Linux |
CentOS 5.3 |
|
ssh(1) |
NOM
ssh − Client SSH OpenSSH (programme de connexion à distance) |
SYNOPSIS
ssh [−1246AaCfgkMNnqsTtVvXxY] [−b adr_assoc] [−c crypt_spec] [−D port] [−e char_echap] [−F fich_config] [−i fich_identite] [ |
−L port:host:hostport] [−l nom_login] [−m mac_spec] [−o option][−p port] [ −R port:host:hostport] [−S ctl] [ utilisateur@]hostname [commande]
DESCRIPTION |
ssh (client SSH) est un programme qui permet de se connecter sur une machine distante, ou d’exécuter des commandes sur une machine distante. Il a pour objectif de remplacer rlogin et rsh, et fournit des transmissions sécurisées et cryptées entre deux machines qui ne sont pas sûres, et ce à travers un réseau non sécurisé. On peut transférer des connexions X11 et des ports TCP/IP arbitraires à travers un tunnel sécurisé. ssh se connecte et ouvre une session sur la machine hostname (avec éventuellement un nom d’ utilisateur ). L’utilisateur doit prouver son identité sur la machine distante à l’aide d’une méthode parmi plusieurs qui dépendent de la version du protocole SSH utilisée : Si commande est spécifiée, alors commande est exécutée sur la machine distante à la place du shell de login. |
Version 1 du protocole SSH |
Tout d’abord, si la machine à partir de laquelle l’utilisateur tente de se connecter est listée dans le fichier /etc/hosts.equiv ou le fichier /etc/ssh/shosts.equiv de la machine distante, et que les noms d’utilisateurs sont identiques des deux côtés, l’utilisateur est immédiatement autorisé à se connecter. Ensuite, si le fichier .rhosts ou .shosts existe dans le répertoire personnel de l’utilisateur sur la machine distante et qu’il contient une ligne avec le nom de la machine cliente et le nom de l’utilisateur sur cette machine, l’utilisateur est autorisé à se connecter. Cette méthode d’authentification utilisée toute seule est normalement refusée par le serveur parce qu’elle n’est pas sécurisée. La seconde méthode d’authentification utilise les fichiers rhosts ou hosts.equiv avec une authentification par machine basée sur RSA. Ce qui signifie que la connexion est autorisée, si et seulement si la connexion est autorisée par les fichiers $HOME/.rhosts, $HOME/.shosts, /etc/hosts.equiv, ou /etc/ssh/shosts.equiv, et qu’en plus le serveur peut vérifier la clef d’hôte (cf. les fichiers /etc/ssh/ssh_known_hosts et $HOME/.ssh/known_hosts dans la section FICHIERS ). Cette méthode d’authentification comble les failles de sécurité liées à l’usurpation d’adresses IP et la falsification de DNS ou de routage. [Note aux administrateurs : /etc/hosts.equiv, $HOME/.rhosts, et les protocoles rlogin/rsh en général ne sont pas sécurisés de par leur conception. Par conséquent, s’il y a un besoin de sécurité, il est judicieux de les désactiver.] La troisième méthode d’authentification de ssh est une authentification basée sur RSA. Cette méthode utilise la cryptographie par clef publique : dans certains cryptosystèmes, on crypte et décrypte à l’aide de clefs différentes, et il n’est pas possible de déduire la clef de décryptage à partir de la clef de cryptage. Le système RSA fonctionne de cette manière. Chaque utilisateur crée une paire clef publique/clef privée à des fins d’authentification. Le serveur connaît la clef publique, mais seul l’utilisateur connaît sa clef privée. Le fichier $HOME/.ssh/authorized_keys contient la liste des clefs publiques autorisée à se connecter. Quand un utilisateur se connecte, le programme ssh indique au serveur la paire de clefs qu’il souhaite utiliser lors de l’authentification. Le serveur vérifie si la clef est autorisée, et si c’est le cas, envoie à l’utilisateur (en fait, au programme ssh lancé par l’utilisateur) un