Linux |
CentOS 4.8 |
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proc(5) |
proc − Pseudo-système de fichiers d’informations sur les processus. |
/proc est un pseudo-système de fichiers qui est utilisé comme interface avec les structures de données du noyau pour éviter d’avoir à interpréter /dev/kmem. La plupart des fichiers sont en lecture seule, mais quelques uns permettent la modification de variables du noyau. La description suivante fournit un aperçu de la hiérarchie /proc. |
[nombre] |
Il existe un sous-répertoire pour chaque processus en cours. Le sous-répertoire prend comme nom le PID du processus. Chaque sous-répertoire contient les pseudo-fichiers et pseudo-répertoires suivants. |
cmdline |
Ce fichier contient la ligne de commande complète du processus, sauf si le processus a été swappé, ou s’il s’agit d’un zombie. Dans ces deux derniers cas il n’y a rien dans le fichier : une lecture reviendra après avoir lu 0 caractères. Les arguments de la ligne de commande apparaîssent comme un ensemble de chaînes séparées de caractères NUL, avec un octet NUL supplémentaire après le dernier argument. |
cwd |
(Current Working Directory) il s’agit d’un lien sur le répertoire de travail courant du processus. Pour obtenir le cwd du processus 20 par exemple, vous pouvez-faire ceci : |
cd /proc/20/cwd; /bin/pwd |
Notez que la commande directe pwd est souvent une commande interne du shell, et qu’elle risque de ne pas fonctionner correctement. Avec Bash, utilisez pwd -P. |
environ |
Ce fichier contient l’environnement du processus. Les entrées sont séparées par des caractères nuls, et il devrait y en avoir un à la fin du fichier. Ainsi, pour afficher l’environnement du processus numéro 1, utilisez: (cat /proc/1/environ; echo) | tr "\000" "\n" |
(Pour savoir à quoi cela peut bien servir, voyez lilo(8).) |
exe |
Sous Linux 2.2 et 2.4 exe est un lien symbolique représentant le chemin réel de la commande en cours d’exécution. Le lien exe peut être déréférencé normalement, en ouvrant exe on ouvrira le fichier exécutable. Vous pouvez même taper /proc/[pid]/exe pour lancer une copie du même processus que celui du pid indiqué. Sous Linux 2.0 et précédents, exe était un pointeur sur le fichier binaire exécuté, qui apparaîssait sous forme de lien symbolique. Un appel-système readlink(2) sur le fichier spécial exe renvoyait une chaîne de la forme: |
[périphérique]:inoeud Par exemple, [0301]:1502 correspond à l’i-noeud 1502 sur le périphérique de numéro majeur 03 (disque IDE, MFM, etc.) et mineur 01 (première partition du premier disque). On peut utiliser find(1) avec l’option -inum pour retrouver le fichier exécutable à partir du numéro d’i-noeud. |
fd |
Il s’agit d’un sous-répertoire contenant une entrée pour chaque fichier que le processus a ouvert. Chaque entrée a le descripteur du fichier pour nom, et est représentée par un lien symbolique sur le vrai fichier (de la même manière que l’entrée exe). Ainsi, 0 correspond à l’entrée standard, 1 à la sortie standard, 2 à la sortie d’erreur, etc... |
Les programmes qui prennent un nom de fichier d’entrée mais qui ne lisent pas l’entrée standard, ou qui écrivent dans un fichier sans écrire sur la sortie standard peuvent être trompés ainsi (on suppose que l’option -e indique le nom du fichier d’entrée et l’option -s le nom du fichier de sortie) : |
foobar -e /proc/self/fd/0 -s /proc/self/fd/1 ... Ceci transforme le programme en filtre. Toutefois cela ne fonctionne pas avec les programmes qui effectuent des positionnements (avec lseek(2)) dans leurs fichiers. On ne peut pas faire de positionnement sur les fichiers du répertoire fd. /proc/self/fd/N est approximativement la même chose que /dev/fd/N dans certains systèmes UNIX et pseudo-UNIX. D’ailleurs la plupart des scripts MAKEDEV de Linux lient symboliquement /dev/fd sur [..]/proc/self/fd. |
maps |
Un fichier contenant les régions mémoire actuellement projetées et leurs autorisations d’accès. Le format est : |
adresses perm. décalage périph i-noeud chemin d’accès 08048000-08056000 r-xp 00000000 03:0c 64593 /usr/sbin/gpm 08056000-08058000 rw-p 0000d000 03:0c 64593 /usr/sbin/gpm 08058000-0805b000 rwxp 00000000 00:00 0 40000000-40013000 r-xp 00000000 03:0c 4165 /lib/ld-2.2.4.so 40013000-40015000 rw-p 00012000 03:0c 4165 /lib/ld-2.2.4.so 4001f000-40135000 r-xp 00000000 03:0c 45494 /lib/libc-2.2.4.so 40135000-4013e000 rw-p 00115000 03:0c 45494 /lib/libc-2.2.4.so 4013e000-40142000 rw-p 00000000 00:00 0 bffff000-c0000000 rwxp 00000000 00:00 0 Où adresses correspond à l’espace d’adressage du processus qui l’occupe, perm est un ensemble d’autorisations : r = lecture w = écriture x = exécution s = partage p = privé (copie si écriture) Le décalage se mesure dans le fichier, périph correspond à la paire (majeur:mineur), et l’i-noeud se trouve sur ce périphérique. 0 signifie qu’aucun i-noeud n’est associé avec cette zone mémoire, comme c’est le cas avec bss. Sous Linux 2.0, il n’y a pas de champ indiquant le chemin d’accès. |
