Linux |
CentOS 5.3 |
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bootparam(7) |
bootparam − Introduction aux paramètres de démarrage du noyau Linux. |
Le noyau Linux accepte un certain nombre d’options en ligne de commande, également appelées paramètres de démarrage, au moment où il est chargé. En général, ceci est utilisé principalement pour fournir au noyau des informations sur les paramètres matériels, qu’il serait incapable de déterminer seul, ou pour éviter/remplacer les valeurs qu’il détecterait normalement. Quand le noyau est démarré directement par le BIOS (par exemple, depuis une disquette sur laquelle le noyau a été copié en utilisant « cp zImage /dev/fd0 »), il n’y a pas de possibilités de préciser des paramètres. Aussi, afin de tirer parti de ces possibilités, vous devez utiliser un chargeur capable de transmettre les options, comme Lilo ou loadlin. Pour un petit nombre de paramètres, on peut également modifier l’image du noyau elle-même, en utilisant rdev(8). Le programme LILO (LInux LOader) de Werner Almesberger est le plus utilisé. Il permet de démarrer des noyaux divers, et de mémoriser la configuration dans un fichier de texte. (Voir lilo(8) et lilo.conf(5).) LILO peut démarrer DOS, OS/2, Linux, FreeBSD, etc. et est assez souple d’emploi. L’autre chargeur classique de Linux est « LoadLin », un programme DOS, qui peut démarrer un noyau Linux depuis une session DOS (avec des arguments) à condition que certaines ressources soient disponibles. Ceci est très utile pour les personnes désirant lancer Linux depuis le DOS. LoadLin est également particulièrement utile s’il y a des périphériques qui nécessitent un pilote DOS pour placer le matériel dans un état donné. Un exemple classique est celui des cartes sonores « Compatibles SoundBlaster » qui ont besoin d’un pilote DOS pour manipuler des registres exotiques afin de placer la carte dans un mode compatible SB. Démarrer le DOS pour initialiser la carte avec le pilote en question, puis charger Linux depuis le prompt du DOS avec LoadLin évitera la réinitialisation de la carte au redémarrage. |
La ligne de commande du noyau est une liste de chaînes de caractères (les arguments) séparées par des espaces. La plupart des arguments de démarrages ont la forme suivante : |
nom[=valeur_1][,valeur_2]...[,valeur_10] |
où « nom » est un mot-clé unique utilisé pour identifier la partie du noyau à laquelle les valeurs éventuelles sont associées. Les arguments multiples sont présentés les uns après les autres, séparés par des virgules. Notez que la limite de 10 valeurs est réelle, le code actuel n’en acceptant pas plus. (Néanmoins, vous pouvez ré-utiliser le même mot-clé avec 10 paramètres supplémentaires dans certaines situations inhabituelles, en espérant que la fonction d’initialisation les supportera). La plupart du traitement a lieu dans linux/init/main.c. Tout d’abord, le noyau vérifie si l’argument est l’un des mots-clés root=, nfsroot=, nfsaddrs=, ro, rw , debug, ou init. La signification de ces options est donnée plus bas. Ensuite, il parcourt une liste de fonctions d’initialisation (contenue dans la table bootsetups) pour vérifier si la chaîne de l’argument spécifiée (par exemple « foo ») est associée avec une fonction d’initialisation (« foo_setup() ») pour un périphérique ou une partie du noyau. Si l’on transmet la ligne foo=3,4,5,6 alors le noyau cherchera dans la table bootsetups si « foo » est enregistré. S’il l’est, le noyau appellera la fonction associée à « foo » (foo_setup()) en lui passant les arguments 3, 4, 5 et 6 donnés sur la ligne de commande. Tout ce qui est de la forme « foo=bar » et qui ne concerne pas une fonction d’initialisation est interprété comme une variable d’environnement à fixer. Un exemple (inutile ?) serait l’utilisation de « TERM=vt100 » comme argument de démarrage. Les arguments restants, qui n’ont pas été interceptés par le noyau, et qui ne sont pas interprétés comme des variables d’environnement, seront passés au processus numéro un, habituellement init. L’argument le plus courant dans ce cas est « single » qui indique à init de démarrer en mode mono-utilisateur, sans lancer les démons. Regardez la page de manuel de la version d’init installé sur votre système pour connaître les arguments qu’il accepte. |
« init=... » |
Ceci fournit une commande initiale à faire exécuter par le noyau. Si ce paramètre n’est pas fourni, ou est introuvable, le noyau essaiera successivement : /etc/init, /bin/init, /sbin/init, /bin/sh et paniquera si tout cela échoue. |
« nfsaddrs=... » |
Ceci permet de fournir une adresse de démarrage nfs. Cette adresse est utilisée en cas de démarrage depuis un réseau. |
« nfsroot=... » |
Ceci indique le nom nfs de la racine. Si cette chaîne ne commence ni par « / » ni par « , » ni par un chiffre, elle est alors préfixée automatiquement par « /tftpboot/ ». Ceci est utilisé en cas de démarrage depuis un réseau. |
« no387 » |
(Uniquement si la constante CONFIG_BUGi386 est définie.) Certains coprocesseurs i387 ont des bogues qui apparaissent en mode protégé 32 bits. par exemple, les premiers ULSI-387 bloquaient le système durant l’exécution des opérations en virgule flottante. Si l’argument « no387 » est indiqué, Linux ignore le coprocesseur arithmétique même s’il en détecte un. Bien sûr, le noyau doit être compilé avec l’option d’émulation mathématique. |