défi (challenge) : un nombre aléatoire crypté à l’aide de la clef publique de l’utilisateur. Ce défi ne peut être décrypté qu’à l’aide de la bonne clef privée. Le client de l’utilisateur relève le défi en le décryptant à l’aide de la clef privée. Il prouve ainsi qu’il connaît la clef privée, mais il ne la révèle pas pour autant au serveur. ssh implémente en standard le protocole d’authentification RSA. L’utilisateur peut créer une paire de clef RSA à l’aide du programme ssh-keygen(1). Ce programme enregistre la clef privée dans $HOME/.ssh/identity et la clef publique dans $HOME/.ssh/identity.pub dans le répertoire personnel de l’utilisateur. L’utilisateur peut alors copier identity.pub vers $HOME/.ssh/authorized_keys dans son répertoire personnel sur la machine distante (le fichier authorized_keys est l’équivalent du fichier $HOME/.rhosts et contient une clef par ligne, par conséquent les lignes sont parfois très longues). Grâce à ça, l’utilisateur peut se connecter sans fournir de mot de passe. L’authentification RSA est beaucoup plus sécurisée que l’authentification à l’aide des fichiers rhosts. En utilisant un agent d’authentification, on rend l’authentification RSA encore plus pratique. Référez-vous à ssh-agent(1) pour plus d’informations à ce sujet. Si ces autres méthodes d’authentifications échouent, ssh réclame un mot de passe à l’utilisateur. Ce mot de passe est alors envoyé par le réseau à la machine distante. Toutefois, comme toutes les transmissions sont cryptées, on ne peut pas voir le mot de passe en surveillant le réseau. |
Version 2 du protocole SSH |
Si un utilisateur se connecte à l’aide de la version 2 du protocole, il a à sa disposition des méthodes semblables. Les valeurs par défaut de la variable PreferredAuthentications précisent que tout d’abord, le client tente une authentification à l’aide de la méthode basée sur les machines connues (hostbased). En cas d’échec, il tente une authentification par clef publique. Si l’authentification n’est toujours pas possible, il tente une authentification par saisie interactive au clavier et par mot de passe. La méthode d’authentification par clef publique est semblable à celle de l’authentification RSA décrite dans la section précédente, et peut utiliser les algorithmes RSA ou DSA : Le client utilise sa clef privée $HOME/.ssh/id_dsa ou $HOME/.ssh/id_rsa, pour signer l’identifiant de session, puis envoie le résultat au serveur. Le serveur vérifie si la clef publique correspondante apparaît dans $HOME/.ssh/authorized_keys et accorde l’accès si la clef existe et que sa signature est correcte. L’identifiant de session est dérivé d’une valeur partagée de Diffie-Hellman et n’est connue que du client et du serveur. Si l’authentification par clef publique échoue ou n’est pas disponible, l’utilisateur peut envoyer un mot de passe crypté pour prouver son identité. En outre, ssh supporte l’authentification par machine et l’authentification par défi (challenge response). La version 2 du protocole fournit des mécanismes supplémentaires pour assurer la confidentialité (les communications sont cryptées à l’aide de AES, 3DES, Blowfish, CAST128 ou Arcfour) et l’intégrité (hmac-md5, hmac-sha1, hmac-ripemd160) des données. Il est à noter que la version 1 du protocole ne fournit pas de mécanisme fiable pour garantir l’intégrité de la connexion. |
Connexion et exécution de commandes à distance |
