Linux |
CentOS 5.3 |
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xdvi(1) |
xdvi − Afficheur de fichiers DVI pour le système X Window |
xdvi [+[page]] [−s shrink] [−S density] [−nocolor] [−nogrey] [−gamma g] [−install] [−noinstall] [−p pixels] [−margins dimen] [−sidemargin dimen] [−topmargin dimen] [−offsets dimen] [−xoffset dimen] [−yoffset dimen] [−paper papertype] [−altfont font] [−nomakepk] [−mfmode mode-def[:dpi]] [−editor editor] [−sourceposition line[:col][ ]filename] [−nofork] [−l] [−rv] [−expert] [−shrinkbuttonn shrink] [−mgs[n] size] [−warnspecials] [−hush] [−hushchars] [−hushchecksums] [−safer] [−fg color] [−bg color] [−hl color] [−bd color] [−cr color] [−bw width] [−display host:display] [−geometry geometry] [−icongeometry geometry] [−iconic] [−font font] [−keep] [−copy] [−thorough] [−wheelunit pixels] [−dvipspath path] [−debug bitmask] [−version] dvi_file |
xdvi est un programme qui fonctionne dans le système X window. Il est utilisé pour prévisualiser les fichiers dvi produits par tex(1). Ce programme est capable d’afficher le fichier avec un facteur d’échelle (entier) et dispose aussi d’une « loupe » qui permet de voir momentanément une partie de l’image à l’échelle normale. Avant d’afficher quoi que ce soit, il vérifie si le fichier dvi a changé depuis le dernier affichage. Si tel est le cas, xdvi se réinitialisera pour le nouveau fichier dvi . Pour cette raison, il faudrait éviter d’exposer tout ou partie de la fenêtre de xdvi quand TeX fonctionne. Cette fonctionnalité vous permet de visualiser plusieurs versions du même fichier en ne lançant xdvi qu’une fois. En plus des touches du clavier, xdvi permet de se déplacer dans le fichier grâce à des boutons placés sur le côté droit de la fenêtre, ceux-ci ayant la même fonction qu’une séquences de touches. |
En plus de pouvoir indiquer le fichier dvi (avec l’extension .dvi ou non), xdvi accepte les options suivantes sur sa ligne de commande. Si l’option commence par un ‘+’ au lieu d’un ‘−’, l’option retrouve sa valeur par défaut. Ces options peuvent être données via les noms de ressources donnés entre parenthèses dans la description de chacune d’elles. |
+page |
Spécifie la première page à afficher. Si + n’est pas suivi d’un nombre, la dernière page est utilisée ; la première page est la valeur par défaut. |
−altfont police |
(.altFont) Déclare une police par défaut en remplacement lorsqu’une police du fichier dvi ne peut être trouvée. Ceci est utile, par exemple, avec les polices PostScript <tm>. |
−background couleur |
(.background) Détermine la couleur de fond. Ãquivalent à -bg. |
−bd couleur |
(.borderColor) Détermine la couleur du bord de la fenêtre. |
−bg couleur |
(.background) Détermine la couleur de fond. |
−bordercolor couleur |
Ãquivalent à -bd. |
−borderwidth largeur |
(.borderWidth) Spécifie la largeur du bord de la fenêtre. Ãquivalent à -bw. |
−bw largeur |
(.borderWidth) Spécifie la largeur du bord de la fenêtre. |
−copy |
(.copy) Utilisez toujours l’opération copy lors de l’affichage des caractères. Cette option peut être nécessaire pour un fonctionnement correct sur un affichage couleur, mais les caractères barrés seront incorrects. Si l’anti-crénelage en niveaux de gris est utilisé, l’option −copy désactivera l’utilisation des plans couleur et n’affichera pas correctement les caractères barrés. Voir aussi −thorough. |
−cr couleur |
(.cursorColor) Détermine la couleur du curseur. La couleur par défaut est celle du bord de la page. |
−debug bitmask |
(.debugLevel) Si elle est différente de zéro, cette option affiche des informations de débogage additionnelles sur la sortie standard. Le masque de bits devrait être donné sous la forme d’un nombre décimal. Les valeurs des bits sont définies dans le fichier source xdvi.h. |
−density densité |
(.densityPercent) Détermine la densité utilisée lors de la mise à l’échelle des « bitmaps » pour les polices. Plus la valeur sera grande, plus claire sera la police. La valeur par défaut est 40. Si l’affichage est en niveaux de gris, cette option est inopérante ; utilisez −gamma à la place. Voir aussi la touche ‘S’. Ãquivalent à −S. |
−display hôte:écran |
Spécifie l’hôte et l’écran à utiliser pour l’affichage du fichier dvi file. Par défaut ceci est obtenu à partir de la variable d’environnement DISPLAY. |
−dvipspath chemin |
(.dvipsPath) Utilise la commande path en tant que programme dvips pour l’impression. Par défaut on utilise dvips. |
−editor éditeur |
(.editor) Spécifie l’éditeur à invoquer pour lire le fichier source correspondant au fichier dvi . Pour plus de détails sur la marche à suivre, voir la section intitulée INFORMATIONS SOURCES SPÃCIALES |
−expert |
(.expert) Empêche l’affichage des boutons. Voir aussi la touche ‘x’. |
−fg couleur |
(.foreground) Détermine la couleur du texte (avant-plan). |
−foreground couleur |
Ãquivalent à -fg. |
−font police |
(*font) Détermine la police à utiliser pour les boutons. |
−gamma gamma |
(.gamma) Contrôle l’interpolation des couleurs pour la palette des couleurs de l’anti-crénelage en niveaux de gris. La valeur par défaut est 1,0. Pour 0 < gamma < 1, la police sera plus claire (plus proche de la couleur du fond), et pour gamma > 1, la police sera plus sombre (plus proche de la couleur d’avant-plan). Les valeurs négatives se comportent de la même façon, mais utilisent un algorithme légèrement différent. Pour les affichages couleur et en niveaux de gris ; pour les affichages monochromes, voir −density. Voir aussi la touche ‘S’. |
−geometry géométrie |
(*geometry) Spécifie la géométrie initiale de la fenêtre. |
−hl couleur |
(.highlight) Détermine la couleur du bord de la page. La valeur par défaut est celle de l’avant-plan. |
−hush |
(.Hush) Demande à xdvi de supprimer tous les messages d’avertissement possibles. |
−hushchars |
(.hushLostChars) Demande à xdvi de supprimer les messages d’avertissement concernant les références aux caractères qui ne sont pas définis dans la police. |
−hushchecksums |
(.hushChecksums) Demande à xdvi de supprimer les messages d’avertissement concernant les erreurs de « checksum » entre le fichier dvi et le fichier de police. |
−icongeometry géométrie |
(.iconGeometry) Spécifie la position initiale de l’icône. |
−iconic |
(.iconic) Demande à xdvi de démarrer icônifié. Le comportement par défaut est de démarrer avec une fenêtre ouverte. |
−install |
(.install) Si xdvi fonctionne dans un visuel PseudoColor , (par défaut) il vérifiera s’il y a un visuel TrueColor avec plus de bits par pixel, et commutera vers un tel visuel s’il existe. Sinon il utilisera le visuel courant et la palette de couleurs actuelle. Si l’option −install est sélectionnée, par contre, il utilisera aussi un visuel TrueColor avec une plus grande profondeur de pixels, s’il y en a un disponible ; sinon il installera sa propre palette de couleur sur le visuel courant. Si le visuel courant n’est pas PseudoColor, alors xdvi ne changera pas de visuel ni de palette de couleurs, quelle que soit cette option. La valeur par défaut de la ressource install est la valeur spéciale maybe. Il n’y a pas d’option +install . Voir aussi l’option −noinstall, et la section NIVEAUX DE GRIS ET LES PALETTES DE COULEURS. |
