texte commençant avec un caractère "#" et s’étendant jusqu’à la fin de la ligne est considéré comme un commentaire, et est donc ignoré. Les noms d’hôtes peuvent contenir n’importe quel caractère alphanumérique, le signe moins ("-") et les points ("."). Ils doivent commencer par un caractère alphabétique et se terminer par un caractère alphanumérique. Les alias permettent de disposer de noms différents, d’orthographes simplifiées, de surnoms plus courts, ou de noms d’hôte générique (comme localhost). Le format de la table des noms d’hôtes est décrit dans la RFC 952. Le système Berkeley Internet Name Domain (BIND) implémente un serveur de noms Internet pour les systèmes Unix. Il remplace ou complète le fichier /etc/hosts ou la recherche des noms d’hôtes, et libère un hôte de la nécessité de disposer d’un fichier /etc/hosts complet et à jour. Dans les systèmes modernes, même si la table des hôtes a été remplacée par DNS, ce mécanisme est encore largement employé pour : |
initialiser une machine |
Beaucoup de systèmes ont un petit fichier contenant le nom et l’adresse des hôtes important sur le réseau local. Ceci est utile lorsque le DNS n’est pas en marche, notamment lors de la mise en route des systèmes. |
NIS |
Les sites employant NIS utilisent la table d’hôtes comme entrée pour la base de données des hôtes NIS. Même si NIS peut être employé avec un DNS, la plupart des sites NIS conservent encore la table des noms d’hôtes avec une entrée pour toutes les machines locales, à des fins de secours. |
noeud isolés |
Les petits sites, isolés des réseaux importants emploient la table d’hôtes à la place du DNS. Si les informations locales changent rarement, et si le réseau n’est pas connecté à Internet, le DNS n’offre pas beaucoup d’intérêt. |
127.0.0.1 localhost |
foo |
||||
bar |
216.234.231.5 master.debian.org master |
Avant l’arrivée du DNS, la table d’hôtes était la seule manière de résoudre les noms d’hôtes sur un Internet balbutiant. Le fichier pouvait être créé à partir de la base de données officielle maintenue au Network Information Control Center (NIC), Information Control Center (NIC), bien que des changements locaux étaient souvent nécessaires pour gérer les adresses et les alias non-officiels. Le NIC ne maintient plus le fichier hosts.txt, quoiqu’on puisse encore en trouver des versions historiques sur le web. Je n’en ai trouvé que trois, de 92, 94 et 95. |
/etc/hosts |
hostname(1) resolver(3), resolver(5), hosts(5), hostname(7), named(8), Internet RFC 952 |
Cette page de manuel a été écrite par Manoj Srivastava <srivasta@debian.org>, pour le système Debian GNU/Linux. |
Christophe Blaess, 2000. |
hosts(5) |