Linux

CentOS 5.3

minicom(1)


MINICOM

NOM

minicom − programme de communication série amical

SYNOPSIS

minicom [-somMlwz8] [-c on|off] [-S script] [-d entry]

[-a on|off] [-t term] [-p pty] [-C capturefile] [configuration]

DESCRIPTION

minicom est un programme de communication qui ressemble un peu au programme shareware TELIX mais est libre, avec le code source fourni et fonctionne sur la plupart des unices. Les fonctionnalités incluent un répertoire d’appel avec auto-recomposition, la gestion du verrouillage de fichiers dans le style UUCP sur les périphériques série, un interpréteur de langage de script séparé, la capture dans un fichier, les utilisateurs multiples avec configuration individuelle et davantage.

LIGNE DE COMMANDE

-s

Setup. Root modifie les réglages par défaut qui s’appliquent à tout le système dans /etc/minirc.dfl avec cette option. Quand elle est utilisée, minicom n’initialise pas mais vous met directement dans le menu de configuration. C’est très pratique si minicom refuse de démarrer du fait que votre système a changé ou la première fois que vous lancez minicom. Pour la plupart des systèmes, les valeurs par défaut raisonnables sont déjà compilées.

-o

Ne pas initialiser. Minicom sautera le code d’initialisation. Cette option est pratique si vous avez quitté minicom sans réinitialiser et voulez redémarrer la session. C’est potentiellement dangereux : aucune vérification pour les fichiers de verrouillage etc. n’est faite, ainsi, un utilisateur normal pourrait interférer avec des choses comme uucp... Peut-être que ceci sera retiré plus tard. Pour le moment, il est supposé que les utilisateurs qui ont accès au modem sont suffisamment responsables de leurs actions..

-m

Supplante la touche de commande avec la touche Meta ou ALT. C’est la valeur par défaut dans 1.80 et peut aussi être configuré dans un des menus de minicom, mais si vous utilisez différents terminaux tout le temps, dont certains n’ont pas de touche Meta ou ALT, il est commode de donner la valeur par défaut à Ctrl-A et d’utiliser cette option quand vous avez un clavier qui supporte les touches Meta ou ALT. Minicom suppose que votre touche Meta envoie le préfixe ESC, pas l’autre variante qui détermine le bit le plus élevé du caractère.

-M

Comme -m, mais suppose que votre touche Meta détermine le 8ème bit de la valeur du caractère (envoie 128 + le code de caractère).

-z

Utiliser la ligne d’état du terminal. Ceci ne fonctionne que sur des terminaux qui le supportent et ont les informations pertinentes dans leur entrée de base de données termcap ou terminfo database.

-l

Traduction Littérale des caractères avec le bit haut positionné. Avec ce drapeau, minicom n’essaye pas de traduire les lignes de caractères IBM en ASCII, mais les passe directement. Beaucoup de clones PC-unix les afficheront correctement sans traduction (Linux dans un mode spécial, Coherent et Sco).

-w

Active les linewrap au démarrage par défaut.

-a

Utilisation d’ Attribut. Certains terminaux, notamment ceux de televideo, ont un attribut rotten de handling (série au lieu de parallèle). Par défaut, minicom utilise « -a on », mais si vous utilisez un tel terminal, vous pouvez (devez!) donner l’option « -a off ». La terminaison « on » ou « off » est indispensable.

-t

Type de terminal. Avec ce drapeau, vous pouvez supplanter la variable d’environnement TERM. C’est pratique pour utiliser dans la variable d’environnement MINICOM. On peut créer une entrée de termcap spéciale pour utiliser avec minicom sur la console, ce qui initialise l’écran en mode brut de telle manière qu’en conjonction avec le drapeau -l, les caractères de ligne IBM sont affichés non traduits.

-c

Utilisation de la Couleur. Certains terminaux (comme les consoles Linux) gèrent la couleur avec les séquences d’échappement du standard ANSI. Du fait qu’il n’y a apparemment pas de support termcap pour la couleur, ces séquences d’échappement sont codées en dur dans. Pour cette raison, cette option est désactivée par défaut. Vous pouvez l’activer avec « −c on ». Ceci, et l’option « −m », sont de bons candidats pour mettre dans les variables d’environnement de MINICOM.

-S

script. Lancer le script nommé au démarrage. Jusqu’à maintenant, passer le nom d’utilisateur et le mot de passe à un script de démarrage n’est pas géré. Si vous utilisez aussi l’option -d pour commencer à composer, le script -S sera lancé AVANT de composer les entrées spécifiées avec -d.

-d

Dial = composer une entrée depuis le répertoire de composition au démarrage. Vous pouvez spécifier un numéro d’index, mais aussi une sous-chaîne du nom de l’entrée. Si vous spécifiez un nom qui a des entrées multiples dans un répertoire, ils seront tous marqués pour la numérotation. Vous pouvez aussi spécifier des noms multiples ou des numéros d’index en les séparant avec des virgules. La composition commencera de la première entrée spécifiée après que toutes les autres procédures d’initialisation du programme sont terminées.