−keep |
(.keepPosition) Positionne un drapeau pour indiquer que xdvi ne devrait pas revenir en début de page quand il passe à une nouvelle page. Voir aussi la touche ‘k’. |
||
−l |
(.listFonts) Affiche la liste des polices utilisées. |
−margins dimen |
(.Margin) Spécifie la taille des marges du haut et des côtés. Cela détermine la position de début de la page à l’intérieur de la fenêtre comme suit. Si la page tient dans la fenêtre, les positionnements des marges sont ignorés. Si, même après avoir enlevé les marges de gauche, de droite, du haut et du bas, la page déborde de la fenêtre, la page sera affichée de telle sorte que les marges haute et gauche seront cachées, et normalement le coin haut-gauche du texte sera en haut à gauche de la fenêtre. La dimension devrait être un nombre décimal qui peut être suivi par toute abréviation de deux lettres d’unités acceptées par TeX (pt, pc, in, bp, cm, mm, dd, cc, ou sp). Par défaut, l’unité sera en (pouces) [NDT : un pouce vaut 2,54 cm]. −sidemargin, −topmargin, et la touche ‘M.’ |
−mfmode mode-def[:dpi] |
(.mfMode) Spécifie une chaîne de caractères mode-def qui peut être utilisée lors de la recherche des polices (voir ENVIRONNEMENT, plus bas). Généralement, si vous changez le mode-def, il faut aussi changer la taille de police en une valeur appropriée pour ce mode. Pour ce faire, ajoutez « : » et la valeur en points par pouce ; par exemple, −mfmode ljfour:600. Cette valeur prévaudra sur celle donnée par la ressource pixelsPerInch ou l’argument −p de la ligne de commande. Le mode metafont est aussi passé à metafont lors de la création automatique de polices. Par défaut, la valeur est cx:300. |
−mgs taille |
Ãquivalent à −mgs1. |
−mgs[n] taille |
(.magnifierSize[n]) Spécifie la taille de la fenêtre à utiliser pour la « loupe » associée au bouton n. La taille peut être donnée par un entier (indiquant que la loupe doit être carrée), ou sous la forme largeurxhauteur. Voir la section ACTIONS DE LA SOURIS. Les valeurs par défaut sont 200x150, 400x250, 700x500, 1000x800, et 1200x1200. |
−nocolor |
(.color) Désactive l’utilisation de couleurs spéciales. Cette option peut être basculée avec la touche ‘C’. (Pour cette option, la signification de la ressource correspondante est inversée : −nocolor correspond à color:off; +nocolor à color:on.) |
−nofork |
(.fork) Quand l’argument −sourceposition est utilisé et qu’il n’y a aucune instance appropriée de xdvi déjà lancée, le comportement par défaut de xdvi est de se lancer en tâche de fond (comme s’il était un démon). A contrario, cet argument le fait se lancer en tâche normale. Ceci est utile pour le débogage ou quand xdvi est lancé par des macros incorrectes d’ emacs . Si aucun argument −sourceposition n’est spécifié, cette option n’a aucun effet. (Pour cette option, la signification de la ressource correspondante est inversée : −nofork correspond à fork:off; +nofork à fork:on.) |
−nogrey |
(.grey) Désactive l’utilisation de l’anti-crénelage en niveaux de gris lors de l’impression de « bitmaps » réduits. (Pour cette option, la signification de la ressource correspondante est inversée : −nogrey correspond à grey:off; +nogrey à grey:on.) Voir aussi la touche ‘G’. |
−noinstall |
(.install) Empêche le comportement par défaut qui consiste à passer à un visuel TrueColor s’il y en a un disponible avec plus de bits par pixel que le visuel courant. Cette option correspond à la ressource install:off. Il n’y a pas d’option +noinstall . Voir aussi −install, et la section NIVEAUX DE GRIS ET PALETTES DE COULEURS. |
−nomakepk |
(.makePk) Désactive la création automatique de fichiers de police qui ne peuvent être trouvés par d’autres moyens. (Pour cette option, la signification de la ressource correspondante est inversée : −nomakepk correspond à makePk:off; +nomakepk à makePK:on.) |
−offsets dimen |
(.Offset) Spécifie les tailles des décalages horizontaux et verticaux de la sortie sur la page. Par un décret du Projet « Stanford TeX Project », l’origine par défaut de la page de TeX est toujours 1 pouce plus bas et à droite du coin haut-gauche de là , même quand la taille de papier utilisée n’est pas un standard américain. Par conséquent les décalages par défaut sont d’un pouce. L’argument dimen devrait être un nombre décimal qui peut être suivi par toute abréviation de deux lettres d’unités acceptées par TeX (pt, pc, in, bp, cm, mm, dd, cc, ou sp). Par défaut, l’unité sera en (pouces ) [NDT : un pouce vaut 2,54 cm]. Voir aussi −xoffset et −yoffset. |
−p pixels |
(.pixelsPerInch) Définit la taille des polices en pixels par pouce. La valeur par défaut est de 300. Cette option est fournie seulement pour la compatibilité ascendante ; il est préférable de spécifier la taille des polices en donnant le mode de Metafont en même temps ; voir l’option −mfmode . |
−paper type de papier |
(.paper) Spécifie la taille de la page une fois imprimée. Elle peut être donnée sous la forme largeurxhauteur, suivie optionnellement par une unité où largeur et hauteur sont des nombres décimaux donnant respectivement la hauteur et la largeur du papier, et l’unité est une abréviation de deux lettres acceptée par TeX (pt, pc, in, bp, cm, mm, dd, cc, ou sp). Par défaut, l’unité sera en (pouces) [NDT : un pouce vaut 2,54cm]. D’autres synonymes peuvent être utilisés : us (8.5x11 pouces), legal (8.5x14 pouces), foolscap (13.5x17 pouces), tout comme les tailles ISO a1-a7, b1-b7, c1-c7. Chacune a de plus une variante paysage [NDT : « rotated » en anglais] : usr (11x8.5 pouces), a1r-a7r, etc. La taille par défaut est de 8,5 x 11 pouces. |
−rv |
(.reverseVideo) Affiche la page en blanc sur fond noir, Ã l’inverse de l’affichage usuel. |
−s réduction |
(.shrinkFactor) Définit le facteur de réduction initial. La valeur par défaut est 3. Si réduction est donnée nulle, le facteur de réduction est calculé de façon que la page tienne dans la fenêtre (comme si la touche « s » avait été frappée sans donner de nombre). |
−S densité |
(.densityPercent) Ãquivalent à −density, q.v. |
−safer |
(.safer) Cette option active toutes les options de sécurité disponibles ; elle est prévue pour l’utilisation de xdvi par un navigateur qui a obtenu un fichier dvi ou TeX depuis un autre site. Dans le cas présent, cette option est acceptée mais elle n’a aucun effet puisque xdvi a été compilé sans le support pour les commandes spéciales de PostScript. |
−shrinkbuttonn réduction |
(.shrinkButtonn) Spécifie que le nième bouton de changement du facteur de réduction devra le changer au facteur réduction. Ceci est utile, par exemple, lorsqu’on utilise des polices 600 dpi ([NDT : dpi = points par pouce]), puisque dans ce cas, réduire d’un facteur 4 n’est pas suffisant. Ici n peut être un nombre de 1 à 3 (dans le positionnement par défaut, le bouton « pleine taille » ([NDT : « Full size »]) n’est pas affecté par ces options). Si les boutons sont personnalisés, des valeurs plus grandes de n (jusqu’à 9) peuvent être utilisées. |
−sidemargin dimen |
(.sideMargin) Spécifie la marge de côté (voir l’option −margins). |
−sourceposition ligne[:col][ ]nom de fichier |
