Linux |
CentOS 5.3 |
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openat(2) |
openat − Ouvrir un fichier relativement à un descripteur de fichier de répertoire. |
#include <fcntl.h> int openat(int dirfd, const char *pathname, int flags); int openat(int dirfd, const char *pathname, int flags, mode_t mode); |
L’appel système openat() opère de la même manière que open(2), excepté pour les différences décrites dans cette page de manuel. Si le nom de chemin fourni dans pathname est relatif, il est interprété relativement au répertoire référencé par le descripteur de fichier dirfd (plutôt que relativement au répertoire de travail courant du processus appelant, comme cela est fait par open(2) pour un chemin relatif). Si le chemin fourni dans pathname est relatif et que dirfd est la valeur spéciale AT_FDCWD, pathname est interprété relativement au répertoire de travail courant du processus appelant (comme avec open(2)). Si le chemin fourni dans pathname est absolu dirfd est ignoré. |
S’il réussit, openat() renvoie un nouveau descripteur de fichier. S’il échoue, il renvoie −1 et écrit errno en conséquence. |
Les mêmes erreurs qui apparaissent pour open(2) peuvent apparaître pour openat(). Les erreurs supplémentaires suivantes peuvent également apparaître pour openat() : |
EBADF |
dirfd n’est pas un descripteur de fichier valide. |
ENOTDIR |
pathname est un chemin relatif et dirfd est un descripteur de fichier se référant à un fichier autre qu’un répertoire. |
openat() et les autres appels système similaires suffixés par « at » sont supportés pour deux raisons. Premièrement, openat() permet à une application d’éviter les situations de concurrence qui pourraient survenir lors de l’utilisation de open(2) pour ouvrir des fichiers dans des répertoires autres que le répertoire de travail courant. Ces situations de concurrence résultent du fait qu’un composant du préfixe répertoire fourni à open() peut être modifié en parallèle de l’appel à open(). De telles situations de concurrence peuvent être évitées par l’ouverture d’un descripteur de fichier pour le répertoire cible et en spécifiant ce descripteur de fichier comme argument dirfd à openat(). Deuxièmement, openat() permet l’implémentation de « répertoire de travail courant » par thread via un (des) descripteur(s) de fichier maintenu(s) par l’application. (Cette fonctionnalité peut également être obtenue par des bidouillages basés sur l’utilisation de /proc/self/fd/dirfd, en en moins efficace.) Il permet également d’éviter diverses sortes de conditions de concurrence qui pourraient survenir après la suppression de répertoire lors du parcours du système de fichier par une application. |
Cet appel système n’est pas standard mais est proposé pour une inclusion dans une future révision de POSIX.1. Il existe un appel système similaire sur Solaris. |
openat() a été ajouté à Linux dans le noyau 2.6.16. |
faccessat(2), fchmodat(2), fchownat(2), fstatat(2), futimesat(2), linkat(2) mkdirat(2), mknodat(2), open(2), path_resolution(2), readlinkat(2), renameat(2), symlinkat(2), unlinkat(2), mkfifoat(3) |
Ce document est une traduction réalisée par Alain Portal <aportal AT univ-montp2 DOT fr> le 25 juillet 2006 et révisée le 12 août 2006. L’équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=en man 2 openat ». N’hésitez pas à signaler à l’auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel. |
openat(2) |