Linux

CentOS 5.3

rcS(5)


rcS

NOM

rcS -- valeurs par défaut utilisées lors du démarrage

DESCRIPTION

/etc/default/rcS contient des informations dans le format suivant :

nom=valeur

Une seule valeur par ligne est autorisée. Les commentaires sont aussi acceptés, et doivent commencer par le caractère « # ».

OPTIONS

Les options suivantes peuvent être définies, les valeurs par défaut sont indiquées dans la présentation :

TMPTIME=0

Au démarrage, les fichiers dans /tmp seront supprimés si leur date de dernière modification est supérieure à TMPTIME jours. Une valeur de zéro signifie que tous les fichiers sont supprimés, sans regarder la date. Si vous ne voulez pas que le système supprime tous les fichiers de /tmp, définissez TMPTIME avec une grande valeur, par exemple 9125 (25 ans).

SULOGIN=no

Si vous définissez cette valeur à yes, init(8) va lancer un interpréteur de commandes en tant que root dès les premières avancées du processus de démarrage. Si l’administrateur ne s’authentifie pas sur la machine après 30 secondes, le processus de démarrage continue.

DELAYLOGIN=yes

Normalement, le système ne permet à personne de s’authentifier tant que le processus de démarrage n’est pas terminé et que le système soit dans le runlevel par défaut [NDT : niveau de fonctionnement]. Bien qu’il soit théoriquement possible de s’enregistrer dès que /usr/sbin/inetd est lancé. La valeur par défaut de no l’interdit. Si vous utilisez yes, cela sera autorisé.

UTC=

Cette valeur est utilisée pour interpréter l’horloge système (celle du BIOS). Si la valeur est no, l’horloge système est supposée être en heure locale. L’horloge système est considérée comme étant réglée sur l’UTC (plus connu sous le nom « GMT ») si la valeur est yes.

VERBOSE=yes

Utiliser no rendra le processus de démarrage un peu moins bavard.

EDITMOTD=yes

Durant le démarrage, le système édite la première ligne du fichier /etc/motd et la remplace avec la sortie de la commande uname -a. Utiliser no permet de ne pas le faire.

FSCKFIX=no

Quand les systèmes de fichiers (racine et autres) sont vérifiés, cela arrive que l’option -a soit utilisée, ce qui signifie autorepair [NDT : réparation automatique]. S’il y a de gros problèmes, fsck(8) va refuser de continuer à travailler. Le système affichera un message demandant à l’administrateur de réparer le système de fichiers manuellement puis lance une invite de commande en tant que root sur la console. Si vous indiquez yes, la commande fsck(8) sera lancée avec l’option -y à la place de l’option -a. Le système de fichiers sera alors réparé sans interactions mais peut endommager de façon irréversible votre (vos) système(s) de fichiers.

AUTEUR

Miquel van Smoorenburg <miquels@cistron.nl>

VOIR AUSSI

init(8), inittab(5).

TRADUCTION

Traduit par François Wendling <frwendling@free.fr>, le 22 novembre 2005.

Note du traducteur : les numéros de sections de init(8) et fsck(8) ont été ajoutés.

L’équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité.

La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande :

LANGUAGE=en man 5 rcS

N’hésitez pas à signaler à l’auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel.


rcS(5)