(.sourcePosition) Cette option demande à xdvi de chercher dans le fichier dvi la position correspondant à la ligne indiquée (et, optionnellement, la colonne) dans le fichier source .tex, et de la signaler en entourant le texte correspondant d’un rectangle de couleur forte (voir l’option −hl ) De plus, quand xdvi est lancé avec cet argument (et que l’option −nofork est inactive), il s’arrêtera immédiatement : s’il trouve une autre instance de xdvi affichant fichier_dvi , il fera passer cette fenêtre en avant-plan en déplaçant l’affichage à la position donnée du fichier dvi ; sinon il lancera sa propre instance en tâche de fond. Cette option requiert que le fichier fichier_dvi soit préparé avec des informations sources spéciales. Voir la section INFORMATIONS SOURCES SPÃCIALES pour plus de détails. |
−thorough |
(.thorough) xdvi s’assure normalement que les caractères barrés, par exemple \notin) sont affichés correctement. Sur des écrans monochromes, cela est toujours possible en utilisant une opération logique, soit et soit ou. Sur un écran couleur, en revanche, cela peut demander deux opérations, une pour positionner les bits appropriés, et une autre pour effacer les autres. Si c’est la cas, xdvi utilisera alors par défaut l’opération copy qui ne traite pas correctement les caractères barrés. L’option −thorough choisit une méthode plus lente, mais correcte. Voir aussi −copy. |
−topmargin dimen |
(.topMargin) Spécifie les marges haute et basse (voir −margins). |
−version |
Affiche la version de xdvi. |
−warnspecials |
(.warnSpecials) Demande à xdvi d’afficher les messages d’avertissement pour les chaînes de caractères \speciales qu’il ne peut traiter. |
−wheelunit pixels |
(.wheelUnit) Définit le déplacement en pixels de l’image vers le haut et le bas à effectuer lors d’une rotation de la molette de la souris. Si ce nombre est zéro cela désactivera la molette. La valeur par défaut est de 80. |
−xoffset dimen |
(.xOffset) Spécifie la taille du décalage horizontal de la sortie sur la page. Voir −offsets. |
−yoffset dimen |
(.yOffset) Spécifie la taille du décalage vertical de la sortie sur la page. Voir -offsets. |
xdvi reconnaît les touches suivantes si elles sont utilisées dans sa fenêtre. Chacune d’elles peut être précédée par un nombre (positif ou négatif), dont l’interprétation dépendra de la touche frappée. De plus, les touches « Début », « Page précédente », « Page suivante », et les touches « flèches » sont synonymes des touches ‘^’, ‘b’, ‘f’, ‘l’, ‘r’, ‘u’, et ‘d’ , respectivement. Les touches données ici sont celles que xdvi assigne par défaut. Elles peuvent être changées--voir la section PERSONNALISATION, plus bas. Le nom apparaissant entre crochets au début des définitions de touches qui suivent est celui qui est assigné à l’action associée à utiliser quand vous les personnalisez. Les utilisateurs qui ne personnalisent pas les définitions de touches peuvent ne pas tenir compte des ces noms. |
q |
[quit()] Quitte le programme. Control-C et control-D ont le même effet. |
||
n |
[forward-page()] Déplace jusqu’à la page suivante (ou jusqu’à la nème page suivant celle en cours, si un nombre est donné). Les synonymes sont ‘f’, « Entrée », et saut de ligne. |
||
Espace |
[down-or-next()] Déplace vers le bas de deux tiers de fenêtre, ou à la page suivante si l’on est déjà en bas de la page. |
||
p |
[back-page()] Déplace à la page précédente (ou de n pages en arrière si un nombre a été donnée). Les synonymes sont ‘b’ et control-H. |
||
Suppr |
[up-or-previous()] Déplace vers le haut de deux tiers de fenêtre, ou à la page précédente si l’on est déjà en haut de la page. La touche « Retour en arrière » a le même effet. |
||
g |
[goto-page()] Déplace à la page dont le numéro est donné. Initialement, la première page est considérée comme la page numéro 1, mais cela peut être changé avec la touche ‘P’ décrite plus bas. Si aucun numéro de page n’est donné c’est la dernière page qui est sélectionnée. |
||
P |
[declare-page-number()] « Cette page est la page numéro n. » Ceci peut être utilisé pour que la touche ‘g’ se réfère à des numéros de pages réels plutôt qu’à des numéros de page absolus. |
Control−L |
[forward-page(0)] Réaffiche la page courante. |
^ |
[home()] Se déplace jusqu’à la position « début » de la page. Il s’agit normalement du coin en haut à gauche de la page, en tenant compte des marges fixées par l’option −margins , décrite plus haut. |
||
u |
[up()] Déplace vers le haut de deux tiers de fenêtre. |
||
d |
[down()] Déplace vers le bas de deux tiers de fenêtre. |
||
l |
[left()] Déplace vers la gauche de deux tiers de fenêtre. |
||
r |
[right()] Déplace vers la droite de deux tiers de fenêtre. |
||
c |
[center()] Déplace la page de façon que le point sous le curseur soit déplacé au centre de la fenêtre. Le curseur est aussi positionné au centre. |
||
M |
[set-margins()] Spécifie les marges de façon que le point sous le curseur soit le coin haut gauche du texte dans la page. Notez que cette commande ne bouge pas l’image. Pour plus de détails sur l’usage des marges, voir l’option −margins . |
Control−P |
Affiche une nouvelle fenêtre pour permettre à xdvi d’imprimer le fichier dvi ou plusieurs pages de celui-ci. La fenêtre ouverte ne demande pas de commentaires particuliers, mais la fenêtre montrant l’état d’avancement de dvips accepte l’action de certaines touches qui ne sont pas évidentes. Dans cette seconde fenêtre Control−C est équivalent à un clic sur le bouton Annuler , « Entrée » est équivalent à un clic sur le bouton Fermer , et Control−S et Control−Q sélectionnent et désélectionnent, respectivement, l’option qui détermine si la fenêtre d’impression doit rester ouverte après la fin du travail de dvips . |
s |
[set-shrink-factor()] Met le facteur de réduction à la valeur donnée. Si aucun nombre n’a été donné, le plus petit facteur de réduction qui fasse que la page entière tienne dans la fenêtre est utilisé (Les marges sont ignorées lors de ce calcul). |
||
S |
[set-density()] Spécifie le facteur de densité à utiliser lors des réduction des « bitmaps ». La valeur devrait être un entier entre 0 et 100 ; les valeur élevées produisent des caractères plus fins. Si le mode d’échelle en niveaux de gris est en action, cette commande change plutôt la valeur de gamma. La nouvelle valeur de gamma est le nombre donné divisé par 100 ; les valeurs négatives sont autorisées. |
||
R |
[reread-dvi-file()] Demande que le fichier dvi soit relu. Ceci vous permet de visualiser plusieurs versions du même fichier en ne lançant xdvi qu’une fois. |
||
k |
[set-keep-flag()] Normalement quand xdvi change de page, il se positionne aussi au début de la page. La touche ‘k’ bascule un drapeau « maintenir la position » qui, quand il est levé, assure que la position est gardée lors des changements de page. ‘0k’ et ‘1k’ baisse et lève ce drapeau, respectivement. Voir aussi l’option −keep . |
||
x |
[set-expert-mode()] Bascule en mode expert (dans lequel aucun bouton n’est affiché). ‘0x’ et ‘1x’ permettent aussi de sortir et d’entrer dans ce mode, respectivement. Voir aussi l’option −expert . |
||
G |