Par l’intermédiaire du fichier |
mem, on peut accéder à la mémoire d’un processus, au travers des appels open(2), read(2), et fseek(3). |
root |
Linux, et Unix en général, supporte une notion de racine du système de fichiers pour chaque processus, configurable avec l’appel système chroot(2). Le fichier root pointe sur la racine du système de fichiers, et se comporte comme exe, fd/*... |
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stat |
Informations sur l’état du processus. Ceci est utilisé par ps(1). La définition se trouve dans /usr/src/linux/fs/proc/array.c. |
Les champs sont, dans l’ordre, et avec leurs formats de type scanf(3): |
pid %d |
L’ID du processus |
comm %s |
Le nom du fichier exécutable entre parenthèses, que l’exécutable soit swappé ou non. |
state %c |
Un caractère parmi "RSDZTW" indiquant si le processus est en cours d’exécution (R running), endormi dans un état interruptible (S sleeping), endormi de manière ininterruptible (D), zombie (Z), suivi pour débogage ou arrêté par un signal (T traced) ou swappé (W). |
ppid %d |
Le PID du processus parent. |
pgrp %d |
L’ID du groupe de processus. |
session %d |
L’ID de session du processus. |
tty %d |
Le tty que le processus utilise. |
tpgid %d |
L’ID de groupe du processus contrôlant le terminal auquel le processus est connecté. |
flags %u |
Attributs du processus. Le bit math est 4 (décimal), et le bit de suivi est 10 (décimal) [NDT ?] |
minflt %u |
Le nombre de fautes mineures que le processus a déclenchées - celles qui n’ont pas nécessité de chargement de page depuis le disque. |
cminflt %u |
Le nombre de fautes mineures commises par le processus et ses descendants. |
majflt %u |
Le nombre de fautes majeures que le processus a déclenchées - celles qui ont nécessité un chargement de page depuis le disque. |
cmajflt %u |
Le nombre de fautes majeures commises par le processus et ses descendants. |
utime %d |
Le temps passé (nombre de jiffies) en mode utilisateur par le processus. |
stime %d |
Le temps passé en mode noyau par le processus. |
cutime %d |
Le temps passé en mode utilisateur par le processus et ses descendants. |
cstime %d |
Le temps passé en mode noyau par le processus et ses descendants. |
priority %d |
La valeur de gentillesse standard (voir nice(1)) de 19 (le plus courtois) Ã -19 (le plus agressif). |
0 %ld |
La valeur zéro codée en dur remplace un champ supprimé ici. |
itrealvalue %u |
La durée (en nombre de jiffies) avant le prochain signal SIGALRM envoyé au processus par un timer. |
starttime %d |
Temps (en jiffies) auquel le processus a démarré depuis le boot du système. |
vsize %u |
Taille de la mémoire virtuelle en octets. |
rss %u |
RSS. Taille de l’ensemble résident : nombre de pages dont le processus dispose en mémoire réelle, moins 3 pour des raisons administratives. Il s’agit juste des pages contenant les espaces de code, donnée et pile. Ceci n’inclue ni les pages en attente de chargement ni celles qui ont été swappées. |
rlim %u |
Limite actuelle en octets du RSS du processus (classiquement 2,147,483,647). |
startcode %u |
Adresse au-dessus de laquelle le code du programme peut s’exécuter. |
endcode %u |
Adresse en-dessous de laquelle le code du programme peut s’exécuter. |
startstack %u |
Adresse de début de la pile. |
kstkesp %u |
Valeur actuelle du pointeur de pile 32 bits ESP, telle qu’on la trouve dans la page de pile du noyau pour ce processus. |
kstkeip %u |
EIP actuel (Pointeur d’instructions 32 bits). |
signal %d |
Masque des signaux en attente (habituellement 0). |
blocked %d |
Masque des signaux bloqués (souvent 0, 2 pour certains shells). |
sigignore %d |
Masque des signaux ignorés. |
sigcatch %d |
Masque des signaux interceptés. |
wchan %u |
Il s’agit du "canal" sur lequel le processus attend. C’est l’adresse d’un appel système, dont on peut retrouver le nom dans une table si besoin (il faut avoir un fichier /etc/psdatabase à jour, et essayer ps -l pour voir le champs WCHAN). |
nswap %lu |
Nom de pages swappée (non maintenu). |
cnswap %lu |
Champ nswap cumulé avec les processus enfants. |
exit_signal %d |
Signal à envoyer au parent lors de la mort du processus. |
processor %d |
Numéro du processeur utilisé lors de la dernière exécution. |
statm |
Founit des informations sur l’état des pages mémoire. Les colonnes sont : size taille totale du programme resident taille résidant en mémoire share pages partagées trs taille du code (segment text) drs données et pile lrs bibliothèques dt pages touchées (marquées dirty) |
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status |
Fournit l’essentiel des informations de stat et statm dans un format plus facile à lire pour les humains. |
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bus |
Contient des sous-répertoires pour les bus installés. |
pci |
Contient divers sous-répertoires de bus, et des pseudo-fichiers recélant des informations sur les bus pci, les périphériques installés et leurs pilotes. Certains de ces fichiers ne sont pas en Ascii pur. |