-p

Pseudo terminal à utiliser. Ceci supplante le porte de terminal défini dans les fichiers de configuration, mais seulement si c’est un pseudo tty. Le nom de fichier fourni doit être de la forme (/dev/)tty[p-z/][0-f], (/dev/)pts[p-z/][0-f] ou (/dev/)pty[p-z/][0-f]. Par exemple, /dev/ttyp1, pts/0 ou /dev/ptyp2.

-C

nom_de_fichier. Ouvrir un fichier de capture au démarrage.

-8

modes « 8bit clean » et « continu ». « 8bit clean » signifie que Minicom laisse passer les caractères 8bit sans modification. « Continuous » signifie qu’aucune séquence de contrôle locate/attribute n’est insérée sans un changement réel de locate/attribute. Ce mode est pour afficher les caractères 8bit multioctet comme le japonais. Pas nécessaire dans toutes les langues avec les caractères 8bits. (Par exemple, l’affichage du finlandais n’en a pas besoin.)

Quand minicom démarre, il cherche d’abord dans la variable d’environnement MINICOM des arguments de ligne de commande, qui peuvent être supplantés par la ligne de commande. Ainsi, si vous avez fait

MINICOM=’-m −c on’
export MINICOM

ou l’équivalent, et démarrez minicom, minicom supposera que votre terminal a une touche Meta ou <ALT> et que la couleur est gérée. Si vous vous connectez depuis un terminal qui n’a pas la couleur et que vous avez positionné MINICOM dans votre fichier de démarrage (.profile ou équivalent), et ne voulez pas redéfinir votre variable d’environnement, vous pouvez taper « minicom −c off » et démarrer sans support de la couleur pour cette session.

configuration

L’argument configuration est plus intéressant. Normalement, minicom obtient ses valeurs par défaut d’un fichier nommé « minirc.dfl ». Si vous donnez malgré tout un argument à minicom, il essayera d’obtenir ses valeurs par défaut d’un fichier nommé « minirc.configuration\ ». Ainsi, il est possible de créer de multiples fichiers de configuration, pour différents ports, différents utilisateurs, etc. Plus sensible est l’utilisation de noms de périphériques comme tty1, tty64, sio2 etc. Si un utilisateur crée son propre fichier de configuration, il se mettra dans son répertoire personnel comme « .minirc.dfl ».

UTILISATION

Minicom est basé sur des fenêtres. Pour faire apparaître une fenêtre avec la fonction que vous voulez, actionnez Control-A (à partir de maintenant, nous utiliserons C-A pour dire Control-A), et la touche de fonction (a-z ou A-Z). En actionnant C-A d’abord puis « z », un écran d’aide apparaît avec un court sommaire de toutes les commandes. Cette touche d’échappement peut être modifiée quand minicom est configuré (option -s ou C-A O), mais nous nous tiendrons à Control-A pour le moment.

Pour chaque entrée de menu, les touches suivantes peuvent être utilisées :

haut

flèche haut ou « k »

bas

flèche bas ou « j »

gauche

flèche gauche ou « h »

droite

flèche droite ou « l »

CHOISIR

Entrée

ANNULER

Ãchap.

L’écran est divisé en deux parties : les 24 lignes du haut sont l’écran d’émulateur de terminal. Dans cette fenêtre, les séquences d’échappement ANSI ou VT100 sont interprétées. S’il y a une ligne libre en bas, une ligne d’état est mise ici. Si ce n’est pas possible, la ligne d’état sera affichée à chaque fois que vous actionnez C-A. Sur les terminaux qui ont une ligne d’état spéciale qui sera utilisée si les informations de termcap sont complètes et que le -k drapeau a été donné.

Les commandes possibles sont listées ensuite, en ordre alphabétique.

C-A

En actionnant C-A une deuxième fois, vous enverrez juste un C-A au système distant. Si vous avez changé votre « caractère d’échappement » en quelque chose d’autre que C-A, ceci fonctionne de la même manière pour ce caractère.

A

Bascule le « passer à la ligne » en activé/désactivé. S’il est activé, une ligne supplémentaire est ajoutée avant chaque Retour Chariot affiché à l’écran.

B

Vous donne un tampon de défilement arrière. Vous pouvez faire défiler vers le haut avec u, en bas avec d, d’une page vers le haut avec b, d’une page vers le bas avec f, et si vous les avez, les touches flèches et haut de page/bas de page peuvent aussi être utilisées. Vous pouvez chercher du texte dans le tampon avec s (tient compte de la casse) ou S (ne tient pas compte de la casse). N cherchera la prochaine occurrence de la chaîne. c entrera en mode citation. Un curseur de texte apparaît et vous spécifiez la ligne de début en actionnant la touche Entrée. Puis, le mode défilement arrière se terminera et le contenu avec le préfixe « > » sera envoyé.