Quand un utilisateur a prouvé son identité, le serveur exécute une commande donnée ou connecte l’utilisateur en lui fournissant un interpréteur de commandes (shell) normal sur la machine distante. Toutes les communications avec la commande distante ou l’interpréteur de commandes distant sont automatiquement cryptées. Dans le cas où l’utilisateur dispose d’un pseudo-terminal (session de connexion normale), on peut utiliser les caractères d’échappement listés ci-après. Si l’utilisateur ne dispose pas de pseudo-terminal, la session est transparente, et peut servir à transmettre de manière fiable des données binaires. Sur la plupart des systèmes, si le caractère d’échappement est réglé à « none », la session est transparente, même si on utilise un terminal. La session prend fin quand la commande ou l’interpréteur de commandes sur la machine distante se termine, et que toutes les connexions X11 ou TCP/IP ont été fermées. Le code de retour du programme distant est retourné comme code de retour de ssh. |
Caractères d’échappement |
Quand on utilise un pseudo-terminal, ssh supporte quelques fonctions via l’utilisation du caractère d’échappement. Pour envoyer un simple tilde, il faut taper ~~ ou faire suivre un unique tilde d’un caractère différent de ceux énumérés ci-après. Pour que le caractère d’échappement soit interprété de manière spéciale, il doit toujours être précédé d’un retour à la ligne. Il est possible de changer le caractère d’échappement dans les fichiers de configuration à l’aide la directive EscapeChar ou sur la ligne de commande à l’aide de l’option −e. Les séquences d’échappement supportées (on considère que « ~ » est le caractère d’échappement, la configuration par défaut) sont : |
~.’ Déconnecte.
~^Z’ Fait passer ssh en arrière-plan. ~#’ Liste les connexions transférées. ~&’ Fait passer ssh en arrière-plan lors de la déconnexion, si des transferts de connexions ou des sessions X11 sont toujours en cours. ~?’ Affiche la liste des caractères d’échappement. ~B’ Ãmet un BREAK au système distant (uniquement pour la version 2 du protocole SSH, et si la machine d’en face le supporte). ~C’ Ouvre une ligne de commande. Utile pour ajouter des transferts de port (port forwarding) à l’aide des options −L et −R (cf ci-après). Cela permet également la fermeture de transfert de port en cours, en utilisant −KR hostport. Une aide rudimentaire est disponible avec l’option −h. ~R’ Demande un nouvel échange de clef pour la connexion (uniquement pour la version 2 du protocole SSH, et si la machine d’en face le supporte). Transfert X11 et TCP (X11 and TCP forwarding) La valeur de la variable DISPLAY réglée par ssh pointe vers la machine serveur, mais avec un numéro d’affichage plus grand que zéro. C’est normal, puisque ssh crée un serveur X « mandataire » (proxy) qui sert à transférer les connexions à travers le canal crypté. ssh règle aussi automatiquement Xauthority sur la machine serveur. Pour ce faire, il génère un cookie d’authentification aléatoire, l’enregistre dans le Xauthority du serveur, puis vérifie que toutes les connexions sont bien porteuses de ce cookie, et le remplace par le vrai cookie lors de l’ouverture de la connexion. Le vrai cookie d’authentification n’est jamais envoyé au serveur (et aucun cookie n’est envoyé en clair). Si la variable ForwardAgent est réglée à « yes » (voir, à ce sujet, la description des options −A et −a ci-après) et que l’utilisateur se sert d’un agent d’authentification, la connexion à l’agent est transférée automatiquement vers la machine distante. On peut spécifier le transfert de connexions TCP/IP arbitraires via le canal sécurisé sur la ligne de commande, ou dans un fichier de configuration. Une application possible du transfert TCP/IP est la connexion à une bourse électronique. Le transfert TCP/IP peut aussi permettre de passer à travers des pare-feux (firewalls). Authentification du serveur ssh peut être configuré pour vérifier l’identité d’une machine