[set-greyscaling()] Cette touche bascule l’utilisation de l’anti-crénelage en niveaux de gris lors d’affichage de « bitmaps » réduits. De plus les séquences de touches ‘0G’ et ‘1G’ la désactivent et l’activent, respectivement. Voir aussi l’option −nogrey . |
||
C |
[set-color()] Cette touche bascule l’utilisation de couleurs spéciales. Les séquences de touches ‘0C’ et ‘1C’ désactivent et activent l’utilisation de couleurs spéciales, respectivement. Voir aussi l’option −nocolor . |
Si le facteur de réduction est fixé à un nombre différent de un, un clic de l’un des boutons de la souris provoquera l’affichage d’une loupe grossissante qui montrera l’image non réduite au voisinage de la position de la souris. Cette sous-fenêtre disparaîtra dès que le bouton est relâché. Les différents boutons de la souris produisent des fenêtres de tailles différentes comme indiqué par l’option −mgs . Tout déplacement de la souris en maintenant le bouton appuyé, déplacera la loupe grossissante. Pour avoir accès à cet outil via la personnalisation, utilisez l’action magnifier . Son argument est soit une chaîne de caractères de la forme largeurxhauteur, tout comme dans l’option de ligne de commandes −mgsn , ou l’une des chaînes de caractères suivantes *1 jusqu’à *5, qui se réfèrent à la valeur spécifiée par l’option −mgsn correspondante. Les barres de défilement (si elles sont visibles) se comportent de façon standard : appuyer sur le bouton 2 dans une barre de défilement déplace le bord haut ou gauche du curseur jusqu’à ce point, et optionnellement le fait glisser; presser le bouton 1 déplace l’image vers le haut ou vers la droite de la même distance que celle qu’il y a entre la position de la souris et le coin haut-gauche de la fenêtre ; presser le bouton 3 déplace l’image vers le bas ou vers la gauche de la même distance. L’image peut aussi être déplacée en maintenant la touche shift et un bouton de la souris appuyés. La combinaison Shift-bouton 1 n’autorise que le déplacement vertical et Shift-bouton 3 le déplacement horizontal et Shift-bouton 2 permet les deux. Pour accéder à ces actions via la personnalisation, utilisez l’action drag . Cette action prend un paramètre, les caractères « | », « - », ou « + », indiquant un déplacement vertical, horizontal ou les deux. La molette de souris est prise en compte : les mouvements de la molette déplacent l’image vers le haut ou le bas d’un nombre de pixels fixé par l’option −wheelunit . Pour accéder à ces actions via la personnalisation, utilisez l’action wheel . Cette action prend un paramètre, donnant l’amplitude du déplacement de l’image. Si le paramètre contient un point décimal, la distance est donnée en unité de molette, sinon elle est donnée en pixels. |
Les actions suivantes ne sont liées à aucune touche, mais sont disponibles si l’on utilise la personnalisation. |
shrink-to-dpi() |
Cette action prend un argument (obligatoire). Elle fixe le facteur de réduction à un entier pour utiliser des polices de caractères avec le nombre de points par pouce spécifié par l’argument. Si xdvi utilise des polices ayant p points par pouce et que l’argument de shrink-to-dpi est n, alors le facteur de réduction correspondant est le quotient p/n, arrondi au plus proche entier. |
Les actions assignées aux touches et au bouton de la souris peuvent être changées en donnant à la ressource mainTranslations une chaîne de traductions comme définie dans la documentation de la boîte à outil X. Les actions devraient être sous le forme décrite dans les sections TOUCHES et ACTIONS DE LA SOURIS. Les actions assignées aux touches n’ont en général pas d’arguments, ou ceux-ci servent à remplacer un nombre tapé immédiatement avant la touche d’action. Les touches 0−9 et le tiret de césure ne peuvent être réassignées, puisqu’elles sont utilisées pour entrer les nombres. Certaines actions peuvent prendre des arguments spéciaux, comme suit. L’argument de goto-page peut être la lettre ‘e’, ce qui indique que le déplacement doit se faire jusqu’à la fin du document. L’argument de set-shrink-factor peut être la lettre ‘a’, ce qui indique que le facteur de réduction doit être fixé à la plus petite valeur permettant à la page de tenir dans la fenêtre. Les actions up, down, left, right, up-or-previous, et down-or-next peuvent prendre un nombre décimal comme argument, qui indique de quelle fraction de fenêtre le mouvement doit s’effectuer (au lieu des deux tiers). Enfin, pour les actions de basculement d’un drapeau, telles que set-keep-flag, l’argument peut être la lettre ‘t’, qui indique que l’action devrait basculer le drapeau quel que soit le nombre qui a été tapé récemment. Les actions de la souris devraient se référer seulement aux événements ButtonPress (par exemple <Btn1Down>:magnifier(*1)). Les événements de déplacement et de relâchement correspondants seront alors traités de façon interne. Une action assignée à une touche peut aussi l’être à un événement de souris, mais pas l’inverse. En général les chaînes de traduction devraient commencer par « #override », pour indiquer que les actions assignées par défaut aux touches et aux boutons de la souris ne doivent pas être détruites. Quand des touches ou des boutons de la souris impliquant des modificateurs (comme Ctrl ou Shift) sont personnalisés et leurs versions non modifiées aussi, la version modifiée doit être personnalisée en premier, par exemple : |
XDvi.mainTranslations: #override \ Ctrl<Btn1Down>: magnifier(*3)\n\ Shift<Btn1Down>: magnifier(*2)\n\ <Btn1Down>: magnifier(*1) |
Comme xdvi a besoin de capturer les événements de déplacements du pointeur et que le mécanisme de traitement de la boîte à outils X [NDT : X Toolkit en anglais] ne peut pas combiner les évènements de déplacements et de double-cliques en même temps, il n’est pas possible de spécifier des actions liées aux double-cliques dans les personnalisations de xdvi . Pour plus d’informations sur ceci et d’autres aspects des traductions, voir la documentation « X Toolkit Intrinsics documentation ». Il n’y a aucune option de ligne de commandes pour spécifier la ressource mainTranslations puisque changer celle-ci sur la ligne de commande serait trop complexe. Par contre, voyez la section EXEMPLES DE PERSONNALISATION pour plus d’informations sur la spécification de ressource en vue de test en utilisant l’option de ligne de commandes −xrm . Le support de souris à molette est contrôlé par la ressource wheelTranslations . Généralement la seule action utilisée par cette ressource devrait être wheel. La valeur par défaut est « <Btn4Down>:wheel(-1.)