C

Effacer l’écran.

D

Composer un numéro, ou aller au dossier de numérotation.

E

Bascule l’écho local en activé/désactivé (si votre version de minicom le gère).

F

Un bref signal est envoyé au modem.

G

Lancer un script (Go). Lance un script de connexion.

H

Raccrocher (Hangup).

I

Inverse le type de séquence d’échappement que les touches de curseur envoient entre le mode normal et le mode applications. (Voir aussi le commentaire à propos de la ligne d’état ci-dessous).

J

Saute (Jump) vers un shell. Lors de retour, la totalité de l’écran sera redessinée.

K

Efface l’écran, lance kermit et redessine l’écran lors de retour.

L

Bascule la capture de fichier activé/désactivé, toutes les sorties envoyées à l’écran seront capturées dans le fichier également.

M

Envoie la chaîne d’initialisation du modem. Si vous êtes en ligne et que le réglage de ligne DCD est activé, on vous demande la confirmation avant que le modem ne soit initialisé.

O

Configurer minicom. Vous place dans le menu de configuration.

P

Paramètres de communication. Vous permet de changer le taux de bps rate, la parité et le nombre de bits.

Q

Quitte minicom sans réinitialiser le modem. Si les macros ont changé et n’ont pas été enregistrées, vous aurez une chance de le faire.

R

Recevoir des fichiers. Choisissez parmi divers protocoles (externes). Si vous avez la fenêtre de sélection de fichiers et le prompt pour que le dossier de téléchargement soit autorisé, vous obtiendrez une fenêtre de sélection pour choisir le répertoire où télécharger. Sinon, le répertoire de téléchargement défini dans le Filenames et Paths sera utilisé.

S

Envoyer des fichiers. Choisir le protocole comme vous faites avec la commande recevoir. Si vous n’avez pas la fenêtre de sélection de fichiers activée (dans le menu des protocoles de transfert de fichiers), vous aurez juste à écrire les noms de fichiers dans une fenêtre de dialogue. Si vous avez la sélection de fichiers activée, une fenêtre surgira, montrant les noms de fichiers dans votre répertoire d’envoi. Vous pouvez marquer et démarquer les noms de fichiers en actionnant la barre d’espacement, et déplacer le curseur vers le haut et vers le bas avec les touches curseur ou les touches j/k. Les noms de fichiers sélectionnés sont montrés en surbrillance. Les noms de répertoires sont affichés [dans des crochets] et vous pouvez vous déplacer dans l’arborescence des répertoires en actionnant la barre d’espacement deux fois. Enfin, envoyez les fichiers en actionnant ENTRÃE ou quittez en actionnant Ãchap .

T

Choisir l’émulation de terminal : Ansi(couleur) ou vt100. Vous pouvez aussi changer la touche retour arrière, activer ou non l’affichage de la barre d’état et définir le délai (en millisecondes) après chaque nouvelle ligne si vous avez besoin de cela.

W

Active/désactive le linewrap.

X

Quitte minicom, réinitialise le modem. Si des macros ont changé et n’ont pas été enregistrées, vous aurez une chance de le faire.

Z

Afficher l’écran d’aide.

RÃPERTOIRE DE COMPOSITION

En actionnant C-A D, le programme vous met dans le répertoire de composition. Sélectionnez une commande en enfonçant la lettre majuscule ou en déplaçant le curseur à droite/gauche avec les touches flèches ou h/l et en actionnant Entrée. Vous pouvez ajouter, supprimer ou modifier des entrées et les déplacer vers le haut et vers le bas dans la liste des répertoires. En choisissant « dial », les numéros de téléphone des entrées marquées, ou si rien n’est marqué, le numéro de l’entrée surlignée sera composée. Pendant que le modem compose, vous pouvez actionner Ãchap pour annuler la numérotation. Toute autre touche fermera la fenêtre de numérotation, mais n’annulera pas la numérotation elle-même. Votre répertoire de numérotation sera enregistré dans un fichier « .dialdir » dans votre dossier personnel. Vous pouvez vous faire défiler vers le haut et vers le bas avec les touches flèches, mais vous pouvez aussi faire défiler des pages entières en actionnant les touches Haut de page et Bas de page. Si vous n’en avez pas, utilisez Control-B (Backward) et Control-F (Forward). Vous pouvez utiliser la barre d’espacement pour marquer un numéro d’entrée et minicom bouclera dans cette liste si une connexion ne peut être réalisée. Un symbole « > » est dessiné dans le répertoire devant les noms des entrées marquées.

Le menu « édition » parle de lui-même, mais j’en parlerai ici brièvement.

A - Nom

Le nom pour cette entrée

B - Numéro

et son numéro de téléphone.