« no-hlt » |
(Uniquement si la constante CONFIG_BUGi386 est définie.) Certaines puces i486DX-100 anciennes ont un problème avec l’instruction « hlt », en ceci qu’elles ne pouvaient pas reprendre fiablement le cours des opérations après l’utilisation de « hlt ». L’option « no-hlt » indique à Linux d’utiliser une boucle infinie quand il n’a rien à faire et de ne pas arrêter le CPU. |
« root=... » |
Cet argument indique au noyau quel périphérique doit être utilisé comme système de fichiers racine pendant le démarrage. La configuration par défaut est déterminée lors de la compilation du noyau, et est généralement égale à la racine du système de fichiers utilise lors de la compilation. Pour surcharger cette valeur, et sélectionner par exemple le second lecteur de disquette, on utilisera « root=/dev/fd1 ». (le périphérique racine peut également être configuré en utilisant rdev(8).) Le périphérique racine peut être spécifié de manière symbolique ou numérique. Une spécification symbolique a la forme /dev/XXYN, où XX désigne un type de périphérique (« hd » pour un disque dur compatible ST-506, avec Y dans l’intervalle « a−d »; « sd » pour un disque compatible SCSI, avec Y dans « a−e »; « ad » pour un disque Atari ACSI, avec Y dans « a−e », « ez » pour un disque amovible EZ135 sur le port parallèle, avec Y valant « a », « xd » pour un disque compatible XT, Y étant « a » ou « b » ; « fd » pour un lecteur de disquette, Y étant le numéro − fd0 serait DOS « A: », et fd1 « B: »), Y la lettre ou le numéro du lecteur, et N le numéro (en décimal) de la partition (absent pour les disquettes). Les noyaux récents autorisent de nombreux autres types de périphériques principalement pour les CD-ROMs: nfs, ram, scd, mcd, cdu535, aztcd, cm206cd, gscd, sbpcd, sonycd, bpcd. (Le type nfs indique un boot sur réseau, et ram se rapporte à un disque virtuel en mémoire). Notez bien que cela n’a rien à voir avec la désignation des périphériques dans le système de fichiers, le préfixe « /dev/ » est purement conventionnel. La spécification numérique, plus compliquée et moins portable, du périphérique racine en utilisant les numéros majeur/mineur est également acceptée. (Par exemple, /dev/sda3 a pour nombres majeur 8, mineur 3, et peut donc être mentionné ainsi : « root=0x803 ».) |
« ro » et « rw » |
L’option « ro » indique au noyau de monter le système de fichiers racine en lecture seule (read-only), ainsi les programmes de vérification de la cohérence du système de fichiers pourront travailler su un système au repos. Aucun processus ne peut écrire sur le système de fichiers en question jusqu’à ce qu’il soit remonté en lecture/écriture (Read/Write), avec un « mount −w −n −o remount / ». (Voir mount(8).) L’option « rw » indique au noyau de monter le système de fichiers racine en lecture/écriture. C’est l’option par défaut. Le choix entre lecture-seule et lecture/écriture peut aussi être fixé avec rdev(8). |
« reserve=... » |
Cet argument permet de protéger une zone de ports d’entrées-sorties de l’auto-détection. La forme de l’option est : |
reserve=base_IO,longueur[,base_IO,longueur]... |
Dans certaines machines, il peut être nécessaire d’empêcher les pilotes de rechercher des périphériques dans des régions spécifiques. En effet, certains matériels peuvent mal réagir à l’auto-détection, ou seraient mal reconnus. L’option reserve indique une zone de ports d’entrées-sorties qu’il ne faut pas examiner. Un pilote de périphérique n’utilisera pas une région réservée, à moins qu’une autre option le lui indique explicitement. Par exemple, la ligne de commande |
reserve=0x300,32 blah=0x300 |
empêche tous les pilotes, sauf « blah » d’examiner 0x300-0x31F. |
« mem=... » |
L’appel BIOS, défini dans les spécifications du PC, qui indique la quantité de mémoire installée n’est prévu que pour la détection de 64 Mo au plus. Linux utilise cet appel BIOS pendant le démarrage pour obtenir la quantité de mémoire installée. Si vous avez plus de 64 Mo, vous devez utiliser cet argument de démarrage pour indiquer au noyau la valeur exacte. Cette valeur est fournie en décimal ou en hexadécimal (préfixe 0x), et les suffixes « k » (kilo-octets) ou « M » (méga-octets) peuvent être utilisés. Voici un extrait d’une note de Linus sur l’utilisation du paramètre « mem= » : « Le noyau acceptera n’importe quelle valeur fournie pour le paramètre « mem=xx » et s’il s’avère que vous lui avez menti, il va se planter horriblement tôt ou tard. Ce paramètre indique la plus haute adresse mémoire accessible, ainsi « mem=0x1000000 » signifie que vous avez 16 Mo de RAM par exemple. Pour une machine avec 96 Mo cela deviendrait « mem=0x6000000 ». NOTE NOTE NOTE : certaines machines peuvent utiliser le sommet de la mémoire pour cacher le BIOS ou n’importe quoi d’autre, aussi vous ne pourrez pas adresser les 96 Mo en entier. L’inverse est aussi vrai, certaines cartes mères vont projeter la mémoire physique recouverte par le BIOS juste au-dessus de la mémoire accessible, auquel cas vous auriez accès à 96 Mo + 384 ko par exemple. Si vous faites croire a Linux qu’il dispose de plus de mémoire que ce qu’il a en réalité, des sales trucs vont se produire : peut-être pas tout de suite, mais plus tard à coup sûr. » |