distante à l’aide d’une base de ressource d’empreintes (SSHFP) publiée par un DNS. L’option VerifyHostKeyDNS peut être utilisée pour contrôler la manière avec laquelle les requêtes DNS sont effectuées. Une base de ressource d’empreintes peut être générée en utilisant ssh-keygen(1). Les options sont les suivantes : −1’ Force ssh à n’essayer que la version 1 du protocole. −2’ Force ssh à n’essayer que la version 2 du protocole. −4’ Force ssh à n’utiliser que des adresses IPv4. −6’ Force ssh à n’utiliser que des adresses IPv6. −A’ Active le transfert de connexion de l’agent d’authentification. Peut aussi être spécifié machine par machine dans un fichier de configuration. Il ne faut activé le transfert d’agent qu’avec précaution. En effet, les utilisateurs capables de contourner les permissions des fichiers sur la machines distante (pour obtenir la socket unix-domain de l’agent) peuvent accéder à l’agent local via le transfert de connexion. Un attaquant ne peut pas obtenir d’information sur les clefs à partir de l’agent, en revanche il peut effectuer des opérations sur les clefs lui permettant de s’authentifier avec l’identité chargée dans l’agent. −a’ Désactive le transfert de connexion de l’agent d’authentification. −b adr_assoc −C’ Active la compression de toutes les données (entrée standard, sortie standard, erreur standard, et toutes les connexion X11 et TCP/IP transférées). L’algorithme de compression est le même que celui de gzip(1), et le « niveau » de compression peut être défini par l’option CompressionLevel. La compression est souvent souhaitable sur les lignes modem ou les connexions lentes, mais elle ne cause que le ralentissement du trafic si elle est activée sur un réseau rapide. On peut aussi spécifier la valeur par défaut pour une machine donnée dans les fichiers de configuration. Voir l’option Compression. −c crypt_spec La version 1 du protocole ne supporte la sélection que d’un cryptage. Les valeurs disponibles sont « 3des », « blowfish » et « des ». 3des (triple-des) est un algorithme de cryptage-décryptage-cryptage triple qui utilise trois clefs différentes. C’est un bon choix, du point de vue de la sécurité. blowfish est un cryptage de bloc rapide. Il semble très bien sécurisé et est beaucoup plus rapide que 3des. des n’est supporté dans le client ssh que pour l’interopérabilité avec les implantations de la version 1 du protocole qui ne supportent pas le cryptage 3des. Compte tenu de ses faiblesses cryptographiques, son utilisation est fortement déconseillée. L’option par défaut est « 3des ». En ce qui concerne la version 2 du protocole, crypt_spec est une liste des cryptages classés par ordre de préférence et séparés par des virgules. Les cryptages supportés sont « 3des-cbc », « aes128-cbc », « aes192-cbc », « aes256-cbc », « aes128-ctr », « aes192-ctr », « aes256-ctr », « arcfour », « blowfish-cbc » et « cast128-cbc ». La valeur par défaut est «
aes128-cbc,3des-cbc,blowfish-cbc,cast128-cbc,arcfour, |
−D port
Spécifie un transfert « dynamique » des ports au niveau applicatif. Ceci fonctionne grâce à l’allocation d’une socket qui écoute sur le port port de la machine locale, et qui, dès qu’une connexion est établie sur ce port, la transfère à travers le canal sécurisé. Le protocole applicatif est alors utilisé pour déterminer vers où se connecter à partir de la machine distante. à l’heure actuelle, les protocoles SOCKS4 et SOCKS5 sont supportés, et ssh se comporte alors comme un serveur SOCKS. Seul root peut transférer des ports privilégiés. On peut aussi spécifier un transfert de port dynamique dans le fichier de configuration. −e ch | ^ch | none −F fich_config −f’ Demande à ssh de basculer en arrière-plan