C - Chaîne d’appel n°

Quelle chaîne spécifique de numérotation vous voulez utiliser pour la connexion. Il y a trois chaînes de numérotation différentes (préfixes et suffixes) qui peuvent être configurées dans le menu Modem and dialing.

D - Ãcho local

peut être activé ou non pour ce système (si votre version de minicom le supporte).

E - Script

Le script qui doit être exécuté après qu’une connexion est réussie (voyez le manuel pour runscript)

F - Nom

Le nom d’utilisateur est passé au programme runscript. Il est passé dans la chaîne d’environnement « $LOGIN ».

G - Mot de passe

Le mot de passe est passé en tant que « $PASS ».

H - Ãmulation de terminal

Utiliser l’émulation ANSI ou VT100.

I - Retour arrière envoie

Quel code (Backspace ou Delete) la touche d’effacement arrière envoie.

J - Coupure des lignes

Peut être activé ou non.

K - Réglages de ligne

Taux de bps, les bits, la parité et le nombre de bits d’arrêt à utiliser pour cette connexion. Vous pouvez choisir courant pour la vitesse, de telle manière qu’il utilisera la vitesse utilisée à ce moment (utile si vous avez des modems multiples).

L - Table de conversion

Vous pouvez spécifier une table de conversion de caractères à charger au cas où cette entrée répond, avant de lancer le script de login. Si ce champ est vide, la table de conversion reste inchangée.

Le menu édition affiche aussi la dernière date et le dernier moment où vous avez appelé cette entrée et le nombre total d’appels à cet endroit, mais ne vous permet pas de les changer. Ils sont mis à jour automatiquement quand vous vous connectez.

La commande Déplacer vous permet de déplacer l’entrée surlignée vers le haut ou vers le bas dans le dossier de numérotation avec les touches fléchées haut et bas ou k et j. Actionnez Entrée ou Ãchap pour terminer le déplacement de l’entrée.

CONFIGURATION

En actionnant C-A O, vous arriverez dans le menu de configuration. La plupart des réglages ici peuvent être changés par tout le monde, mais certains sont réservés au superutilisateur. Ces réglages réservés sont marqués d’une étoile (*).

Noms de fichiers et chemins

Ce menu définit vos dossiers par défaut.

A - Répertoire de téléchargement

où les fichiers téléchargés doivent aller.

B - Répertoire d’envoi

d’où les fichiers envoyés sont lus.

C - Répertoire des scripts

Où vous conservez vos scripts de login.

D - Programme de script

Quel programme utiliser comme interpréteur de script. La valeur par défaut est le programme « runscript », mais, si vous voulez utiliser quelque chose d’autre (par ex. /bin/sh ou « expect ») si c’est possible. Stdin et stdout sont connectées au modem, stderr à l’écran.

Si le chemin est relatif (c.-à -d. ne commence pas par une barre oblique de fraction), il est relatif à votre dossier personnel, sauf pour l’interpréteur de scripts.

E - Programme Kermit

Où trouver l’exécutable pour kermit, et ses options. Certaines macros simples peuvent être utilisées sur la ligne de commande : « %l » est étendu au nom du fichier complet du périphérique de composition pour sortir, « %f » est étendu au descripteur de port série et « %b » est étendu à la vitesse de port série courante.

F - Options du journal

Les options pour configurer l’écriture du fichier de log.

A - Nom du fichier

Ici, vous pouvez saisir le nom du fichier de log. Le fichier sera écrit dans votre dossier personnel, et la valeur par défaut est « minicom.log ». Si vous laissez le nom vide, tous les logs sont désactivés.

B - Archiver les connexions et déconnexions

Cette option définit si le fichier de log est écrit ou non quand l’extrémité distante répond à l’appel ou raccroche. Ou quand vous donnez la commande de raccrochage vous-même ou laissez minicom sans raccrocher lorsqu’en ligne.

C - Archiver les transferts de fichiers

Voulez-vous des entrées de logs des fichiers reçus et envoyés.

La commande « log » dans les scripts n’est pas affectée par les options de connexion B et C. Elle est toujours exécutée si vous avez juste le nom du fichier de log défini.

Protocoles de transfert"