« panic=N » |
Par défaut, le noyau ne redémarrera pas automatiquement après un cas de panique, mais cette option permet d’indiquer un délai (en seconde) entre la panique, et le redémarrage automatique. Ce délai peut également être configuré avec « echo N > /proc/sys/kernel/panic »". |
« reboot=[warm|cold][,[bios|hard]] » |
(Uniquement si la constante CONFIG_BUGi386 est définie.) Depuis le noyau 2.0.22, reboot(2) effectue par défaut un redémarrage à froid. Certains ont demandé la restauration de l’ancienne valeur par défaut « reboot=warm ». Un redémarrage à froid peut être nécessaire pour réinitialiser certains périphériques, mais risque de détruire des données présentes dans le cache disque. Un redémarrage à chaud peut être plus rapide. Par défaut, le redémarrage est effectué matériellement (hard) en demandant au contrôleur de clavier de baisser le niveau de la ligne reset. Il existe toutefois des cartes mères où cela ne fonctionne pas, l’option « reboot=bios » permet alors de redémarrer de manière logicielle, en appelant le BIOS. |
« nosmp » et « maxcpus=N » |
(Seulement si la constante __SMP__ est définie.) L’option « nosmp » ou « maxcpus=0 » empêche totalement l’activation du mode SMP. Une option « maxcpus=N » limite le nombre maximum de CPU activés en mode SMP. |
« debug » |
Les messages du noyau sont manipulés par le démon de journalisation klogd, ainsi ils peuvent être stockés sur disque. Les messages disposant d’une priorité supérieure à la valeur console_loglevel sont aussi affichés sur la console (Voir <linux/kernel.h>.). Par défaut, cette variable est positionnée pour journaliser tout ce qui est plus important que les messages de débogage. Cet argument de démarrage indiquera au noyau d’afficher également les messages de la priorité DEBUG. Le niveau de la console peut aussi être modifié pendant l’exécution, avec une option de klogd. Voir klogd(8). |
« profile=N » |
Il est possible d’activer les fonctions de suivi du noyau si l’on désire s’assurer de l’emplacement où le noyau consomme ses cycles CPU. Le suivi est activé en remplissant la variable prof_shift avec une valeur non-nulle. Ceci peut être effectué soit en définissant la constante CONFIG_PROFILE durant la compilation, soit en indiquant l’option « profile= » au démarrage. La valeur reçue par la variable prof_shift sera N s’il est fourni, ou CONFIG_PROFILE_SHIFT si cette variable existe ou 2 par défaut. La signification de la variable correspond à la finesse du suivi. à chaque top d’horloge, si le système exécute du code du noyau, un compteur est incrémenté : |
profile[adresse >> prof_shift]++; |
Les informations brutes concernant le suivi peuvent être lues dans /proc/profile. Vous préférerez probablement utiliser un outil comme readprofile.c pour les examiner. L’écriture dans /proc/profile effacera les compteurs. |
« swap=N1,N2,N3,N4,N5,N6,N7,N8 » |
Ceci permet de configurer les huit paramètres max_page_age, page_advance, page_decline, page_initial_age, age_cluster_fract, age_cluster_min, pageout_weight, bufferout_weight qui contrôlent l’algorithme de swap du noyau. à n’utiliser que par les développeurs du noyau. |
« buff=N1,N2,N3,N4,N5,N6 » |
Ceci permet de configurer les six paramètres max_buff_age, buff_advance, buff_decline, buff_initial_age, bufferout_weight, buffermem_grace qui contrôlent la gestion des tampons du noyau. à n’utiliser que par les développeurs du noyau. |
(Uniquement si le noyau a été compilé avec l’option CONFIG_BLK_DEV_RAM.) Il est généralement déconseillé d’utiliser un disque virtuel sous Linux. Le système gérera mieux la mémoire disponible tout seul. Néanmoins, pendant le démarrage, ou durant la création de disquettes de démarrage, il peut être utile de charger le contenu d’une disquette sur un disque virtuel. Il peut également arriver sur certain systèmes que des modules particuliers concernant les systèmes de fichiers ou le matériel aient besoin d’être chargés avant l’accès au disque principal. Avec Linux 1.3.48, la gestion des disques virtuels a été profondément modifiée. Auparavant la mémoire était allouée de manière statique, avec un paramètre « ramdisk=N » qui indiquait la taille. (On pouvait également configurer la taille du disque directement dans l’image du noyau à la compilation, ou avec rdev(8).) Actuellement, les disques virtuels utilisent les tampons caches, et grossissent dynamiquement. Pour obtenir plus d’information (par exemple comment utiliser rdev(8) avec les nouveaux disques virtuels), consultez le fichier /usr/src/linux/Documentation/ramdisk.txt. Il y a quatre paramètres, deux booléens et deux entiers. |
« load_ramdisk=N » |
Si N=1, un disque virtuel est chargé en mémoire, si N=0 pas de chargement (comportement par défaut). |
« prompt_ramdisk=N » |
Si N=1, demander l’insertion d’une disquette (comportement par défaut) Si N=0, ne rien demander (donc ce paramètre n’est jamais utilisé...) |
« ramdisk_size=N » ou (obsolète) « ramdisk=N » |
Fixer la taille maximale du disque virtuel à N ko. Par défaut la valeur est de 4096 ko (4 Mo). |
« ramdisk_start=N » |
Indiquer le numéro de bloc de départ (l’emplacement sur la disquette où démarre le contenu du disque virtuel). Ceci est utile dans le cas où l’image du disque virtuel suit une image de noyau. |
