Linux |
CentOS 5.3 |
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access(2) |
access − Vérifier les permissions d’accès à un fichier. |
#include <unistd.h> int access(const char *pathname, int mode); |
access() vérifie si le processus serait autorisé à lire, écrire, exécuter, ou tester l’existence d’un fichier (ou d’un autre objet appartenant au système de fichiers), dont le nom est pathname. Si pathname est un lien symbolique, ce sont les permissions du fichier pointé par celui−ci qui sont testées. mode est un masque constitué des arguments liés par un OU binaire « | » R_OK, W_OK, X_OK et F_OK. Les requêtes R_OK, W_OK et X_OK servent respectivement à tester la lecture, l’écriture, et l’exécution du fichier. La requête F_OK teste l’existence du fichier. Les tests dépendent des permissions des répertoires apparaissant dans le chemin pathname et éventuellement des liens symboliques rencontrés sur ce chemin. Le test est effectué avec les UID et GID réels du processus, plutôt qu’avec les IDs effectifs qui sont utilisés lorsque l’on tente l’opération. Ceci permet aux programmes Set−UID de déterminer les autorisations de l’utilisateur ayant invoqué le programme. Seuls les bits d’accès sont vérifiés, et non pas le contenu du fichier. Ainsi, l’autorisation d’écriture dans un répertoire indique la possibilité d’y créer des fichiers et non d’y écrire comme dans un fichier. De même, un fichier DOS peut être considéré comme exécutable, alors que l’appel execve(2) échouera évidemment. Si le processus a les privilèges suffisants, une implémentation peut indiquer un succès pour X_OK même si le fichier n’a aucun bit d’exécution positionné. |
L’appel renvoie 0 s’il réussit (toutes les requêtes sont autorisées), ou −1 s’il échoue (au moins une requête du mode est interdite), auquel cas errno contient le code d’erreur. |
access() doit échouer si : |
EACCES |
L’accès serait refusé au fichier lui-même, ou il n’est pas permis de parcourir l’un des répertoires du préfixe du chemin de pathname. (Voir aussi path_resolution(2).) |
||
ELOOP |
Trop de liens symboliques ont été rencontrés en parcourant pathname. |
ENAMETOOLONG |
pathname est trop long. |
ENOENT |
Un répertoire contenu dans le pathname aurait été accessible mais n’existe pas, ou est un lien symbolique pointant dans le vide. |
ENOTDIR |
Un élément contenu dans le chemin pathname n’est pas un répertoire. |
EROFS |
On demande une écriture sur un système de fichiers en lecture-seule. |
access() peut échouer si : |
EFAULT |
pathname pointe en dehors de l’espace d’adressage accessible. |
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EINVAL |
mode était mal spécifié. |
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EIO |
Une erreur d’entrée-sortie s’est produite. |
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ENOMEM |
Le noyau n’a pas assez de mémoire. |
ETXTBSY |
On a demandé l’écriture dans un fichier exécutable qui en cours d’utilisation. |
access() renvoie une erreur si l’un des types d’accès est refusé, même si les autres sont acceptés. access() peut fonctionner incorrectement sur un serveur NFS si les correspondances d’UID sont activées, car ces correspondances sont gérées par le serveur, et masquées au client qui effectue les vérifications d’autorisation. Utiliser access() pour vérifier si un utilisateur a le droit, par exemple, d’ouvrir un fichier avant d’effectuer réellement l’ouverture avec open(2), risque de créer un trou de sécurité. En effet, l’utilisateur peut exploiter le petit intervalle de temps entre la vérification et l’accès pour modifier le fichier (via un lien symbolique en général). |
SVr4, POSIX.1-2001, BSD 4.3 |
chmod(2), chown(2), faccessat(2), open(2), path_resolution(2), setgid(2), setuid(2), stat(2) |
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> le 9 octobre 1996 et révisée le 14 août 2006. L’équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=C man 2 access ». N’hésitez pas à signaler à l’auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel. |
access(2) |