devices |
Informations sur les périphériques pci. Peut-être consulté grâce à lspci(8) et setpci(8). |
cmdline |
Arguments passés au noyau Linux lors du boot. Généralement par l’intermédiaire d’un gestionnaire de boot comme lilo(1). |
cpuinfo |
Il s’agit d’informations dépendantes de l’architecture et du processeur utilisé. Les deux seules entrées toujours présentes sont processor qui donne le nombre de processeurs et bogomips, une constante système calculée pendant l’initialisation du noyau. Les machines SMP ont une ligne d’information pour chaque processeur. |
devices |
Liste littérale des groupes de périphériques et des numéros majeurs. Ceci peut servir dans les scripts MAKEDEV pour rester cohérent avec le noyau. |
dma |
Il s’agit d’une liste des canaux DMA (Direct Memory Acess) ISA en cours d’utilisation. |
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driver |
Répertoire vide |
execdomains |
Liste des domaines d’exécution (personnalités). |
fb |
Information sur la mémoire d’écran Frame Buffer, lorsque la constante CONFIG_FB a été définie lors de la compilation du noyau. |
filesystems |
Une liste des systèmes de fichiers qui ont été compilés dans le noyau. Par exemple ceci sert à mount(1) à essayer les différents systèmes de fichiers si on ne lui précise rien. |
ide |
Le répertoire ide existe sur les systèmes ayant un bus ide. Il y a des sous-répertoires pour chaque canal ide et les périphériques attachés. Les fichiers contiennent : |
cache taille du buffer en ko L’utilitaire hdparm(8) fournit un accès convivial à ces informations. |
interrupts |
Il s’agit du nombre d’interruptions reçues pour chaque IRQ sur les architectures i386 (au moins). Format facile à lire, en Ascii |
iomem |
projection des entrées-sorties en mémoire, depuis Linux 2.4. |
ioports |
Il s’agit d’une liste des régions d’entrée-sortie en cours d’utilisation. |
kcore |
Ce fichier représente la mémoire physique du système sous forme de fichier ELF core. A l’aide de ce pseudo-fichier et d’un binaire du noyau non stripé (/usr/src/linux/vmlinux), GDB peut servir à inspecter l’état de n’importe quelle structure de données du noyau. |
La longueur totale de ce fichier est la taille de la mémoire RAM physique plus 4 Ko. |
kmsg |
Ce fichier peut être utilisé à la place de l’appel-système syslog(2) pour journaliser les messages du noyau. Un processus doit avoir les privilèges Super-Utilisateur pour lire ce fichier, et un seul processus à la fois peut le lire. On NE DOIT PAS lire ce fichier si un processus syslogd tourne et utilise l’appel-système syslog(2) pour journaliser les messages du noyau. |
Les informations de ce fichier sont consultés par le programme dmesg(8). |
ksyms |
Ce fichier contient les symboles exportés par le noyau et utilisés par les outils des modules(X) pour assurer l’édition dynamique des liens des modules chargeables. |
loadavg |
Ce fichier indique les charges système (nombre de jobs en attente d’exécution) moyennées sur 1, 5, et 15 minutes. Suivent le nombre d’utilisateurs connectés séparé par un slash du nombre de processus en cours. On trouve enfin le nombre de processus s’étant exécutés depuis le démarrage du système. Il s’agit des informations fournies par exemple par le programme uptime(1). |
locks |
Ce fichier montre les verrouillages actuels des fichiers. (flock(2) et fcntl(2)). |
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malloc |
Ce fichier n’est présent que si CONFIGDEBUGMALLOC a été défini lors de la compilation du noyau. |
meminfo |
Sert au programme free(1) pour indiquer les quantités de mémoires (physique et swap) libres et utilisées, ainsi que la mémoire partagée et les buffers utilisés par le noyau. Ce fichier se présente sous la même forme que free(1) mais en octets et non pas en Ko. |
mounts |
Il s’agit d’une liste de tous les systèmes de fichiers actuellement montés sur le système. Le format de ce fichier est documenté dans fstab(5). |
modules |
Une liste littérale des modules qui ont été chargés par le système. Voir lsmod (8). |
mtrr |
Memory Type Range Registers. Voir |
/usr/src/linux/Documentation/mtrr.txt pour des détails. |
net |
Ce répertoire regroupe divers pseudo-fichiers relatifs aux fonctionnalités réseau. Chaque fichier fournit des informations concernant une couche particulière. Ces fichiers sont en ASCII et sont donc lisible grâce à cat(1), mais le programme standard netstat(8) fournit un accès plus propre à ces données. |
Ce fichier contient un affichage ASCII lisible des tables ARP du noyau servant à la résolution d’adresse. Il indique à la fois les entrées apprises dynamiquement et celles pré-programmées. Le format est le suivant : |
Adresse IP Matériel Attribut Adresse matérieuue Masque Périph. 192.168.0.50 0x1 0x2 00:50:BF:25:68:F3 * eth0 192.168.0.250 0x1 0xc 00:00:00:00:00:00 * eth0 |