\n<Btn5Down>:wheel(1.) ». Comme cette ressource est implémentée différemment des autres, elle ne devrait pas commencer par « #override » ; quand une valeur est spécifiée pour cette ressource, toutes les actions de la molette devraient être mentionnées. Les noms des boutons et des actions peuvent aussi être personnalisés de façon similaire. Dans ce cas, la ressource buttonTranslations devrait être une chaîne de caractères décrivant le nom du bouton et l’action associée. La chaîne de caractères est formée de sous-chaînes séparées par le caractère de fin de ligne (‘\n’), chacune décrivant un bouton. Chaque sous-chaîne est formée du nom du bouton suivi de « : » et une suite d’actions à effectuer lors de l’activation du bouton. à la différence des actions déclenchées par une touche, une action associée à un bouton devrait fournir un argument (si cela a un sens). La chaîne de caractères formant le nom du bouton peut contenir une indication couleur si elle est insérée dans une séquence d’échappement aux moyens de l’anti-slash ([NDT : ou backslash]) (‘\’). Elle peut aussi contenir des séquences spéciales liées aux options de la ligne de commande −shrinkbuttonn. Les caractères ‘$#’ sont remplacés par l’argument de l’option −shrinkbutton correspondante (si elle est présente). S’il n’y a pas d’option −shrinkbutton correspondante, la valeur est sélectionnée dans la liste des actions qui doit alors contenir au moins une action set-shrink-factor ou shrink-to-dpi . De même la séquence de caractères ‘$%’ est remplacée par la valeur du facteur de réduction (en pourcents) déterminé comme ci-dessus. Pour que l’option −shrinkbutton affecte un bouton donné, la chaîne de caractères du nom doit contenir une des séquences suivantes ‘$#’, ‘$%’, ou ’$_’. La dernière chaîne indique que l’option −shrinkbutton doit affecter un bouton sans qu’aucun nombre n’apparaisse dans le nom du bouton (le ‘$_’ n’apparaîtra pas dans le nom). Certaines ressources sont fournies pour permettre la personnalisation de la géométrie des boutons de commande et le timing de la fenêtre lors de son apparition quand dvips traite un requête d’impression. Ils ne sont pas modifiable par les options de la ligne de commande autrement que par l’option −xrm . Toutes ces ressources prennent des valeurs entières. |
buttonSideSpacing |
Le nombre de pixels à placer de chaque côté du bouton. La valeur par défaut est 6. |
buttonTopSpacing |
Le nombre de pixels entre le bouton le plus haut et le bord de la fenêtre. La valeur par défaut est 50. |
buttonBetweenSpacing |
Le nombre de pixels entre les boutons. La valeur par défaut est 20. |
buttonBetweenExtra |
Le nombre de pixels d’espace additionnel à insérer si la ressource buttonTranslations contient un caractère de fin de ligne supplémentaire. La valeur par défaut est 50. |
buttonBorderWidth |
La largeur du bord des boutons. La valeur par défaut est 1. |
dvipsHangTime |
Le temps, en millisecondes, pendant lequel la fenêtre du « processus d’impression Xdvi » persistera après la fin du traitement d’une requête d’impression par dvips . La valeur par défaut est 700 (0,7 seconde). Si cette valeur est négative ou nulle, la fenêtre restera ouverte jusqu’à ce que l’utilisateur la ferme. |
dvipsFailHangTime |
Même rôle que dvipsHangTime, sauf qu’elle s’applique si dvips retourne un état indiquant une erreur. La valeur par défaut est 3000 (3 secondes). |
Certains utilisateurs préfèrent que la fenêtre défile progressivement quand ils pressent les touches flèches, plutôt qu’un déplacement de grande amplitude. Pour spécifier ce type de défilement, la ressource suivante peut être utilisée. |
XDvi.mainTranslations: #override \ <Key>Up:up(.01)\n\ <Key>Down:down(.01)\n\ <Key>Left:left(.01)\n\ <Key>Right:right(.01) |
Pour spécifier la ressource mainTranslations en vue de faire des test, utilisez l’option de ligne de commande −xrm fournie par le « X toolkit ». Par exemple, |
xdvi −xrm ’XDvi.mainTranslations: #override "z":quit()’ ... |
or |
xdvi −xrm ’XDvi.mainTranslations: #override <Key>z:quit()’ ... |
spécifie que l’appui sur la touche ‘z’ provoque l’arrêt de xdvi. Cette méthode marche aussi pour d’autres ressources. |
Si les fichiers dvi sont préparés correctement, xdvi est capable d’appeler un éditeur à l’endroit du fichier correspondant à tout point donné dans la sortie (« rechercheinverse »). Il peut aussi être utilisé pour aller au point du fichier dvi correspondant à une ligne donnée (et optionnellement à une colonne) dans un fichier source donné (« rechercheavant »). Ces deux possibilités requièrent que la version de TeX utilisé pour produire le fichier dvi soit compilé avec le support des « informations sources spéciales », et que l’argument −src−specials soit utilisé sur la ligne de commande lors de l’exécution de TeX. (Certains paquets de macros adéquats peuvent aussi suffire pour cette fonctionnalité. En fait, les informations de numéros de colonnes ne sont fournis dans aucune version de TeX, elles doivent l’être par un paquet de macros. En effet les informations de numéros de colonne rendraient le fichier dvi trop gros; seules des applications très spécialisées en ont besoin). Recherche inverse . La recherche inverse est faite en se déplaçant à la souris jusqu’à la position désirée sur la page affichée par xdvi, et en appuyant alors sur le bouton 1 et la touche Control du clavier. à chaque utilisation de cette commande, un nouvelle instance de l’éditeur est invoquée (la commande de l’éditeur peut être un programme tel que emacsclient, par exemple, qui passe l’information à une instance d’un éditeur qui est déjà lancée). L’éditeur est spécifié par l’option de ligne de commande −editor , la ressource .editor ou les variables d’environnement XEDITOR, VISUAL, ou EDITOR ; la première de ces possibilités détermine l’éditeur à appeler. Si aucune n’est donnée, l’éditeur Unix vi est utilisé. La valeur est une chaîne de caractères qui est passée en tant que commande shell dans laquelle les occurrences de « %f » sont remplacées par le nom du fichier, les occurrences de « %l » sont remplacées par le numéro de ligne dans le fichier et (si cela est géré), les occurrences de « %c » sont remplacées par le numéro de colonne dans la ligne. Si aucune occurrence de « %f » n’apparaît dans la chaîne, la chaîne « "+%l%f" » est ajoutée à la fin de la chaîne. Si l’éditeur a été spécifié par les variable d’environnement VISUAL ou EDITOR la chaîne «xterm -e» est ajoutée au début de la chaîne de caractères ; si l’éditeur a été spécifié par une autre moyen, la chaîne doit être donnée sous la forme d’une commande shell qui est capable d’ouvrir une fenêtre X contenant un éditeur. Pour faciliter le débogage, la combinaison Ctrl bouton 2 trace des rectangles autour du premier symbole ou règle dans un fichier qui correspond à la ligne du source identifié par les informations spéciales de source. De plus, la combinaison Ctrl bouton 3 tracera de même des rectangles autour de tous les symboles et règles dans le fichier. Ces rectangles sont tracés dans la couleur spécifiée par la couleur de mise en valeur (l’option de ligne de commande −hl ou la ressource .highColor ). De plus les symboles et règles, certains symboles spéciaux de Postscript peuvent aussi être encadrés (ceux fournissant un cadre). Le fichier à éditer est recherché en premier lieu dans le répertoire contenant le fichier dvi , puis dans le chemin spécifié par les variables d’environnement XDVISOURCES ou TEXINPUTS. Recherche avant. La recherche avant est invoquée sur la ligne de commande (typiquement un éditeur de texte) en spécifiant l’argument −sourceposition. Le fichier dvi principal fichier_dvi est spécifié comme à l’habitude. « Recherche avant » signifie que xdvi essaiera d’ouvrir la page du fichier fichier_dvi correspondant au numéro de ligne donné (et, optionnellement, au numéro de colonne) dans le fichier .tex source nom_de_fichier, et