« noinitrd » |
(Uniquement si le noyau a été compilé avec les options CONFIG_BLK_DEV_RAM et CONFIG_BLK_DEV_INITRD.) On peut actuellement compiler le noyau pour qu’il utilise initrd. Quand cette possibilité est activée, le processus de démarrage charge le noyau et un disque virtuel initial. Puis le noyau convertit initrd en un disque virtuel « normal » qui est monté en lecture/écriture à la racine. Ensuite /linuxrc est exécuté. à la suite de quoi le vrai système de fichiers est monté à la racine, et le système initrd est déplacé en /initrd. Finalement, la séquence de démarrage habituelle (appel de /sbin/init) est exécutée. Pour une description détaillée des possibilités de initrd, voyez le fichier /usr/src/linux/Documentation/initrd.txt. L’option « noinitrd » indique au noyau que contrairement aux options avec lesquelles il a été compilé, il ne doit pas effectuer les étapes sus-mentionnées, mais au contraire laisser les données de initrd sous /dev/initrd. (Ce périphérique ne peut être utilisé qu’une seule fois, les données sont libérées dès que le dernier processus les ayant utilisé a refermé /dev/initrd.) |
Notations générales pour cette section iobase −− Le premier port d’entrées-sorties utilisé par l’hôte SCSI. Il est indique en notation hexadécimale, habituellement dans l’intervalle 0x200 à 0x3ff. irq −− L’interruption matérielle pour laquelle la carte est configurée. Les valeurs possibles dépendent de la carte en question, mais sont généralement 5, 7, 9, 10, 11, 12, et 15. Les autres valeurs sont plutôt utilisées par des périphériques comme les disques IDE, les lecteurs de disquettes, les ports série, etc... scsi-id −− L’identifiant utilisé par l’adaptateur pour se distinguer sur le bus SCSI. Peu d’adaptateurs permettent de modifier cette valeur, qui est plutôt figée en interne. La valeur classique est 7 mais les cartes Seagate et Future Domain TMC-950 utilisent 6. parity −− Le fait que l’hôte SCSI attende que le périphérique lui fournisse ou non une valeur de parité pour toutes les informations. Un 1 valide le contrôle de parité, un 0 le désactive. Encore une fois, tous les adaptateurs ne supportent pas la modification de ce comportement comme argument de démarrage. |
« max_scsi_luns=... » |
Un périphérique SCSI peut contenir plusieurs « sous-périphériques » en lui-même. L’exemple courant est celui des nouveaux lecteurs de CD-ROM qui gèrent plusieurs disques en même temps. Chaque CD est adressé par un numéro d’unité logique, « Logical Unit Number » (LUN). Mais la plupart des périphériques SCSI, comme les disques durs, ou les lecteurs de bande, n’ont qu’un seul sous-périphérique avec un LUN nul. Certains périphériques SCSI mal conçus ne peuvent pas être testés sur plusieurs LUN, aussi, si la constante CONFIG_SCSI_MULTI_LUN n’est pas définie, les noyaux récents n’examineront que le LUN zéro. Pour indiquer le nombre de LUN à examiner au démarrage, on indiquera « max_scsi_luns=n » comme argument, n étant un nombre entre 1 et 8. Pour éviter les ennuis décrits ci-dessus, on utilisera n=1 avec des périphériques à problèmes. |
Configuration des lecteurs de bande SCSI |
Certaines configurations au démarrage des lecteurs de bandes SCSI peuvent être effectuées ainsi : |
st=buf_size[,write_threshold[,max_bufs]] |
Les deux premiers nombres sont indiqués en ko. La valeur par défaut de buf_size est 32 ko, et la taille maximum exagérément grande est 16384 ko. Le nombre write_threshold représente la valeur à partir de laquelle le tampon est effectivement écrit sur la bande, par défaut 30 ko. Le nombre maximum de tampons varie avec le nombre de lecteur détectés, et vaut 2 par défaut. Un exemple d’utilisation serait : |
st=32,30,2 |
Des détails complets se trouvent dans le fichier README.st, du répertoire scsi des sources du noyau. |
Configuration Adaptec aha151x, aha152x, aic6260, aic6360, SB16-SCSI |
Les numéros aha se réfèrent aux cartes, et les numéros aic à la véritable puce SCSI placée sur ces cartes, y compris la Soundblaster-16 SCSI. Le code de détection pour ces hôtes SCSI recherche un BIOS installé, et si aucun n’est présent, la carte ne sera pas trouvée. Il vous faudra alors utiliser un argument de la forme : |
aha152x=iobase[,irq[,scsi-id[,reconnect[,parity]]]] |
Si le pilote a été compilé avec les options de débogage, une sixième valeur peut spécifier le niveau de débogage. Tous les paramètres sont identiques à ceux décrits au début de cette section et la valeur reconnect permettra au périphérique de se déconnecter/reconnecter si elle est non nulle. Un exemple d’utilisation serait : |
aha152x=0x340,11,7,1 |
Notez que tous les paramètres doivent être indiqués dans l’ordre, ce qui signifie que pour spécifier une parité, il faut également spécifier les valeurs de iobase, irq, scsi-id et reconnect. |
Configuration Adaptec aha154x |
Les cartes aha1542 disposent d’un contrôleur de disquettes i82077, mais pas les cartes aha1540. Ce sont des cartes maîtresses sur le bus, et ont un paramètre indiquant leur « courtoisie » dans le partage du bus avec d’autres périphériques. Les arguments de démarrage ressemblent à |
aha1542=iobase[,buson,busoff[,dmaspeed]] |