Où l’adresse IPv4 est celle de la machine, le type de matériel est issu de la RFC 826. L’attribut est le champs arp_flags interne de la structure ARP (définie dans /usr/include/linux/if_arp.h) et l’adresse matérielle est celle de la couche physique de l’adaptateur correspondant à l’adresse IP (si elle est connue). |
dev |
Ce pseudo-fichier contient des informations d’état sur les périphériques réseau. On y trouve les nombres de paquets émis et reçus, le nombre d’erreurs et de collisions, ainsi que d’autres données statistiques. Ce fichier est utilisé par le programme ifconfig(8). Le format est le suivant: |
Inter-| Receive | Transmit face |bytes packets errs drop fifo frame compressed multicast|bytes packets errs drop fifo colls carrier compressed lo: 2776770 11307 0 0 0 0 0 0 2776770 11307 0 0 0 0 0 0 eth0: 1215645 2751 0 0 0 0 0 0 1782404 4324 0 0 0 427 0 0 ppp0: 1622270 5552 1 0 0 0 0 0 354130 5669 0 0 0 0 0 0 tap0: 7714 81 0 0 0 0 0 0 7714 81 0 0 0 0 0 0 |
rarp |
Ce fichier emploie le même format que le fichier arp, et contient la projection inverse de la base de données utilisée pour fournir les services de recherche inversée de rarp(8). Si RARP n’est pas configuré dans le noyau, ce fichier est absent. |
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raw |
Fournit une copie de la table des sockets RAW (brutes). La plupart des informations ne sert que pour le débogage. La valeur "sl" est l’emplacement de la socket dans la table de hachage du noyau. Le champ "local_address" contient l’adresse locale ainsi que le numéro du protocole utilisé. "St" est l’état interne de la socket. Les "tx_queue" et "rx_queue" représentent les files d’attente en émission et en réception, en terme d’utilisation mémoire par le noyau. Les champs "tr", "tr->when" et "rexmits" ne sont pas utilisés par RAW. Le champ uid contient l’identificateur EUID du créateur de la socket. |
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snmp |
Ce fichier contient les données ASCII nécessaires pour les bases d’information d’un agent SNMP pour la gestion de IP, ICMP, TCP et UDP. |
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tcp |
Contient une copie de la table des socket TCP. La plupart des informations ne sert que pour le débogage. La valeur "sl" est l’emplacement de la socket dans la table de hachage du noyau. Le champ "local_address" contient l’adresse locale ainsi que le numéro de port. Le champ "remote_address" contient l’adresse distante et le numéro de port (si la socket est connectée). "St" est l’état interne de la socket. Les "tx_queue" et "rx_queue" représentent les files d’attente en émission et en réception, en terme d’utilisation mémoire par le noyau. Les champs "tr", "tr->when" et "rexmits" contiennent des données internes au noyau ne servant qu’au débogage. Le champ uid contient l’identificateur EUID du créateur de la socket. |
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udp |
Contient une copie de la table des socket UDP. La plupart des informations ne sert que pour le débogage. La valeur "sl" est l’emplacement de la socket dans la table de hachage du noyau. Le champ "local_address" contient l’adresse locale ainsi que le numéro de port. Le champ ’remote_address’ contient l’adresse distante et le numéro de port (si la socket est connectée). "St" est l’état interne de la socket. Les "tx_queue" et "rx_queue" représentent les files d’attente en émission et en réception, en terme d’utilisation mémoire par le noyau. Les champs "tr", "tr->when" et "rexmits" ne sont pas utilisés par UDP. Le champ uid contient l’identificateur EUID du créateur de la socket. Le format est: |
sl local_address rem_address st tx_queue rx_queue tr rexmits tm->when uid 1: 01642C89:0201 0C642C89:03FF 01 00000000:00000001 01:000071BA 00000000 0 1: 00000000:0801 00000000:0000 0A 00000000:00000000 00:00000000 6F000100 0 1: 00000000:0201 00000000:0000 0A 00000000:00000000 00:00000000 00000000 0 |
unix |
Liste des sockets dans le domaine UNIX présentes sur le système, et leurs états. Le format est : |
Num RefCount Protocol Flags Type St Path 0: 00000002 00000000 00000000 0001 03 1: 00000001 00000000 00010000 0001 01 /dev/printer |
Où ’Num’ est l’emplacement dans la table du noyau. ’Refcount’ est le nombre d’utilisateurs de la socket. ’Protocol’ est toujours 0 pour le moment. ’Flags’ représente un attribut interne du noyau correspondant à l’état de la socket. Le type est toujours 1 pour le moment (Les sockets de datagrammes dans le domaine Unix ne sont pas encore supporté par le noyau). ’St’ est un état interne de la socket, et Path correspond à l’éventuel chemin d’accès de la socket. |
partitions |
Contient les numéros majeur et mineur de chaque partition, ainsi que le nombre de blocs et le nom de la partition. |
pci |
Il s’agit d’une liste de tous les périphériques PCI détectés pendant l’initialisation ainsi que leur configuration. |
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scsi |