mettra en lumière la position trouvée en traçant un rectangle dans la couleur highlight (voir l’option −hl) autour du texte correspondant. De plus l’option −sourceposition demande à xdvi de fonctionner en mode client. « Mode client » signifie que si une autre instance de xdvi précédemment lancée sur cet affichage X visualise le même fichier fichier_dvi, une nouvelle instance lancée avec l’option -sourceposition notifiera à l’instance déjà en fonctionnement d’effectuer la recherche avant puis s’arrêtera. Si une telle instance de xdvi ne peut être trouvée, xdvi démarrera une nouvelle instance en tâche de fond. Dans les deux cas, quand xdvi fonctionne en mode client, il s’arrête immédiatement. Ceci est utile aux programmes (tels que des éditeurs de texte) qui peuvent lancer xdvi en mode client pour se déplacer à un position précise du fichier dvi correspondant à la position courante du curseur dans le fichier .tex sans que l’utilisateur n’ait besoin de fermer la fenêtre de xdvi pour continuer à éditer le fichier. (Notez, par contre, que si l’argument −nofork est donné sur la ligne de commande, ou que la ressource correspondante est spécifiée, le fonctionnement en mode client est un peu différent car xdvi ne se lancera pas en tâche de fond si il n’y a pas d’instance déjà lancée). L’argument nom_de_fichier doit correspondre au nom de fichier utilisé pour les information spéciales de source dans le fichier dvi . L’espace précédent nom_de_fichier est facultatif ; il n’est nécessaire que pour éviter toute ambiguïté si nom_de_fichier commence par un chiffre ou deux points (« : »). Notez que l’argument doit être encadré de guillemets simples (« ’ »), si l’espace est utilisé pour empêcher à l’interpréteur de commandes d’interpréter cet espace comme un séparateur d’argument. Les information spéciales de source dans le fichier dvi doivent être dans l’un des formats suivants : |
src:ligne[ ]nom_de_fichier src:ligne:col[ ]nom_de_fichier src:ligne src:ligne:col src::col |
Si nom_de_fichier ou ligne est omis, la valeur la plus récente est utilisée. La première information spéciale de source de chaque page doit être dans l’une des deux premières formes, de façon que les valeurs par défaut ne soit pas héritées d’une page à l’autre. |
Quand xdvi reçoit un signal SIGUSR1 il relit le fichier dvi. |
Les informations spéciales de couleur gérées par xdvi sont les mêmes que celles de dvips, de façon que le paquet LaTeX color fonctionne avec xdvi. Reportez-vous à la documentation du paquet LaTeX color pour plus de détails sur leur utilisation, et aussi au fichier dvips.tex de documentation dvips pour plus de détails sur le syntaxe et la sémantique des informations spéciales de couleur. Le support des informations spéciales de couleur inclut la même liste de couleurs prédéfinies que dvips, c’est-à -dire Apricot, Aquamarine, Bittersweet, Black, Blue, BlueGreen, BlueViolet, BrickRed, Brown, BurntOrange, CadetBlue, CarnationPink, Cerulean, CornflowerBlue, Cyan, Dandelion, DarkOrchid, Emerald, ForestGreen, Fuchsia, Goldenrod, Gray, Green, GreenYellow, JungleGreen, Lavender, LimeGreen, Magenta, Mahogany, Maroon, Melon, MidnightBlue, Mulberry, NavyBlue, OliveGreen, Orange, OrangeRed, Orchid, Peach, Periwinkle, PineGreen, Plum, ProcessBlue, Purple, RawSienna, Red, RedOrange, RedViolet, Rhodamine, RoyalBlue, RoyalPurple, RubineRed, Salmon, SeaGreen, Sepia, SkyBlue, SpringGreen, Tan, TealBlue, Thistle, Turquoise, Violet, VioletRed, White, WildStrawberry, Yellow, YellowGreen, YellowOrange. Il est à noter qu’il faut respecter la casse de ces noms. Pour l’instant les macros \colorbox et \fcolorbox ne sont pas gérées. |
La fonction d’anti-crénelage en niveaux de gris de xdvi ne sera pas optimale si l’affichage ne dispose pas de suffisamment de couleurs. Ceci peut arriver si d’autres applications monopolisent une grande partie de la palette de couleurs (même si elles sont icônifiées). Si cela arrive, xdvi affiche un message d’erreur et déclenche l’option -copy . Il en résulte un mauvais rendu des caractères gras ; l’affichage peut aussi être d’une piètre qualité si le nombre de couleurs disponibles est très faible. Ce genre de problème arrive généralement sur des affichages qui allouent huit bits de mémoire vidéo par pixel. Pour voir combien de bits par pixel sont utilisés par votre affichage, tapez xwininfo dans un fenêtre xterm et cliquez dans la fenêtre racine quand cela vous sera demandée. L’entrée « Profondeur : » [NDT : « Depth: » en anglais] vous donnera alors le nombre de bits par pixel. Les affichages utilisant au moins quinze bits par pixel sont typiquement des visuels TrueColor qui n’ont pas ce problème puisque leur palette de couleur est allouée de façon permanente et est disponible pour toutes les applications. (La classe de visuel est aussi affichée par xwininfo). Pour plus d’informations sur les classes de visuels, reportez-vous à la documentation du système X Window. Pour contourner ce problème on peut soit (a) utiliser plus de bits par pixel (ceci requerra plus de mémoire vidéo ou le remplacement de cette dernière), soit (b) fermer les autres application utilisant une bonne partie de la palette de couleur et ensuite redémarrer xdvi, ou (c) lancer xdvi avec l’option −install . Netscape est une application qui est souvent la cause de ce problème. Dans ce cas il y a deux alternatives pour remédier à la situation. On peut utiliser « netscape-install » pour que Netscape installe une palette de couleurs privée. Cela peut induire des changements de couleurs bizarre quand la souris est déplacée à une autre fenêtre. Ou on peut utiliser « netscape-ncols220 » pour limiter Netscape à un nombre réduit de couleurs. Un nombre plus petit de couleurs assurera que les autres applications auront plus de couleurs à leur disposition, mais aussi dégradera la qualité des couleurs dans la fenêtre de Netscape . |
DISPLAY |
Spécifie quel terminal d’affichage graphique utiliser. |
TEXMF |
Indique le répertoire racine de l’arborescence TeX à utiliser lors de la recherche de fichiers. Cela devrait être une liste de répertoires séparés par des « : ». Un « : » supplémentaire dans cette variable incorpore les valeurs par défaut compilées. Voir la section RECHERCHE DE FICHIERS pour plus de détails. |
XDVISIZES |
Une liste de résolution de polices séparées par des « : ». Si une police ne peut être trouvée ou mise à la taille voulue, ces tailles sont essayées en dernier recours. xdvi essaye la taille réelle de la police avant d’essayer les tailles données. Chaque résolution de police devrait être un entier positif donnant le nombre de points par pouce, ou une chaîne de caractères de la forme magstepn, où n est un nombre -9.5, -9, -8.5, ..., 8, 8.5, 9, or 9.5. La chaîne magstep peut être abrégée en n’importe laquelle de ses sous-chaînes initiales (c’est-à -dire que magstep0.5 peut être abrégé en mag0.5 ou m0.5 (mais pas en mag.5)). Les entrées magstepn signifient la valeur courante de pixels par pouce, multipliée par 1,2 à la puissance n et arrondie à l’entier le plus proche. Si la liste commence par un « : », la taille système par défaut est utilisée. Les tailles sont exprimées en points par pouce et doivent être des entiers. Les tailles par défaut sont m0 : m0.5 : m1 : m2 : m3 : m4 : m5. xdvi essaiera aussi la taille réelle de la police avant d’essayer les tailles données. |