juste avant d’exécuter la commande. C’est particulièrement utile si ssh demande des mots de passe ou des phrases de passe, mais que l’utilisateur veuille que le reste de son exécution s’effectue en arrière-plan. Cela implique l’option −n. La méthode recommandée pour exécuter des programmes X11 d’un site distant ressemble à quelque chose comme : ssh -f host xterm. −g’ Permet à des machines distantes de se connecter à des ports transférés locaux. −I periph_carte_puce −i fich_identite −k’ Désactive les transferts (délégation) d’identifiants GSSAPI vers le serveur. −L −l nom_login −M’ Place le client ssh en mode « maître » pour effectuer du partage de connexion. Pour de plus amples détails, veuillez vous référer à la description de ControlMaster dans ssh_config(5). −m mac_spec −N’ N’exécute aucune commande distante. Utilisé pour les transferts de ports (seulement dans la version 2 du protocole). −n’ redirige l’entrée standard vers /dev/null (en fait, empêche la lecture depuis l’entrée standard). à utiliser lors d’une utilisation de ssh en arrière-plan. On peut s’en servir pour exécuter des programmes X11 sur une machine distante. Par exemple, ssh -n shadows.cs.hut.fi emacs & démarre un emacs sur shadows.cs.hut.fi, et la connexion X11 est transférée automatiquement dans le canal crypté. Le programme ssh est basculé en arrière-plan. Ne fonctionne pas si ssh a besoin d’un mot de passe ou d’une phrase de passe ; Voir l’option −f. −o option AddressFamily −p port −q’ Mode silencieux. Supprime tous les messages d’avertissement et de diagnostic. −R −S ctl −s’ Invoque un sous-système sur la machine distante. Les sous-systèmes sont une fonctionnalité de la version 2 du protocole, et simplifient l’utilisation de SSH pour la transmission sécurisée d’autres applications (par exemple sftp(1) ). La commande distante spécifie le sous-système. −T’ Désactive l’allocation de pseudo-terminal. −t’ Force l’allocation d’un pseudo-terminal. Utilisé pour exécuter des programmes en mode écran sur la machine distante. En particulier, c’est fort utile pour les applications qui implémentent des services de menu. En ajoutant des options −t, on force l’allocation de terminaux, même si ssh n’a pas de terminal local. −V’ Affiche le numéro de version et quitte. −v’ Mode bavard. ssh affiche des messages de diagnostic sur ce qu’il fait. Fort utile pour résoudre des problèmes de connexion, d’authentification ou de configuration. En ajoutant des options −v, ssh devient de plus en plus bavard. Au maximum 3. −X’ Active le transfert X11. On peut aussi le spécifier pour une machine donnée dans le fichier de configuration. Le transfert X11 doit être activé avec précaution. En effet, les utilisateurs capables de contourner les permissions des fichiers sur la machines distante (pour accéder à la base de donnée d’accréditation de X) peuvent accéder au à l’écran X11 local via le transfert de connexion. Un attaquant pourrait alors effectuer des opérations telles qu’enregistrer la frappe. −x’ Désactive le transfert X11. −Y’ Active un transfert X11 de confiance. FICHIERS DE CONFIGURATION |
ssh peut accessoirement obtenir des données de configuration depuis des fichiers utilisateur, ou depuis un fichier de configuration pour le système. Le format du fichier et les options de configuration sont décrits dans ssh_config(5). |
ENVIRONNEMENT
ssh règle normalement les variables d’environnement suivantes : |
DISPLAY