Un répertoire regroupant les pseudo-fichiers du niveau SCSI intermédiaire, et divers sous-répertoires pour les pilotes SCSI bas-niveau, qui contiennent un fichier pour chaque hôte SCSI du système. Tout cet ensemble fournit une partie de l’état du sous-système d’entrée/sortie SCSI. Les fichiers contiennent des structures sous forme ASCII, et sont donc lisibles avec cat(1). |
On peut également écrire dans certains fichiers pour reconfigurer le sous-système SCSI, ou activer/désactiver certaines fonctionnalités. |
scsi |
Il s’agit d’une liste de tous les périphériques SCSI reconnus par le noyau. Cette liste est la même que celle affichée durant le démarrage. Le sous-système SCSI n’accepte pour le moment que la commande add-single-device qui permet au Super-Utilisateur d’ajouter un périphérique branché à chaud à la liste des périphériques connus. |
Un echo ’scsi add-single-device 1 0 5 0’ > /proc/scsi/scsi fera examiner le canal SCSI 0 par l’hôte scsi1, à la recherche d’un périphérique identifié ID 5 LUN 0. S’il y a déjà un périphérique à cette adresse ou si l’adresse est inconnue, une erreur sera renvoyée. |
nom_de_driver |
Le nom_de_driver peut être actuellement : NCR53c7xx, aha152x, aha1542, aha1740, aic7xxx, buslogic, eata_dma, eata_pio, fdomain, in2000, pas16, qlogic, scsi_debug, seagate, t128, u15-24f, ultrastore ou wd7000. Ces répertoires correspondent à chaque drivers qui pilotent au moins un HBA SCSI. Chaque répertoire contient un fichier par hôte enregistré. Chaque fichier hôte est baptisé avec le numéro assigné à l’hôte durant l’initialisation. La lecture de ces fichiers montrera en général la configuration de l’hôte et du pilote, des statistiques, etc. L’écriture dans ces fichiers permettra différentes choses suivant les hôtes. Par exemple, avec les commandes latency et nolatency, le Super-utilisateur peut activer ou inhiber le code de mesure de latence des commandes dans le driver eata_dma. Avec les commandes lockup et unlock, il peut contrôler les verrouillages de bus simulés par le driver scsi_debug. |
self |
Ce répertoire se rapporte au processus accédant au système de fichier /proc, et est identique au sous-répertoire de /proc ayant pour nom le PID du processus appelant. |
slabinfo |
Informations a propose des mémoires caches du noyau. Les colonnes sont : nom-du-cache nombre-d’objets-actifs nombre-total-d’objets taille-d-’objet nombre-de-buffers-actifs nombre-total-de-buffers nombre-de-pages-par-buffer Voir slabinfo(5) pour des détails. |
stat |
Statistiques du noyau, et du système. Varie avec l’architecture, les entrées communes sont n: |
cpu 3357 0 4313 1362393 |
Le nombre de jiffies (centièmes de seconde) que le système a passé en mode utilisateur, en mode utilisateur avec une priorité basse (gentil), en mode système, et le temps d’inactivité. La dernière valeur devrait correspondre à 100 fois la deuxième entrée du pseudo-fichier uptime. |
page 5741 1808 |
Le nombre de pages que le système a paginé en entrée et en sortie. |
swap 1 0 |
Le nombre de pages de swap que le système a échangé en entrée et en sortie. |
intr 1462898 |
Le nombre d’interruption reçues depuis le démarrage du système. |
disk_io: (2,0):(31,30,5764,1,2) (3,0):... |
(majeur,mineur):(noinfo, read_io_ops, blks_read, write_io_ops, blks_written) |
ctxt 115315 |
Le nombre de changements de contexte effectués par le système. |
btime 769041601 |
La date de démarrage du système en secondes écoulées depuis le 1er Janvier 1970. |
processes 23664 |
Le nombre de processus exécutés sur le système depuis le démarrage. |
swap |
Les zones de swap utilisées. Voir aussi swapon(8). |
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sys |
Ce répertoire (présent depuis le noyau 1.3.57) contient un ensemble de fichiers et de sous-répertoires correspondant à des variables internes du noyau. Celles-ci peuvent être lues et parfois modifiées en utilisant le pseudo-système de fichiers proc, et en utilisant l’appel-système sysctl(2). Actuellement, il existe les sous-répertoires abi, debug, dev, fs, kernel, net, proc, sunrpc et vm qui contiennent chacun des fichiers et d’autres sous-répertoires. |
abi |
Ce répertoire peut être vide. Sur certains systèmes, il est même absent. |
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debug |
Ce répertoire peut être vide. |
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dev |
Ce répertoire contient des informations spécifiques sur les périphériques (par ex. dev/cdrom/info). Sur certains systèmes, il peut être vide. |
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fs |
Ici se trouvent le sous-répertoire binfmt_misc et les fichiers dentry-state, dir-notify-enable, dquot-nr, file-max, file-nr, inode-max, inode-nr, inode-state, lease-break-time, leases-enable, overflowgid, overflowuid super-max et super-nr dont les noms sont assez explicites. |