XDVIFONTS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers de polices pk et gf . Voir la section RECHERCHE DE FICHIERS pour plus de détails. |
PKFONTS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers de polices pk et gf si XDVIFONTS n’est pas spécifiée. |
TEXPKS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers de polices pk et gf si ni XDVIFONTS ni PKFONTS ne sont spécifiées. |
TEXFONTS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers de polices pk et gf si aucune des variables XDVIFONTS, PKFONTS, et TEXPKS ne sont spécifiées. Si cette variable utilisée, elle ne devrait contenir aucun signe ‘%’ puisque xdvi l’interprète comme un caractère spécial contrairement à d’autres applications. |
XDVIVFS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers de polices virtuelles (fichiersvf ). Voir la section RECHERCHE DE FICHIERS pour plus de détails. |
VFFONTS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les polices vf si XDVIVFS n’est pas spécifiée. Si cette variable utilisée, elle ne devrait contenir aucun signe ‘%’ puisque xdvi l’interprète comme un caractère spécial contrairement à d’autres applications. |
XDVISOURCES |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers sources lors de l’utilisation des possibilités des informations sources spéciales de xdvi. |
TEXINPUTS |
Détermine les chemins dans lesquels il faut chercher les fichiers sources si XDVISOURCES n’est pas spécifiée. |
XEDITOR |
Détermine la commande à exécuter pour lancer l’éditeur si ni l’option de ligne de commande −editor ni la ressource .editor ne sont spécifiées. Voir la section INFORMATIONS SOURCES SPÃCIALES pour plus de détails sur son format. |
VISUAL |
Détermine l’éditeur à exécuter dans une fenêtre xterm si ni −editor, ni .editor, ni XEDITOR n’est spécifié.. |
||
EDITOR |
Détermine l’éditeur à exécuter dans une fenêtre xterm si ni −editor, ni .editor, XEDITOR, ni VISUAL n’est spécifié.. |
XDVIMAKEPK |
Adresse du programme (et, optionnellement, l’ordre de ses arguments) à exécuter quand xdvi essaye de créer un fichier de police gf ou pk . Voir la section CRÃATION DE FICHIERS POLICES pour plus de détails. |
Pour pouvoir s’accommoder de l’extrême variété du stockage des polices selon les sites, xdvi a un approche relativement élaborée pour indiquer où chercher les fichiers de polices. Pour d’autres types de fichiers, le mécanisme est similaire, mais plus simple. La méthode de recherche des fichiers pixels de polices sera décrite en premier lieu ; les autres types de fichiers le seront en deuxième lieu. Cette question est assez technique ; en première lecture, il est probablement plus sage de passer directement à la section EXEMPLES DE RECHERCHE DE POLICES. La variable d’environnement XDVIFONTS (ou PKFONTS, etc., si XDVIFONTS n’est pas spécifiée) contient une liste de spécificateurs séparés par des « : ». Un « : » supplémentaire est remplacé par la valeur par défaut compilée. Ou bien, si aucune de ces variables d’environnement n’est utilisée, la valeur par défaut compilée est utilisée. Dans chaque spécificateur, les substitutions suivantes sont effectuées : |
%f |
Remplacé par le nom de la police. |
||
%F |
Remplacé par le nom de la police (mais sans effets de bord, voir plus bas). |
||
%d |
Remplacé par la taille de la police (en points par pouce). |
||
%b |
Remplacé par la base de la résolution ; c’est-à -dire la valeur du paramètre −p ou de la ressource .pixelsPerInch . |
||
%p |
Remplacé par le fichier de format de la police (« pk » ou « gf »). |
||
%m |
Remplacé par mode-def, tel qu’il a été donné par l’argument −mfmode ou la ressource .mfMode . |
||
%t |
Remplacé, séquentiellement, par les répertoires donnés par la variable d’environnement TEXMF (ou sa valeur par défaut compilée). Ceci ne peut être utilisé qu’au début du spécificateur. |
||
%s |
Remplacé par « %qfonts/%p/{%m,modeless}// ». Ceci est compatible avec l’arborescence standard de TeX. Cette chaîne ne peut être utilisée qu’à la fin du spécificateur. |
||
%S |
Remplacé par « %t/%s ». |
||
%q |
Remplacé par la chaîne vide. Ceci a pour effet de bord de lancer la fonctionnalité « recherche rapide » décrite plus bas. |
||
%Q |
Remplacé par la chaîne vide. Comme %q, cela lance la fonctionnalité « recherche rapide ». Cela interdit aussi la recherche de fichiers par les voies normales si la fonctionnalité « recherche rapide » n’est pas disponible. |
||
%% |
Remplacé par un signe de pourcentage. De même %:, %*, etc. peuvent être utilisés pour insérer ces caractères spéciaux dans la chaîne destination. |
Si aucun « %f » n’apparaît dans le spécificateur, la chaîne « /%f.%d%p » est ajoutée à la fin. Les caractères *, ?, [, ], {, et } sont interprétés en tant que caractères spéciaux comme dans le C-shell (csh). (Ceci est là en prévision des fichiers fli qui n’ont pas encore été implémentés). De plus un double « slash » (« // ») dans le spécificateur indique qu’un nombre quelconque de sous-répertoires peut être inséré à ce point. Il y a une exception à la procédure décrite ci-dessus. Si le nom de la police commence par un « slash » (/), le nom de la police est considéré comme un chemin absolu : le simple spécificateur « %f.%d%p » est utilisé à la place des spécificateurs donnés par XDVIFONTS. La recherche récursive dans les sous-répertoires lancée par une occurrence du « double slash » provoque de graves dégradations des performance ; par conséquent xdvi implémente une optimisation appelée « recherche rapide ». Celle ci est déclenchée par la présence d’un « %q » ou « %Q » dans le spécificateur. La position d’une telle chaîne indique qu’un fichier nommé ls-R devrait exister dans ce répertoire; ce fichier devrait être le résultat d’une commande ls -R ou ls -LR exécutée dans ce répertoire. Si un tel fichier existe, xdvi y effectuera se recherche au lieu de parcourir l’arborescence des fichiers. Sinon, et si « %Q » a été utilisé, xdvi ignorera tout le spécificateur. Pour que la « recherche rapide » fonctionne, quelques conditions doivent être respectées. Premièrement, le « %q » ou « %Q » doivent être placés immédiatement après un « slash » et seulement immédiatement après le « double slash » suivant. Deuxièmement il doit y avoir exactement un « double slash » dans le spécificateur (en avoir plusieurs requiert un code plus compliqué dans xdvi; s’il n’y a pas de « double slash » alors il n’y a pas besoin de « recherche rapide »). Troisièmement, il ne doit y avoir aucun caractère spécial autre que { et } dans le spécificateur. Enfin, %f, %F, et %d ne doivent pas apparaître dans le spécificateur avant le « double slash ». Ces conditions sont toutes satisfaites dans le cas de l’arborescence standard de TeX. Une autre exception est que si un spécificateur ou l’une de ses alternatives dans la variable d’environnement TEXMF commence par deux points d’exclamation (« !! »), ces caractères sont ignorés et tout recherche subordonnée qui pourrait utiliser un fichier ls-R sera ignorée si ce fichier n’existe pas. En d’autres termes toutes les chaînes « %q » sont traitées en tant que « %Q ». Cette possibilité a été incluse pour rester compatible avec la bibliothèque Kpathsea . Enfin, si un spécificateur ou l’une de ses alternatives dans la variable d’environnement TEXMF commence par un tilde (~) (après le « !! », s’il y en a), xdvi essaiera de remplacer une chaîne de la forme ~nom_utilisateur par le chemin du répertoire utilisateur de nom_utilisateur. Le nom_utilisateur est formé de tous les caractères jusqu’au prochain « slash » ou la fin de la chaîne ; si celle-ci est vide, c’est le répertoire de l’utilisateur courant qui est substitué. Si l’utilisateur spécifié n’existe pas, la chaîne reste inchangée. |