Les valeurs acceptables de iobase sont habituellement 0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, ou 0x334. Des cartes clones peuvent proposer d’autres valeurs. Les valeurs buson, et busoff se réfèrent au nombre de micro-secondes pendant lesquelles la carte maîtrise le bus ISA. Les valeurs par défaut sont 11 micro-secondes on, et 4 micro-secondes off, ainsi d’autres cartes (comme les cartes ethernet ISA LANCE) ont la possibilité d’accéder au bus ISA. La valeur dmaspeed se rapporte au débit (en Mo/sec) utilisé pour les transferts DMA (Direct Memory Access). La valeur par défaut est 5 Mo/sec. Des cartes récentes vous permettent de choisir cette valeur dans une configuration logicielle, les anciennes en positionnant des cavaliers. On peut utiliser des valeurs jusqu’à 10 Mo/sec, à condition que la carte mère soit capable de les gérer. Il faut expérimenter prudemment pour les valeurs dépassant 5 Mo/sec. |
Configuration Adaptec aha274x, aha284x, aic7xxx |
Ces cartes peuvent accepter un argument de la forme : |
aic7xxx=extended,no_reset |
La valeur extended, si elle est non nulle, indique que la traduction étendue est validée pour les gros disques. La valeur no_reset, si elle est non nulle, indique que le pilote ne doit pas réinitialiser le bus SCSI lors du démarrage de l’hôte. |
Configuration des hôtes SCSI AdvanSys (« advansys= ») |
Le pilote AdvanSys accepte jusqu’à quatre adresses d’entrées-sorties qui seront examinées pour détecter une carte SCSI AdvanSys. Notez que ces valeurs, si elles sont utilisées ne modifient en rien la détection des périphériques EISA ou PCI. Elles ne concernent que les cartes ISA ou VLB. De plus si le pilote a été compilé avec les options de débogage, on peut configurer le niveau de débogage avec le paramètre 0xdeb[0−f]. Le niveau des messages de débogage est configuré avec la valeur 0−f permettant ainsi d’accéder à 16 niveaux de messages. |
AM53C974 |
AM53C974=host−scsi−id,target−scsi−id,max−rate,max−offset |
Configuration des hôtes SCSI BusLogic (« buslogic= ») |
BusLogic=N1,N2,N3,N4,N5,S1,S2,... |
Pour une description détaillée des paramètres de ligne de commande concernant les périphériques BusLogic, consultez le fichier /usr/src/linux/drivers/scsi/BusLogic.c (lignes 3149-3270 dans la version de noyau dont je dispose). Le texte ci-dessous en est un extrait très abrégé. Les paramètres N1−N5 sont des entiers, les paramètres S1,... des chaînes de caractères. N1 correspond à l’adresse d’entrées-sorties où l’adaptateur (Host Adapter) est situé. N2 est la taille de la file d’attente (Tagged Queue Depth) pour les périphériques qui supportent le « Tagged Queuing ». N3 est le temps de démarrage du bus (Bus Settle Time) en secondes. Il s’agit de la durée d’attente entre un reset matériel d’un adaptateur hôte qui déclenche un reset du bus SCSI, et toute autre commande SCSI. N4 sont des options locales (pour un adaptateur hôte). N5 sont des options globales (pour tous les adaptateurs hôtes). Les chaînes d’options sont utilisées pour obtenir un contrôle sur le « Tagged Queuing » (TQ:Default, TQ:Enable, TQ:Disable, TQ:<Per-Target-Spec>), sur l’Error Recovery (ER:Default, ER:HardReset, ER:BusDeviceReset, ER:None, ER:<Per-Target-Spec>), et sur la détection de l’adaptateur hôte (NoProbe, NoProbeISA, NoSortPCI). |
Configuration EATA/DMA |
La liste par défaut des ports d’entrées-sorties à examiner peut être modifiée avec |
eata=iobase,iobase,.... |
Configuration Future Domain TMC-16x0 |
fdomain=iobase,irq[,adapter_id] |
Configuraton Great Valley Products (GVP) |
gvp11=dma_transfer_bitmask |
Configuration Future Domain TMC-8xx, TMC-950 |
tmc8xx=mem_base,irq |
La valeur mem_base étant l’adresse utilisée par la carte pour projeter ses ports d’entrées-sorties en mémoire. C’est généralement l’une des valeurs suivantes : 0xC8000, 0xCA000, 0xCC000, 0xCE000, 0xDC000, ou 0xDE000. |
Configuration IN2000 |
in2000=S |
où S est une chaîne d’éléments « mots-clés[:valeur] », séparés par des virgules. Les mots-clés reconnus sont (certains nécessitent des valeurs) : ioport:addr, noreset, nosync:x, period:ns, disconnect:x, debug:x, proc:x. Pour des détails sur ces paramètres, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/in2000.c. |
Configuration NCR5380 et NCR53C400 |
L’argument de démarrage est de la forme |
ncr5380=iobase,irq,dma |
ou |
ncr53c400=iobase,irq |
Si la carte n’utilise pas les interruptions, une valeur d’IRQ de 255 (0xff) permettra de les désactiver. Une valeur IRQ de 254 réclame une autodétection. On trouvera plus de détails dans le fichier /usr/src/linux/drivers/scsi/README.g_NCR5380. |
Configuration NCR53C8xx |
ncr53c8xx=S |
où S est une chaîne d’éléments « mots-clés:valeur », séparés par des virgules. Les mots-clés reconnus sont : mpar (master_parity), spar (scsi_parity), disc (disconnection), specf (special_features), ultra (ultra_scsi), fsn (force_sync_nego), tags (default_tags), sync (default_sync), verb (verbose), debug (debug), burst (burst_max). Pour des détails sur les valeurs correspondantes, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/ncr53c8xx.c. |
Configuration NCR53c406a |
ncr53c406a=iobase[,irq[,fastpio]] |
Utiliser irq = 0 pour un fonctionnement sans interruption. Fixer fastpio à 1 pour un mode pio rapide, et à 0 pour un mode lent. |
Configuraton Pro Audio Spectrum |