La documentation des fichiers dans /proc/sys/binfmt_misc se trouve dans les sources du noyau, dans Documentation/binfmt_misc.txt. Le fichier dentry-state contient sis nombres nr_dentry, nr_unused, age_limit (age en secondes), want_pages (pages réclammées par le système) et deux valeurs inutiles. nr_dentry semble être toujours à zéro. nr_unused semble être le nombre d’entrées de répertoire libres. age_limit est l’âge en seconde après lequel les entrées dcache peuvent être réclamées quand la mémoire libre diminue et que want_page est non-nul. Le fichier dir-notify-enable peut être utilisé pour activer ou inhiber l’interface dnotify décrite dans fcntl(2) au niveau système Une valeur nulle inhibe cette interface, et la valeur 1 l’active. Le fichier dquot-max montre le nombre maximal d’entrée de quota de disque en cache. Sur certains systèmes (2.4), il est absent. Si le nombre de quotas de disque libres est très bas, et si vous avez un nombre important d’utilisateurs simultanés, vous pouvez augmenter cette valeur. Le fichier dquot-nr montre le nombre d’entrées de quota de disque allouées et le nombre d’entrées libres. Le fichier file-max est la limite système du nombre de fichiers ouverts par un processus. (Voir aussi setrlimit(2) qui peut servir à fixer la limite par processus, RLIMIT_NOFILE). Si vous avez beaucoup de messages d’erreurs indiquant un manque de descripteurs de fichiers, essayez d’augmenter cette valeur. echo 100000 > /proc/sys/fs/file-max La constante NR_OPEN du noyau impose une limite supérieure à la valeur que l’on peut placer dans file-max. Si vous augmentez file-max, assurez-vous d’augmenter inode-max jusqu’à 3 à 4 fois la nouvelle valeur de file-max, ou vous serez à court d’i-noeuds. Le fichier file-nr (en lecture seule) donne le nombre de fichiers actuellement ouverts. Il contient trois nombres : les descripteurs de fichiers allouées, les descripteurs de fichiers libres, et le maximum de descripteurs de fichiers. Le noyau alloue les descripteurs dynamiquement, mais il ne les libére pas. Si le nombre de descripteurs alloués est proche du maximum, vous pouvez envisager d’augmenter le maximum. Quand le nombre de descripteurs libres est très grand, vous avez rencontré dans le passé un pic d’utilisation et n’avez probablement pas besoin d’augmenter le maximum. Le fichier inode-max contient le nombre maximal d’i-noeuds en mémoire. Sur certains systèmes (2.4) il peut être absent. Cette valeur devrait être 3 à 4 fois plus grande que le nombre file-max, car les descripteurs stdin, stdout, et les socket réseau nécessitent aussi un i-noeud. Lorsque vous manquez régulièrement d’i-noeud, augmentez cette valeur. Le fichier inode-nr contient les deux premières valeurs de inode-state. Le fichier inode-state contient sept nombres : nr_inodes, nr_free_inodes, preshrink et quatre valeurs inutiles. nr_inodes est le nombre d’i-noeuds alloués par le système. Il peut être légèrement plus grand que inode-max, car Linux les alloue par page complète. nr_free_inodes représente le nombre d’i-noeuds libres. preshrink est non-nulle quand nr_inodes > inode-max et que le système doit purger la liste d’i-noeuds plutôt qu’en allouer plus. Le fichier lease-break-time indique le délai de grâce que le noyau accorde à un processus détenant un blocage de fichier (file lease, voir fcntl(2)) après qu’il lui a envoyé un signal indiquant qu’un autre processus attend pour ouvrir le fichier. Si, durant le délai de grâce, le détenteur du blocage ne le supprime pas, en n’en diminue pas la portée, le noyau éliminera de force le blocage. Le fichier leases-enable permet d’activer ou d’inhiber les blocages de fichiers (file lease, voir fcntl(2)) pour tout le système. Si ce fichier contient la valeur 0, les blocages sont désactivés, une valeur non-nulle les active. Les fichiers overflowgid et overflowuid contiennent des valeurs de GID et UID de débordement, par défaut 65534. Certains systèmes de fichiers ne supportent que des UID et GID sur 16 bits, bien que le noyau Linux les gère sur 32 bits. Lorsque l’un de ces systèmes de fichiers est monté en lecture-écriture, tout UID ou GID dépassant 65535 est remplacé par la valeur de débordement avant l’écriture sur le disque. Le fichier super-max indique le nombre maximal de superblocs, et donc le nombre maximal de systèmes de fichiers que le noyau peut monter. Vous n’avez besoin d’augmenter cette valeur que si vous désirez monter plus de systèmes de fichiers que le maximal actuel. Le fichier super-nr contient le nombre de systèmes de fichiers montés actuellement. |
kernel |
On y trouve les fichiers acct, cad_pid, |
cap-bound, core_uses_pid, ctrl-alt-del, dentry-state, domainname, hostname, htab-reclaim (PowerPC seulement), java-appletviewer (binfmt_java, obsolète), java-interpreter (binfmt_java, obsolète), l2cr (PowerPC seulement), modprobe, msgmax, msgmnb, msgmni, osrelease, ostype, overflowgid, overflowuid, panic, powersave-nap (PowerPC seulement), printk, random, real-root-dev, reboot-cmd (SPARC seulement), rtsig-max, rtsig-nr, sem, sg-big-buff, shmall, shmmax, shmmni, sysrq, tainted, threads-max, version et zero-paged (PowerPC seulement) dont les noms sont assez explicites. |