Quand xdvi cherche un police, la première chose qu’il fait est de chercher un fichier pk ou gf , à la taille requise par le fichier dvi , en utilisant la stratégie décrite ci-dessus. Il essaiera aussi dans une taille approchante s’il y a eu des erreurs d’arrondi. Si aucun fichier « bitmap » de ces types n’est trouvé, il cherchera un fichier de police virtuelle. (Une police virtuelle est une recette pour fabriquer une police à partir des caractères d’autres polices et de rectangles). Il utilise aussi la procédure décrite dans la section RECHERCHE DE FICHIERS, à part que : (1) la variable d’environnement XDVIVFS ou ses valeurs par défauts associées sont utilisées à la place de XDVIFONTS et ses valeurs par défaut associées ; (2) « %d », « %b », « %p », et « %m » ne sont pas substitués ; (3) « %s » est remplacé par « %qfonts/vf// » ; (4) si aucune chaîne « %f » n’apparaît dans le spécificateur, la chaîne « /%f.vf » est ajoutée à la fin ; enfin (5) si le nom du fichier commence avec un « slash », « %f.vf » remplace tous les spécificateurs. Si aucune police virtuelle n’est trouvée, xdvi lance Metafont pour créer la police dans la taille correcte. Si cela échoue, il essaiera de trouver la taille la plus proche. Si la police ne peut être trouvée, xdvi essaiera de varier le taille de point de la police (dans un certain intervalle), et si ceci échoue, il utilisera la police spécifiée en tant que police de remplacement (voir −altfont). |
Premier exemple : si le spécificateur est « /usr/local/tex/fonts » et que la police est cmr10 à 300 points par pouce, xdvi recherchera les fichiers /usr/local/tex/fonts/cmr10.300pk et /usr/local/tex/fonts/cmr10.300gf, dans cet ordre (pourvu que xdvi soit compilé pour accepter les fichiers pk et gf , ce qui n’est pas toujours le cas). Pour des sites utilisant l’arborescence standard de TeX (AST), XDVIFONTS (ou, encore mieux, sa valeur par défaut compilée) devrait être « .:%S » ; dans ce cas si TEXMF (ou, encore une fois, sa valeur par défaut compilée) est « /usr/local/texmf », alors xdvi recherchera le fichier de police dans ce répertoire, en accord avec l’AST. Il peut y avoir plusieurs AST. Une situation fréquente est que l’utilisateur veuille ajouter des polices à celles fournies par le système. Il est possible de le faire sans avoir à se rappeler celles qui sont utilisées par défaut. Par exemple, si l’utilisateur a peu de polices rassemblée dans un répertoire, disons dans /home/user/fonts, alors en positionnant XDVIFONTS à « /home/user/fonts: » fera que xdvi vérifiera d’abord ce répertoire pour y trouver les fichiers de polices avant de chercher dans sa liste par défaut. De même en positionnant XDVIFONTS à « :/home/user/fonts » fera que xdvi vérifiera ce répertoire après avoir cherché dans sa liste par défaut. Ceci est vrai même si le système utilise l’AST. Si ce répertoire contient aussi des fichiers tfm , il est alors possible de positionner TEXFONTS au lieu de XDVIFONTS; dans ce cas, TeX cherchera aussi les fichiers tfm dans ce répertoire. Cette fonctionnalité dépend de l’implémentation de TeX que vous utilisez. La variable XDVIFONTS est prioritaire par rapport à TEXFONTS , c’est-à -dire que TEXFONTS doit être explicitement spécifiée, et par conséquent cette fonctionnalité n’est pas très utile car si la variable XDVIFONTS est vide (c’est-à -dire, « "setenvXDVIFONTS" ») xdvi ignorera TEXFONTS. Si l’utilisateur a beaucoup de polices et désire les conserver dans une AST, c’est aussi possible avec xdvi: si, par exemple, l’AST est /home/user/texmf, en positionnant TEXMF à « /home/user/texmf: », xdvi vérifiera d’abord cette AST avant ces actions par défaut. Ceci suppose par contre, que le site utilise aussi une AST (puisque TEXMF n’est pas utilisée à moins que les chaînes « %t » ou «%S» n’apparaissent dans un spécificateur). Si le site n’utilise pas une AST, il vaux mieux positionner XDVIFONTS à « /home/user/texmf/%s: ». |
Quand xdvi ne peut trouver une police dans la taille correcte, il appelle un programme pour la créer. Le nom de ce programme (en général un script shell) peut être contrôlé par la variable d’environnement XDVIMAKEPK. En général cette variable contiendra le nom du script. Dans ce cas le script est appelé avec des options lui donnant le nom de la police, la résolution requise en points par pouce, la résolution de base en points par pouce, une indication (peut-être plus précise) de l’agrandissement en utilisant magsteps (si possible), et le mode-def que Metafont doit utiliser pour créer le fichier de polices. Le mode-def utilisé est celui donné par l’argument de la ligne de commandes −mfmode , la ressource mfMode , ou la valeur compilée par défaut (s’il y en a). Si aucune de ces variables n’est donnée, la chaîne « / » est utilisée. Optionnellement, la variable XDVIMAKEPK peut inclure les chaînes suivantes : |
%n |
Remplacé par le nom de la police. |
||
%d |
Remplacé par la résolution (en points par pouce) du fichier pixel désiré. |
||
%b |
Remplacé par la résolution de base du mode de Metafont. |
||
%m |
Remplacé par une indication de l’agrandissement à appliquer. |
||
%o |
Remplacé par le mode-def de Metafont. |
||
%r |
Remplacé par une chaîne de la forme « >&digit », encadrée par des quotes simples, et où digit indique un numéro de fichier dans lequel le programme doit écrire le chemin complet du fichier de police qu’il a créé. |
Si la chaîne XDVIMAKEPK utilise des spécificateurs, si un mode-def est connu de xdvi, mais si aucun spécificateur « %o » n’a été utilisé, le mode sera ajouté à la fin de la chaîne. De plus si aucun « %r » n’a été utilisé, xdvi s’attend à ce que le programme écrive le chemin complet du fichier de police sur sa sortie standard. Par défaut, XDVIMAKEPK est égal à mktexpk. Si aucun spécificateur « %n » n’apparaît dans XDVIMAKEPK, la chaîne --mfmode %o --bdpi %b --mag %m --dpi %d %n %r sera ajoutée. Ce mécanisme est compatible avec celui utilisé par dvips(1) et la bibliothèque Kpathsea. |
/usr/local/tex/texmf Répertoires |
de l’Arborescence Standard de TeX (AST). |
. |
|||
%S |
Les fichiers pixel de police. |
||
. |
|||
%S |
Les fichiers de polices virtuelles |
X(1), dvips(1). |
Eric Cooper, CMU, a écrit une version pour une sortie directe vers un QVSS. Modifié pour X par Bob Scheifler, Laboratoire d’informatique du MIT. Modifié pour X11 par Mark Eichin, MIT SIPB. Améliorations supplémentaires par beaucoup d’autres. Le responsable actuel est Paul Vojta, U.C. Berkeley. |
xdvi(1) |