Les protocoles définis ici seront affichés quand C-A s/r est actionné. « Nom » au début de la ligne est le nom qui s’affichera dans le menu. « Programme » est le chemin vers le protocole. « Nom» après ceci définit si le programme a besoin d’un argument, par ex. un fichier à transmettre. U/D définit si l’entrée doit être affichée dans le menu d’envoi ou de téléchargement. « PleinÃcr » définit si le programme doit être lancé en plein écran, ou que minicom ne montrera que sa fenêtre de stderr. « RED-IO » définit si minicom doit attacher les entrées standards du programme au port du modem ou non. « Multi » dit à la fenêtre de sélection de fichier si ou non le protocole peut envoyer des fichiers multiples avec une commande. Elle n’a pas d’effet sur les protocoles de téléchargement et elle est aussi ignorée avec les protocoles d’envoi si vous n’utilisez pas la fenêtre de sélection de fichiers. Les anciennes sz et rz ne sont pas plein écran et ont IO-Red positionné. Cependant, il y a des versions basées sur curses d’au moins rs qui ne veulent pas que leurs stdin et stdout soient redirigés, et fonctionnent plein écran. Tous les protocoles de transfert de fichiers fonctionnent avec l’UID de l’utilisateur,et par avec l’UID=root. « %l », « %f » et « %b » peuvent être utilisés sur la ligne de commande comme avec kermit. Dans ce menu, vous pouvez aussi définir si vous voulez utiliser la fenêtre de sélection de fichiers lorsqu’on vous demande les fichiers à envoyer et si vous aimez être interrogé sur le répertoire de téléchargement à chaque fois que le téléchargement automatique commence. Si vous laissez l’invite de répertoire de téléchargement désactivée, le répertoire de téléchargement défini dans le menu directory est utilisé.

Configuration du port série

*A - Port série

/dev/tty1 ou /dev/ttyS1 pour le plupart des gens. /dev/cua<n> est encore possible sous Linux, mais pas recommandé car ces périphériques sont obsolètes et la plupart des systèmes nouvellement installés avec le noyau 2.2.x ou ultérieur n’en ont pas. Utilisez /dev/ttyS<n> à la place. Vous pouvez aussi avoir /dev/modem comme lien symbolique vers le périphérique réel.
Si vous avez des modems connectés à deux ports série ou plus, vous pouvez tous les spécifier dans une liste séparée par des espaces, des virgules ou des points-virgules. Quand minicom démarre, il vérifie la liste jusqu’à ce qu’il trouve un modem disponible et l’utilise. (Cependant, vous ne pouvez pas leur spécifier différentes chaînes d’initialisation... Du moins, pas encore.)

*B - Emplacement du fichier de verrouillage

Sur la plupart des systèmes, ce devrait être /usr/spool/uucp. Les systèmes Linux utilisent /var/lock. Si le répertoire n’existe pas, minicom ne tentera pas d’utiliser des fichiers de verrouillage.

*C - Programme d’appel intérieur

Si vous avez un uugetty ou quelque chose de semblable sur votre port série, il se pourrait que vous vouliez un programme à lancer pour basculer le port cq. du modem en mode numérotation intérieure/extérieure. C’est le programme pour se mettre en mode numérotation.

*D - Programme d’appel extérieur

Et ceci est pour se mettre en mode de numérotation sortante.

E - Débit/Parité/Bits

Paramètres par défaut au démarrage.

Si une des entrées est laissée vide, elle ne sera pas utilisée. Ainsi, si vous ne vous souciez pas de verrouillage et n’avez pas un getty en fonction sur votre ligne de modem, les entrées B - D devraient être laissées vides. Soyez averti ! Les programmes d’appel intérieur et extérieur fonctionnent avec l’identité d’utilisateur effective « root », c.−à −d. 0 !

Modem et appel

Ici sont définis les paramètres pour votre modem. Je n’expliquerai pas ceci davantage car les valeurs par défaut sont pour les modems génériques Hayes et devraient toujours fonctionner. Ce fichier n’est pas un didacticiel Hayes :-) La seule chose qui vaut le coup de noter est que les caractères de contrôle peuvent être envoyés en les préfixant par un « ^ », dans lequel « ^^ » signifie « ^ » lui-même, et le caractère « \ » doit aussi être doublé en « \\ » car le backslash est utilisé spécialement dans les définitions de macros. Certaines options cependant n’ont pas grand-chose à faire avec le modem mais plus avec le comportement de minicom lui-même :

M - Temps d’appel max

Le nombre de secondes avant que minicom ne dépasse le délai si aucune connexion n’est établie.

N - Délai avant rappel

Minicom recomposera si aucune connexion n’a été établie, mais attend d’abord un peu de temps.

O - Nombre d’essais

Nombre maximal de fois où minicom tente de numéroter.

P - Délai de baisse de DTR

Si vous positionnez ceci à 0, minicom raccroche en envoyant une séquence de raccrochage de type Hayes. Si vous spécifiez une valeur non nulle, le raccrochage se fera en baissant la ligne DTR. La valeur dit en secondes combien de temps DTR sera baissée.

Q - Détection automatique du débit

Si ceci est activé, minicom essaye de faire correspondre la vitesse du correspondant numéroté. Avec la plupart des modems modernes, ceci n’est pas souhaitable, car le modem met les données en tampon et convertit la vitesse.

R - Le modem a une ligne DCD

Si votre modem et votre OS supportent tous les deux la ligne DCD (qui est « high » quand une connexion est faite), minicom l’utilisera. Quand vous avez cette option activée, minicom n’essayera pas non plus de numéroter lorsque vous êtes déjà en ligne.