La PAS16 utilise une puce SCSI NC5380, et les modèles récents permettent une configuration de la carte sans avoir recours aux cavaliers. L’argument de démarrage est de la forme : |
pas16=iobase,irq |
La seule nouveauté est que l’on peut indiquer la valeur 255 pour l’IRQ, ce qui configure le pilote pour un fonctionnement sans interruptions, au prix d’une dégradation des performances. La valeur usuelle pour iobase est 0x388. |
Configuration Seagate ST-0x |
Si votre carte n’est pas détectée au boot, vous devrez utiliser un argument de démarrage de la forme : |
st0x=mem_base,irq |
La valeur mem_base étant l’adresse utilisée par la carte pour projeter ses ports d’entrées-sorties en mémoire. C’est généralement l’une des valeurs suivantes : 0xC8000, 0xCA000, 0xCC000, 0xCE000, 0xDC000, ou 0xDE000. |
Configuration Trantor T128 |
Ces cartes, basées également sur une puce NCR5380, acceptent les options suivantes : |
t128=mem_base,irq |
Les valeurs acceptables de mem_base sont : 0xCC000, 0xC8000, 0xDC000, 0xD8000. |
Configuration UltraStor 14F/34F |
La liste par défaut des ports d’entrées-sorties à examiner peut être modifiée avec |
eata=iobase,iobase,.... |
Configuration WD7000 |
wd7000=irq,dma,iobase |
Configuration du contrôleur SCSI Commodore Amiga A2091/590 |
wd33c93=S |
où S est une chaîne d’options séparées par des virgules. Les options reconnues sont : nosync:bitmask, nodma:x, period:ns, disconnect:x, debug:x, clock:x, next. Pour plus de détails, voir /usr/src/linux/drivers/scsi/wd33c93.c. |
Paramètres des disques IDE et des lecteurs CD-ROM |
Le pilote IDE accepte plusieurs paramètres, principalement pour indiquer la géométrie du disque avec des contrôleurs obsolètes. Les spécifications du disque sont indiquées en utilisant « hdX= » avec X dans l’intervalle « a−h ». Les options communes à plusieurs disques sont indiquées avec le préfixe « hd= ». Notez que l’utilisation d’un préfixe spécifique à un disque avec une option non spécifique marchera également comme prévu. Notez encore que « hd= » peut être utilisé pour faire référence au disque suivant, non spécifié, dans la séquence (a, ..., h). Les options « hd= » sont présentées brièvement ci-dessous, regardez le fichier README.ide dans linux/drivers/block pour plus de détails. |
Les options « hd=cyls,heads,sects[,wpcom[,irq]] » |
Ces options sont utilisées pour indiquer la géométrie physique du disque. Seules les trois premières valeurs sont nécessaires. Les nombres de cylindres/têtes/secteurs seront ceux utilisés par fdisk. La valeur de compensation en écriture (write precompensation wpcom) est ignorée pour les disques IDE. L’IRQ indiquée sera utilisée avec le contrôleur du disque dur, et n’est donc pas réellement spécifique au disque. |
L’option « hd=serialize » |
L’interface double IDE CMD-640 est mal conçue, en ceci que lorsqu’un disque sur la seconde interface est utilisé simultanément au disque sur la première interface, les données seront corrompues. Utiliser cette option indique au pilote de s’assurer que les deux disques ne sont jamais utilisés en même temps. |
L’option « hd=dtc2278 » |
Cette option indique au pilote que vous avez une interface IDE DTC-2278D. Le pilote essaiera alors d’utiliser des opérations spécifiques DTC, afin de valider la seconde interface, et d’obtenir des transferts rapides. |
L’option « hd=noprobe » |
Ne pas examiner ce disque. Par exemple |
hdb=noprobe hdb=1166,7,17 |
va désactiver la recherche, mais indique quand même les paramètres géométriques du disque, ainsi il sera reconnu comme périphérique bloc valide, et pourra donc être utilisé. |
L’option « hd=nowerr » |
Certains disques ont apparemment le bit WRERR_STAT positionné en permanence. Ceci autorise le pilote à ignorer ce bit. |
L’option « hd=cdrom » |
Ceci indique au pilote IDE qu’il y a un lecteur de CD-ROM compatible ATAPI attaché à la place d’un disque dur normal. Dans la plupart des cas, le CD-ROM est identifié automatiquement, mais à défaut cette option peut vous aider. |
Options du pilote Standard ST-506 (« hd= ») |
Le pilote Standard peut accepter des arguments concernant la géométrie des disques similaires à ceux du pilote IDE. Notez cependant qu’il n’attendra que 3 valeurs (cylindres/têtes/secteurs) et tout ce qui suivra sera ignoré silencieusement. De plus, il n’accepte que l’option « hd= » en argument, « hda= » et autres ne seront pas valides. Le format est le suivant : |
hd=cylindres,têtes,secteurs |
Si deux disques sont installés, on répète une seconde fois l’argument, avec les paramètres du deuxième disque. |
Options du pilote XT(« xd= ») |
Si vous avez la malchance d’utiliser encore ces vieilles cartes 8 bits qui transfèrent les données avec une vitesse phénoménale de 125 ko/s, voici des informations qui vous concernent. Si la carte n’est pas reconnue, il faut utiliser un argument de boot de la forme : |
xd=type,irq,iobase,dma_chan |
La valeur type indique le fabricant de la carte, pour ignorer l’autodétection. Pour une liste des types, consultez le fichier drivers/block/xd.c des sources du noyau. Ce type est un indice dans la table xd_sigs qui évolue suivant les versions du noyau. Aujourd’hui (Linux 2.5.0) les types sont 0=générique ; 1=DTC 5150cx ; 2,3=DTC 5150x ; 4,5=Western Digital ; 6,7,8=Seagate ; 9=Omti ;10=XEBEC. Lorsque plusieurs types correspondent au même fabricant, ils sont équivalents. La fonction xd_setup() ne vérifie pas les valeurs, et suppose que vous avez bien saisi les quatre. Ne la décevez pas ! Voici un exemple d’utilisation pour un contrôleur WD1002 avec un BIOS désactivé en utilisant le paramètre de contrôleur XT « default » : |