Le fichier acct contient trois nombres : un seuil haut, un seuil bas et une période. Si la comptabilité des processus à la manière BSD est activée, ses valeurs détermine son comportement. Si l’espace disque sur le système de fichiers accueillant les statistiques descend sous le seuil bas, (en pourcentage), la comptabilité est suspendue. Si l’espace remonte au-dessus du seuil haut, elle reprend. La période (en seconde) est celle avec laquelle le noyau vérifie l’espace disque disponible. Les valeurs par défaut sont 4, 2 et 30. Cela signifie que la comptabilité est suspendue en-dessous de 2% d’espace libre, elle reprend à 4% et la vérification a lieu toutes les 30 secondes. Le fichier cap-bound conserve la valeur de l’ensemble des capacités limites du noyau (exprimée comme un nombre décimal signé). Cet ensemble est filtré par un ET binaire avec les capacité du processus lors d’un exec. Le fichier core_uses_pid permet de configurer le nom des fichiers core sous Linux 2.4. Si ce fichier contient la valeur zéro, l’image mémoire écrite sur le disque est simplement nommée core. S’il contient une valeur non-nulle, le fichier core contient également le numéro du PID du processus, avec la forme core.PID. [NDT : Ceci est précieux pour déboguer des processus multi-threads avec la bibliothèque Linux-threads, où chaque thread dispose d’un PID indépendant. Si l’un d’eux reçoit un signal fatal, tous les threads sont tués et autant de fichiers core que de threads sont écrits. On peut alors utiliser gdb pour diagnostiquer l’erreur survenue] Le fichier ctrl-alt-del contrôle la gestion de la séquence Ctrl-Alt-Suppr du clavier. S’il contient la valeur zéro, Ctrl-Alt-Del est capturé et envoyé au programme init(1) pour relancer le système correctement. Si la valeur est supérieure à zéro, la réaction de Linux à ce coup-de-pied au c.. est un redémarrage immédiat, sans même écrire le contenu des buffers en attente. Note : lorsqu’un programme (comme dosemu) utilise le clavier en mode ’raw’ (brut), la séquence ctl-alt-suppr est intercepté par le programma avant même d’atteindre le gestionnaire de console du noyau, et c’est à ce programme de décider qu’en faire. Les fichiers domainname et hostname servent à indiquer les noms NIS/YP de domaine et d’hôte, exactement de la même manière que les commandes domainname et hostname. Par exemple : # echo "darkstar" >
/proc/sys/kernel/hostname a exactement le même effet que # hostname "darkstar" Notez toutefois, que le classique darkstar.frop.org a le nom d’hôte darkstar et de le nom de domaine DNS (Internet Domain Name Server) "frop.org", à ne pas confondre ave le nom de domains NIS (Network Information Service) ou YP (Yellow Pages). Ces noms de domaines sont généralement différents. Pour plus de détail, voyez la page hostname(1). LP Si le fichier htab-reclaim (PowerPC seulement) contient une valeur non-nulle, la htab du PowerPC (voir le fichier Documentation/powerpc/ppc_htab.txt du noyau) est parcourue chaque fois que le système atteint la boucle d’inactivité. Le fichier l2cr (PowerPC seulement) contient un indicateur commandant le cache L2 des cartes processeurs G3. Le cache est désactivé si la valeur est nulle, activé sinon. Le fichier modprobe est décrit dans le fichier des sources du noyau Documentation/kmod.txt. Le fichier msgmax est une limite pour l’ensemble du système précisant le nombre maximal d’octets par message écrit dans une file de message Système V. Le fichier msgmni définit la limite pour le système du nombre d’identificateurs de files de messages. (Ce fichier n’existe que depuis Linux 2.4). Le fichier msgmnb est un paramètre au niveau du système pour initialiser la valeur msg_qbytes lors de la création ultérieure de files de messages. La valeur msg_qbytes indique le nombre maximal d’octets que peut contenir une file de messages. Les fichiers ostype, osrelease, version donnent des sous-chaînes de /proc/version. Les fichiers overflowgid et overflowuid remplissent le même rôle que /proc/sys/fs/overflowgid et /proc/sys/fs/overflowuid. Le fichier panic donne un accès en lecture et écriture à la variable panic_timeout du noyau. Si elle vaut zéro, le noyau se mettra en boucle en cas de panique, sinon elle contient le nombre de secondes après lequel le noyau devra redémarrer. Si vous utilisez le pilote de surveillance watchdog logiciel, la valeur recommandée est 60. Le fichier powersave-nap (PowerPC seulement) contient un indicateur. S’il est non-nul, Linux-PPC utilisera le mode ’nap’ d’économie d’énergie, sinon il utilisera le mode ’doze’. Les quatre valeurs dans le fichier printk sont nommées console_loglevel, default_message_loglevel, minimum_console_level et default_console_loglevel. Ces valeurs influencent le comportement de printk() lors de l’affichage ou de la journalisation de message d’erreurs. Voir syslog(2) pour plus d’information sur les différents niveaux. Les messages avec une priorité plus élevée que console_loglevel