S - La ligne d’état indique...vit. DTE

Vous pouvez basculer la ligne d’état pour afficher soit la vitesse DTE (la vitesse que minicom utilise pour communiquer avec votre modem) soit la vitesse de la ligne (la vitesse que votre modem utilise pour communiquer avec un autre modem). Notez que la vitesse de la ligne peut changer durant la connexion mais vous ne verrez toujours que la vitesse initiale avec laquelle le modem a commencé la connexion. Ceci du fait que le modem ne dit pas au programme si la vitesse a changé. De ce fait, pour voir la vitesse de la ligne, vous devez avoir le modem configuré pour le montrer dans la chaîne de connexion. Sinon, vous ne verrez qu’un 0 comme vitesse de ligne.

T - Enl. marque de plusieurs lignes

Vous pouvez basculer cette fonctionnalité pour démarquer les entrées du répertoire de numérotation quand une numérotation est établie vers un BBS multiligne. Toutes les entrées marquées qui ont le même nom seront démarquées.

Notez qu’une exception spéciale est faite pour ce menu : chaque utilisateur peut changer tous les paramètres ici, mais certains d’entre eux ne seront pas sauvegardés.

Ãcran et clavier

A - La touche de commande est

la « Hot Key » qui vous amène en mode commande. Si elle est positionnée sur « Alt » ou « Meta », vous pouvez appeler les commandes directement par alt-touche au lieu de HotKey-touche.

B - La touche Retour arrière envoie

Il y a encore des systèmes qui veulent qu’un VT100 envoie Suppr au lieu d’Effacement arrière. Avec cette option, vous pouvez activer cette stupidité. (C’est même prévu par défaut...)

C - La ligne d’état est

Activée ou désactivée. Certains terminaux lents (par exemple les terminaux X) font sauter la ligne d’état en haut et en bas lors des défilements, et vous pouvez donc en supprimer l’affichage. Elle sera toujours affichée en mode commande.

D - Son d’alarme

Si activée, minicom enverra une alarme sonore (sur la console seulement) après une connexion réussie et quand le téléchargement/envoi est terminé.

E - Couleur de texte (menu)

indique la couleur d’avant-plan à utiliser pour toutes les fenêtres de configuration dans minicom.

F - Couleur de fond (menu)

indique la couleur d’arrière-plan à utiliser pour toutes les fenêtres de configuration dans minicom. Notez que minicom ne vous permettra pas de définir les couleurs d’avant-plan et d’arrière-plan avec la même valeur.

G - Couleur de texte (terminal)

indique la couleur d’avant-plan à utiliser dans la fenêtre de terminal.

H - Couleur de fond (terminal)

indique la couleur d’arrière-plan à utiliser dans la fenêtre de terminal. Notez que minicom ne vous permettra pas de définir les couleurs d’avant-plan et d’arrière-plan avec la même valeur.

I - Couleur de texte (Ãtat)

indique la couleur d’avant-plan à utiliser dans la barre d’état.

J - Couleur de fond (Ãtat)

indique la couleur à utiliser dans la barre d’état. Notez que minicom vous autorisera à déterminer la même valeur pour l’avant-plan et l’arrière-plan. Ceci rendra effectivement la barre d’état invisible, mais si c’est votre intention, veuillez voir cette option

K - Taille du tampon d’historique

Le nombre de lignes conservées dans le tampon d’historique (pour le défilement arrière).

L - Fichier de macros

est le chemin complet pour le fichier qui gère les macros. Les macros vous permettent de définir une chaîne à envoyer quand vous actionnez une certaine touche. Dans minicom, vous pouvez définir de F1 à F10 pour envoyer jusqu’à 256 caractères (ceci est défini au moment de la compilation). Le nom du fichier est vérifié quand vous actionnez Entrée. Si vous n’avez pas les permissions pour créer le fichier spécifié, un message d’erreur vous l’indiquera, et vous serez forcé de rééditer le nom du fichier. Si vous avez la permission de créer le fichier, minicom vérifie s’il n’existe pas déjà . Si oui, il suppose que c’est un fichier de macros et lit dedans. Si non, c’est votre problème :-) Si le fichier n’existe pas, le nom de fichier est accepté.

M - Ãditer les macros

ouvre une nouvelle fenêtre qui vous permet de modifier les macros de F1 à F10.

N - Macros activées

- Oui ou Non. Si les macros sont désactivées, les touches F1-F10 enverront juste les séquences d’échappement VT100/VT220.

O - Conversion de caractères

Le nom de fichier de la table de conversion active est montré ici. Si vous ne pouvez pas voir de nom, aucune conversion n’est active. Actionnez O, vous verrez le menu d’édition de table de conversion.