La variable d’environnement DISPLAY indique l’emplacement du serveur X11. Elle est réglée automatiquement par ssh à une valeur comme « hostname:n » où hostname indique la machine sur laquelle s’exécute l’interpréteur de commandes, et n est un entier strictement positif (n ≥ 1). ssh utilise cette valeur spéciale pour transférer les connexions X11 à travers le canal sécurisé. Normalement, l’utilisateur ne doit pas modifier cette variable explicitement, ce qui aurait pour résultat de rendre la connexion non sécurisée (et obligerait l’utilisateur à copier manuellement les cookies d’accréditation). HOME’ Règle l’emplacement du répertoire personnel de l’utilisateur. LOGNAME MAIL’ Emplacement de la boîte à lettres de l’utilisateur. PATH’ Réglé à la valeur de la variable PATH, spécifiée lors de la compilation de ssh. SSH_ASKPASS SSH_AUTH_SOCK SSH_CONNECTION SSH_ORIGINAL_COMMAND SSH_TTY TZ’ Cette variable indique le fuseau horaire si la variable était réglée lors du démarrage du démon. (c’est à dire que le démon la passe aux nouvelles connexions). USER’ Contient le nom de l’utilisateur connecté. En outre, ssh lit le fichier $HOME/.ssh/environment, et ajoute les lignes qui possèdent le format « NOMDEVARIABLE=valeur » à l’environnement, si le fichier existe que les utilisateurs sont autorisés à modifier leur environnement. Pour plus d’information, veuillez vous rapporter à l’option PermitUserEnvironment dans sshd_config(5). FICHIERS |
$HOME/.ssh/known_hosts
Enregistre les clefs de tous les hôtes sur lesquelles l’utilisateur s’est connecté et qui n’apparaissent pas dans le fichier /etc/ssh/ssh_known_hosts. Voir sshd(8). $HOME/.ssh/identity, $HOME/.ssh/id_dsa,
$HOME/.ssh/id_rsa $HOME/.ssh/identity.pub, $HOME/.ssh/id_dsa.pub,
$HOME/.ssh/id_rsa.pub $HOME/.ssh/config $HOME/.ssh/authorized_keys /etc/ssh/ssh_known_hosts Le nom canonique de la machine (tel que celui qui est retourné par les serveurs de noms) est utilisé par sshd(8) pour vérifier la machine client lors de la connexion ; les autres noms sont nécessaires car ssh ne convertit pas les noms fournis par l’utilisateur en forme canonique avant de vérifier la clef, parce qu’un utilisateur malintentionné ayant accès au serveur de noms pourrait falsifier l’authentification par machine. /etc/ssh/ssh_config /etc/ssh/ssh_host_key, /etc/ssh/ssh_host_dsa_key,
/etc/ssh/ssh_host_rsa_key $HOME/.rhosts Note : par défaut, sshd(8) est installé de telle manière qu’il nécessite une authentification RSA par machine avant d’autoriser une authentification par rhosts. Si la machine serveur n’a pas la clef de la machine cliente dans son fichier /etc/ssh/ssh_known_hosts, elle peut être enregistrée dans le fichier $HOME/.ssh/known_hosts. La manière la plus simple pour l’enregistrer est de se connecter à la machine cliente depuis la machine serveur à l’aide de ssh : ceci ajoute automatiquement la clef de la machine au fichier $HOME/.ssh/known_hosts. $HOME/.shosts /etc/hosts.equiv /etc/ssh/shosts.equiv /etc/ssh/sshrc $HOME/.ssh/rc $HOME/.ssh/environment DIAGNOSTICS |
ssh se termine avec le code de retour de la commande distante, ou 255 en cas d’erreur. |
VOIR AUSSI
gzip(1), rsh(1), scp(1), sftp(1), ssh-add(1), ssh-agent(1), ssh-keygen(1), telnet(1), hosts.equiv(5), ssh_config(5), ssh-keysign(8), sshd(8) |
T. Ylonen, T. Kivinen, M. Saarinen, T. Rinne, and S. Lehtinen, SSH Protocol Architecture, draft-ietf-secsh-architecture-12.txt, January 2002, work in progress material.
AUTEURS
OpenSSH est dérivé de la version originale et libre ssh 1.2.12 par Tatu Ylonen. Aaron Campbell, Bob Beck, Markus Friedl, Niels Provos, Theo de Raadt et Dug Song ont corrigé de nombreux bugs, ré-ajouté des nouvelles fonctionnalités et créé OpenSSH. Markus Friedl a contribué au support des versions 1.5 et 2.0 du protocole SSH. |
TRADUCTION FRANÃAISE
Laurent Gautrot <l dot gautrot at free dot fr> 25/10/2002. Mise à jour par Ãric Piel <eric dot piel at tremplin-utc dot net> 14/03/2005. |
ssh(1) |