Linux |
CentOS 5.3 |
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ioperm(2) |
ioperm − Positionner les autorisations d’entrée-sortie sur les ports. |
#include <unistd.h> /* pour libc5 */ int ioperm(unsigned long from, unsigned long num, int turn_on); |
ioperm() positionne les bits de permission d’accès du processus aux ports commençant à l’adresse from étalés sur num octets à la valeur turn_on. L’utilisation de ioperm() nécessite les privilèges de super-utilisateur. Seuls les 0x3ff premiers ports d’entrée-sortie peuvent être indiqués de cette manière. Pour d’autres ports, il faut utiliser la fonction iopl(). Les permissions ne sont pas héritées par le processus fils durant un fork(), par contre, elles le sont lors d’un exec(). Ceci permet de donner des autorisations d’accès à des tâches non-privilégiées. |
ioperm() renvoie 0 s’il réussit, ou −1 s’il échoue, auquel cas errno contient le code d’erreur. |
EINVAL |
Valeur invalide pour Invalid values for from ou num. |
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EIO |
(sur ppc) cet appel n’est pas supporté. |
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EPERM |
le processus appellant n’a pas les privilèges suffisants pour appeler ioperm() ; la capacité CAP_SYS_RAWIO est nécessaire. |
ioperm() est spécifique a Linux et ne doit pas être utilisé dans des programmes conçus pour être portables. |
Libc5 considère qu’il s’agit d’un appel système et fournit le prototype dans <unistd.h>. glibc1 n’offre pas de prototype. glibc2 fournit un prototype à la fois dans <sys/io.h> et dans <sys/perm.h>. Ãvitez ce dernier, il n’est disponible que sur les i386. |
iopl(2), capabilities(7) |
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> le 10 octobre 1996 et révisée le 10 juillet 2006. L’équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=en man 2 ioperm ». N’hésitez pas à signaler à l’auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel. |
ioperm(2) |