Macros

Ici sont définies les macros pour F1 à F10. Le bas de la fenêtre montre une légende de combinaisons de caractères qui ont une signification spéciale. Ils vous permettent de saisir des caractères de contrôle spéciaux avec du texte simple en les préfixant d’un « ^ », dans lequel « ^^ » signifie « ^ » lui-même. Vous pouvez envoyer un délai d’une seconde avec le code « ^~ ». Ceci est utile quand vous essayez de vous connecter après un ftp ou un telnet quelque part. Vous pouvez aussi inclure votre nom d’utilisateur et votre mot de passe courants depuis le répertoire téléphonique dans les macros avec « \u » et « \p » respectivement. Si vous avez besoin le caractère backslash dans la macro, écrivez-le doublé comme « \\ ». Pour modifier une macro, actionnez le numéro (ou la lettre pour F10) et vous serez amené à la fin de la macro. En éditant la ligne, vous pouvez utiliser les flèches droite et gauche, Orig et Fin, Suppr et Eff, et Ãchap et Retour. Ãchap annule tout changement alors que Entrée valide les changements.

Conversion de caractères

Ici, vous pouvez modifier la table de conversion de caractères. Si vous n’êtes pas américain, vous savez que dans beaucoup de langues, il y a des caractères qui ne sont pas inclus dans le jeu de caractères ASCII, et dans l’ancien temps, ils peuvent avoir remplacé des caractères moins importants dans ASCII, et maintenant ils sont souvent représentés par des caractères supérieurs à 127. Et il y a plusieurs manières de les représenter. Ceci est l’endroit où vous pouvez modifier la table de conversion pour les systèmes qui utilisent un jeu de caractères différent de celui de votre ordinateur.

A - Charger une table

Vous l’avez probablement deviné. Cette commande charge une table depuis le disque. On vous demande un nom de fichier pour la table. Les tables prédéfinies ne fait pas de conversion, .mcpc8 est utilisée pour les connexions avec les systèmes qui utilisent le caractères 8-bit pc, et .mcsf7 est pour la compatibilité avec les systèmes qui utilisent le bon vieux codage 7-bit pour remplacer les caractères {|}[]\ par les caractères diacritiques utilisés en Finlandais et Suédois.

B - Enregistrer la table

Celui-ci enregistre la table active avec le nom de fichier que vous avez spécifié.

C - Ãditer caractère

C’est l’endroit où vous pouvez faire vos propres modifications à la table existante. On vous demande d’abord la valeur du caractère (en décimal) dont vous voulez changer la conversion. Ensuite, vous direz quel caractère vous voulez voir sur votre écran en provenance du monde extérieur. Puis, on vous demandera ce que vous voulez envoyer quand vous saisissez ce caractère sur votre clavier.

D - prochain écran

E - écran précédent

Eh bien, vous avez probablement noté que cet écran montre quelle sorte de conversion est active. L’écran est juste (habituellement) trop petit pour montrer la table complète d’un coup dans un format facile à comprendre. Ceci est la manière dont vous pouvez déplacer la table à droite et à gauche.

F - convertir la capture

Inverse si la table de conversion de caractères est utilisée ou non lors de l’écriture d’un fichier capturé.

Enregistre la config. sous dfl

Enregistre les paramètres comme la valeur par défaut pour la prochaine fois que ce programme est démarré. Au lieu de dfl, tout autre nom de paramètre peut apparaître, en fonction de celui qui a été utilisé lorsque le programme a démarré.

Enregistrere la configuration sous...

Enregistre les paramètres sous un nom spécial. Au cas où Minicom est démarré avec ce nom comme argument, il utilisera ces paramètres. Cette option est bien sûr réservée au superutilisateur (root).

Sortir

Quitte ce menu sans enregistrer. Ceci peut aussi se faire avec Ãchap.

Quitter minicom ?

Seul root verra cette entrée de menu, s’il a démarré minicom avec l’option « -s ». De cette manière, il est possible de changer la configuration sans vraiment lancer minicom.

LIGNE D’ÃTAT

Cette ligne d’état a plusieurs indicateurs, qui parlent d’eux-mêmes. L’indicateur mystérieux APP ou NOR nécessite probablement une explication. Les touches de curseur VT100 peuvent être dans deux modes : mode application et mode curseur. Ceci est contrôlé par une séquence d’échappement. Si vous trouvez que les touches de curseur ne fonctionnent pas, disons vi quand vous êtes connecté en utilisant minicom, vous pouvez voir avec cet indicateur si les touches de curseur sont en mode application ou en mode curseur. Vous pouvez inverser les deux en actionnant C-A I. Si les touches de curseur fonctionnent alors, c’est probablement une erreur dans les chaînes d’initialisation du terminal distant.

LOCALES

Minicom a maintenant le support pour des langues étrangères. Ceci signifie que vous pouvez changer la plupart des messages en anglais et autres chaînes en une autre langue en positionnant la variable d’environnement LANG. En Septembre 2001, les langues supportées étaient le brésilien, le finlandais, le japonais, le français, le polonais, le tchèque, le russe et l’espagnol. Le turc est en cours.