xd=2,5,0x320,3 |
Disques amovibles Syquest’s EZ* |
ez=iobase[,irq[,rep[,nybble]]] |
Voir également /usr/src/linux/Documentation/mca.txt. |
Disques durs ESDI PS/2 |
Il est possible d’indiquer la géométrie désirée durant le démarrage : |
ed=cyls,tetes,secteurs. |
Pour un ThinkPad-720, ajoutez l’option |
tp720=1. |
Configuration de sous-systèmes SCSI IBM Microchannel |
ibmmcascsi=N |
où N est le pun (ID SCSI) du sous-système. |
L’Interface Aztech |
La syntaxe pour ce type de carte est : |
aztcd=iobase[,magic_number] |
Si l’on fournit un numéro magique valant 0x79, alors le pilote démarrera quelque soit la version du matériel, même inconnue. Toutes les autres valeurs sont ignorées. |
Lecteurs de CD-ROM sur port parallèle |
Syntaxe : |
pcd.driveN=prt,pro,uni,mod,slv,dly |
où « port » est l’adresse de base, « pro » est le numéro de protocole, « uni » est le sélecteur d’unité (pour les chaînes de périphériques), « mod » est le mode (ou −1 pour laisser le noyau choisir le meilleur automatiquement), « slv » est 1 si il s’agit d’un esclave, et « dly » est un petit entier pour ralentir les accès au port. Le paramètre « nice » demande l’utilisation par le pilote des temps d’inactivité du CPU, au détriment de la vitesse. |
L’Interface Sony CDU-31A and CDU-33A |
Cette interface CD-ROM est présente sur certaines cartes sonores Pro Audio Spectrum et sur d’autres cartes fournies par Sony. La syntaxe est la suivante : |
cdu31a=iobase,[irq[,is_pas_card]] |
Fournir une valeur d’IRQ nulle indique au pilote que les interruptions matérielles ne sont pas supportées (comme sur certaines cartes PAS). Si votre carte supporte les interruptions, vous devez les utiliser car cela réduit grandement l’utilisation du CPU par le pilote. La valeur de is_pas_card doit être « PAS » si l’on utilise une carte Pro Audio Spectrum, et rien sinon. |
L’interface Sony CDU-535 |
La syntaxe de cette interface CD-ROM est la suivante : |
sonycd535=iobase[,irq] |
Un zéro peut être utilisé comme iobase en tant que valeur fictive si l’on veut seulement indiquer la valeur d’IRQ. |
L’Interface GoldStar |
La syntaxe pour cette interface est : |
gscd=iobase |
L’interface ISP16 |
Syntaxe : |
isp16=[iobase[,irq[,dma[,type]]]] |
(trois entiers et une chaîne). Si le type indiqué est « noisp16 », l’interface ne sera pas configurée. Sinon, les autres types possibles sont : « Sanyo », « Sony », « Panasonic » et « Mitsumi ». |
L’Interface Mitsumi Standard |
La syntaxe pour cette interface CD-ROM est : |
mcd=iobase,[irq[,wait_value]] |
La valeur wait_value est utilisée comme délai interne pour les personnes qui ont des problèmes avec leur lecteur, et est implémenté ou non en fonction d’une directive #define à la compilation. Le Mitsumi FX400 est un lecteur CD-ROM IDE/ATAPI et n’utilise pas le pilote mcd. |
L’Interface Mitsumi XA/MultiSession |
Il s’agit du même matériel que le précédent, mais le pilote de périphérique a des possibilités étendues. Syntaxe : |
mcdx=iobase[,irq] |
L’Interface Optics Storage |
La syntaxe pour ce type de carte est : |
optcd=iobase |
L’Interface Phillips CM206 |
La syntaxe pour ce type de carte est : |
cm206=[iobase][,irq] |
Le pilote suppose que les nombres entre 3 et 11 sont des valeurs d’IRQ, et ceux entre 0x300 et 0x370 des ports d’entrées-sorties. Ainsi, on peut spécifier une seule valeur ou les deux, dans un ordre quelconque. Il accepte également « cm206=auto » pour valider l’autodétection. |
L’Interface Sanyo |
La syntaxe pour ce type de carte est : |
sjcd=iobase[,irq[,dma_channel]] |
L’Interface SoundBlaster Pro |
La syntaxe pour ce type de carte est : |
sbpcd=iobase,type |
où type est l’une des chaînes suivantes (respecter majuscules/minuscules) : « SoundBlaster », « LaserMate », ou « SPEA ». La valeur pour iobase est celle de l’interface CD-ROM, et non pas celle de la partie son de la carte. |
Chaque périphérique utilise des paramètres spécifiques, mais ils partagent tous au moins une valeur d’IRQ, une base d’entrées-sorties et un nom. Dans sa forme la plus générique, la ligne d’argument est la suivante : |
ether=irq,iobase[,parm_1[,...parm_8]],nom |
Le premier argument non-numérique est considéré comme le nom. La valeur de parm_n (si elle existe) a une signification différente pour chacun des pilotes. Habituellement les valeurs parm_n sont utilisées pour indiquer des options comme l’adresse d’une mémoire partagée, la sélection d’interface, le canal DMA, etc. L’utilisation la plus courante de ce paramètre est de forcer la détection d’une seconde carte Ethernet, car l’attitude par défaut consiste a n’en détecter qu’une seule. Ceci peut être effectué simplement avec : |
ether=0,0,eth1 |
Notez que les valeurs nulles pour irq et iobase dans l’exemple précédent indiquent au pilote d’effectuer l’auto-détection. L’Ethernet-HowTo contient une documentation très complète sur l’utilisation de plusieurs cartes, et sur les valeurs des param_n spécifiques aux cartes ou pilotes. Les lecteurs intéressés se référeront à la section traitant de leur carte dans ce document. |