seront affichés sur la console. Les messages sans priorité explicite utiliseront la priorité default_message_level. minimum_console_loglevel est la valeur maximale à laquelle console_loglevel puisse être élevé. default_console_loglevel est la valeur par défaut pour console_loglevel. Le répertoire random contient divers paramètre contrôlant le fonctionnement du fichier /dev/random. Le fichier real-root-dev est documenté dans le fichier Documentation/initrd.txt des sources du noyau. Le fichier reboot-cmd (Sparc seulement) permet apparement de fournir un argument au chargeur de boot ROM/Flash Sparc. Peut-être indique-t-il que faire après redémarage ? Le fichier rtsig-max permet d’indiquer le nombre maximal de signaux Posix temps-réel en attente sur le système. Le fichier rtsig-nr donne le nombre de signaux POSIX temps-réel actuellement en attente. Le fichier sem (disponible depuis Linux 2.4) contient 4 limites pour les sémaphores Système V. Ces valeurs sont respectivement : |
SEMMSL |
Le nombre maximal de sémaphores par ensemble. |
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SEMMNS |
Une limite générale au système pour le noombre de sémaphore dans tous les ensembles. |
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SEMOPM |
Le nombre maximal d’opération que l’on peut indiquer dans un appel semop(2). |
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SEMNI |
Une limite générale sur le nombre maximal d’identifiants de sémaphores. |
Le fichier sg-big-buff montre la taille du buffer pour le pilote SCSI générique (sg). Vous ne pourrez pas y écrire pour le moment, mais vous pouvez changer sa valeur à la compilation en éditant include/scsi/sg.h et en modifiant SG_BIG_BUFF. Toutefois, il ne devrait y avoir aucune raison de le modifier. Le fichier shmall contient le nombre maximal de pages de mémoire partagées (IPC système V) au niveau du système. Le fichier shmmax permet de lire ou modifier la taille maximale des segments de mémoire partagée (IPC Système V) que l’on peut créer. Les segments de mémoire jusqu’à 1Go sont à présents autorisés par le noyau. La valeur par défaut est SHMMAX. Le fichier shmmni (disponible depuis Linux 2.4) indique le nombre maximal de segment de mémoire partagée que l’on peut créer. Le fichier version contient une chaîne du type : #5 Wed Feb 25 21:49:24 MET 1998.TP Le champ ’#5’ indique que c’est la cinquième compilation du noyau depuis ces sources, et la date correspond à celle de la compilation. Le fichier zero-paged (PowerPC seulement) contient un drapeau. S’il est activé (non-nul), Linux-PPC effacera les pages dans sa boucle d’inactivité, accélérant éventuellement dd |
net |
Ce répertoire contient des informations concernant le réseau. |
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proc |
Ce répertoire peut être vide. |
sunrpc |
Ce répertoire correspond aux appels de procédures à distance (RPC) sur un système de fichiers NFS. Sur certains système, il est absent. |
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vm |
Ce répertoire contient des fichiers de paramétrage de la gestion de mémoire, des buffers, et du cache. |
sysvipc |
Sous-répertoire contenant les pseudo-fichiers msg, sem and shm. Ces fichiers listent les objets d’IPC Système V (respectivement les files de messages, les sémaphores, et la mémoire partagée) existant sur le système. Les informations sont les mêmes que celles fournies par la commande ipcs(1). Ces fichiers ont un en-tête, et sont formatés pour être lus facilement. La page ipc(5) explique certaines informations fournies par ces fichiers. |
tty |
Sous-répertoire contenant les pseudo-fichiers et sous-répertoires pour les pilotes de tty et la gestion de la ligne. |
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uptime |
Ce fichier contient deux valeurs : la durée de fonctionnement (uptime) en secondes, et le temps écoulé à ne rien faire (idle), en secondes également. |
version |
Cette chaîne identifie la version du noyau en cours d’exécution. Elle inclue le contenu de /proc/sys/ostype, /proc/sys/osrelease et /proc/sys/version. Par exemple : Linux version 2.4.19 (ccb@venux) (gcc version 2.96 20000731 (Red Hat Linux 7.3 2.96-110)) #13 sam nov 9 09:04:36 CET 2002 |
cat(1), find(1), free(1), mount(1), ps(1), tr(1), uptime(1), chroot(2), mmap(2), readlink(2), syslog(2), slabinfo(5), hier(7), arp(8), dmesg(8), hdparm(8), ifconfig(8), lsmod(8), lspci(8), netstat(8), procinfo(8), route(8) /usr/src/linux/Documentation/filesystems/proc.txt et bien d’autres... |
A peu près conforme au noyau 2.4.17. |
Remarquez que certaines chaînes (de l’environnement et de la ligne de commande) sont parfois affichées dans un format interne, terminées par un caractère nul. Il est parfois plus lisible d’utiliser od -c ou tr "\000" "\n" pour les lire. Autrement echo ‘cat <file>‘ marche bien. Cette page de manuel est incomplète, incertaine, et devrait être mise à jour très souvent. |
Christophe Blaess, 2000. |
proc(5) |