PROBLÃMES DE SÃCURITÃ

Du fait que Minicom fonctionne en setuid root sur certains ordinateurs, vous voudrez probablement en restreindre l’accès. C’est possible en utilisant un fichier de configuration dans le même répertoire, nommé « minicom.users ». La syntaxe de ce fichier est la suivante :

<nom d’utilisateur> <configuration> [configuration...]

Pour autoriser l’utilisateur « miquels » à utiliser la configuration par défaut, ajoutez la ligne suivante à « minicom.users" » :

miquels dfl

Si vous voulez que les utilisateurs soient capables d’utiliser plus que la configuration par défaut, ajoutez simplement les noms de ces configurations après le nom d’utilisateur. Si aucune configuration n’est donnée derrière le nom d’utilisateur, minicom suppose que l’utilisateur a accès à toutes les configurations.

DIVERS

Si minicom est raccroché, tuez-le avec SIGTERM . (Ceci signifie kill -15, ou du fait que sigterm est la valeur par défaut, lancez juste « kill <minicompid> ». Ceci fera une sortie gracieuse de minicom, faisant les réinitialisations et tout. Vous pouvez tuer minicom à partir d’un script avec la commande « ! killall −9 minicom » sans raccrocher la ligne. Sans le paramètre -9, minicom raccroche d’abord avant de quitter.

Du fait que beaucoup de séquences d’échappement commencent par Ãchap (Flèche haut est Ãchap [ A), Minicom ne sait pas si le caractère d’échappement qu’il obtient est votre action sur la touche Ãchap ou une partie d’une séquence.

Une ancienne version de Minicom, V1.2, avait résolu ce problème d’une manière plutôt crue : pour obtenir la touche d’échappement, il fallait l’actionner deux_fois.

à partir de la version 1.3, ceci a été un peu amélioré : maintenant, un délai d’une seconde est intégré, comme dans vi. Pour les systèmes qui ont l’appel système select(), le délai est de 0,5 s. Et... Surprise : un hack:-) spécial Linux a été ajouté. Maintenant, minicom peut séparer la touche Ãchap et les séquences d’échappement. Pour voir à quel point c’est sale, voyez wkeys.c. Mais ça fonctionne comme un charme !

FICHIERS

Minicom conserve les fichiers de configuration dans un répertoire, habituellement /var/lib/minicom, /usr/local/etc ou /etc. Pour chercher quel répertoire par défaut est compilé, faites la commande minicom -h. Vous trouverez probablement aussi les fichiers de démonstration pour runscript(1), et les exemples de tables de conversion de caractères soit ici, soit dans les sous-répertoires de /usr/doc/minicom*. Les tables de conversion sont nommées quelque chose comme mc.* dans ce répertoire, mais vous voulez probablement copier ceux dont vous avez besoin dans votre dossier personnel en quelque chose commençant par un point.

minicom.users
minirc.*
$HOME/.minirc.*
$HOME/.dialdir
$HOME/minicom.log
/usr/share/locale/*/LC_MESSAGES/minicom.mo

VERSION

Minicom en est maintenant à la version 2.00.0.

AUTEURS

L’auteur original de minicom est Miquel van Smoorenburg (miquels@cistron.nl). Il a écrit les versions jusqu’à 1.75.
Jukka Lahtinen (walker@clinet.fi, walker@megabaud.fi) a été responsable pour les nouvelles versions depuis 1.78, aidé par d’autres personnes dont :
filipg@paranoia.com a écrit la recherche dans le tampon d’historique pour 1.79.
Arnaldo Carvalho de Melo (acme@conectiva.com.br) a fait l’internationalisation et la traduction portugaise.
Jim Seymour (jseymour@jimsun.LinxNet.com) a écrit le support pour les modems multiples et la fenêtre de sélection de fichiers depuis 1.80.
Tomohiro Kubota (kubota@debian.or.jp) a écrit la traduction japonaise et la possibilité de citations et fait des corrections.
Gael Queri (gqueri@mail.dotcom.fr) a écrit la traduction française.
Arkadiusz Miskiewicz (misiek@pld.org.pl) a écrit la traduction polonaise.
Kim Soyoung (nexti@chollian.net) a écrit la traduction coréenne.

Le plus gros de cette page de man est copié, avec des corrections, du README original de minicom, mais certaines parties et corrections sont de Michael K. Johnson.

Jukka Lahtinen (walker@clinet.fi) a ajouté des informations sur les changements faits après la version 1.75.

TRADUCTION

Gérard Delafond <gerard à delafond.org> Note du traducteur : Pas besoin de modem, minicom fonctionne très bien pour échanger des fichiers entre un Psion Series 3 muni de l’application comms branché sur le port série d’une station Linux.


minicom(1)