Il existe de nombreuses options pour le pilote de lecteurs de disquettes, et elles sont listées dans le fichier README.fd du répertoire linux/drivers/block. Les informations suivantes sont extraites de ce fichier. |
floppy=mask,allowed_drive_mask |
Utiliser la valeur mask comme masque binaire des lecteurs valides. Par défaut, seules les unités 0 et 1 de chaque contrôleurs de disquettes sont valides, car certains périphériques non-standard (cartes mères ASUS PCI) bloquent le clavier quand on accède aux unités 2 ou 3. Cette option est quelque peu obsolète avec la configuration cmos. |
floppy=all_drives |
Valide tous les lecteurs. Utilisez ceci si vous disposez de plus de deux lecteurs connectés sur un même contrôleur. |
floppy=asus_pci |
Ne valide que les unités 0 et 1 (option par défaut). |
floppy=daring |
indique au pilote que le contrôleur a un comportement correct. Ceci permet des opérations plus efficaces et plus rapides, mais peut échouer avec certains contrôleurs. |
floppy=0,daring |
indique au pilote que le contrôleur doit être utilisé avec méfiance. |
floppy=one_fdc |
indique au pilote que vous n’avez qu’un seul contrôleur (attitude par défaut). |
floppy=two_fdc or floppy=adresse,two_fdc |
indique au pilote que vous disposez de deux contrôleurs. Le second est supposé se trouver à l’adresse indiquée. Si l’adresse est absente, on suppose qu’elle vaut 0x370. |
floppy=thinkpad |
indique au pilote que vous avez un Thinkpad. Les Thinkpads utilisent une convention inversée pour le changement de disques. |
floppy=0,thinkpad |
indique au pilote que vous n’avez pas de Thinkpad. |
floppy=drive,type,cmos |
fixe le type cmos du lecteur, et valide le lecteur. Ceci est utile si vous avez plus de deux lecteurs de disquettes (seulement deux sont indiqués dans la configuration cmos), ou si votre BIOS utilise un type de mémoire cmos non-standard. Indiquer CMOS à 0 pour les deux premiers disques (défaut), fera lire la mémoire cmos par le pilote pour ces deux disques. |
floppy=unexpected_interrupts |
Afficher un message d’avertissement si une interruption inattendue est reçue (comportement par défaut). |
floppy=no_unexpected_interrupts or floppy=L40SX |
Ne pas afficher de message d’avertissement si une interruption inattendue est reçue. Ceci est nécessaire sur les ordinateurs portables IBM L40SX dans certains modes vidéos. (Il semble y avoir une interaction entre la vidéo et les disquettes. Les interruptions inattendues n’affectent que les performances et peuvent être ignorées en toute sécurité). |
Le pilote sonore ne peut accepter que des arguments pour surcharger les valeurs définies à la compilation. Ceci n’est pas recommandé car il est assez complexe. Les options sont décrites dans le fichier Readme.Linux du répertoire linux/drivers/sound. Il accepte des arguments de boot de la forme : |
sound=device1[,device2[,device3...[,device10]]] |
où chaque valeur de deviceN utilise le format 0xTaaaId, avec : T − Type de périphérique : 1=FM, 2=SB, 3=PAS, 4=GUS, 5=MPU401, 6=SB16, 7=SB16-MPU401 aaa − Adresse d’entrées-sorties en hexadécimal I − Interruption en hexadécimal (10=A, 11=B, ...) d − Canal DMA Comme vous le voyez c’est assez compliqué, et il vaut mieux compiler un noyau avec ses propres valeurs. L’utilisation de l’argument de démarrage « sound=0 » désactivera totalement le pilote sonore. |
Le pilote ISDN ICN |
Syntaxe : |
icn=iobase,membase,icn_id1,icn_id2 |
où icn_id1,icn_id2 sont deux chaînes permettant d’identifier la carte dans les messages du noyau. |
Le pilote ISDN PCBIT |
Syntaxe : |
pcbit=membase1,irq1[,membase2,irq2] |
où membaseN est l’adresse de départ de la mémoire partagée de la Nième carte, et irqN est la configuration d’interruption de la Nième carte. Par défaut, IRQ vaut 5 et membase 0xD0000. |
Le pilote ISDN Teles |
Syntaxe : |
teles=iobase,irq,membase,protocol,teles_id |
où iobase est l’adresse du port d’entrées-sorties de la carte, membase est l’adresse de départ de la mémoire partagée, irq le canal d’interruption utilisé par la carte, et teles_id un identificateur ASCII unique. |
Le pilote RISCom/8 Multiport Serial (« riscom8= ») |
Syntaxe : |
riscom=iobase1[,iobase2[,iobase3[,iobase4]]] |
Plus de détails sont disponibles dans /usr/src/linux/Documentation/riscom8.txt. |
Le pilote DigiBoard (« digi= ») |
Si l’on utilise cette option, elle doit avoir exactement six paramètres. Syntaxe : |
digi=status,type,altpin,numports,iobase,membase |
Les paramètres peuvent être fournis sous forme d’entiers ou de chaînes. Si l’on utilise des chaînes, iobase et membase doivent être indiqués en hexadécimal. Les argument entiers sont, dans l’ordre : status (Enable(1) activer ou Disable(0) désactiver la carte), type (PC/Xi(0), PC/Xe(1), PC/Xeve(2), PC/Xem(3)), altpin (Enable(1) activer ou Disable(0) désactiver la seconde configuration des broches), numports (nombre de ports sur la carte), iobase (port d’entrées-sorties de la carte (en hexa)), membase (Adresse de base de la fenêtre mémoire (en hexa)). Ainsi, les deux chaînes d’arguments suivantes sont équivalentes : |
digi=E,PC/Xi,D,16,200,D0000 |
Plus de détails sont disponibles dans /usr/src/linux/Documentation/digiboard.txt. |
Le pilote Baycom Serial/Parallel Radio Modem |
Syntaxe : |
baycom=iobase,irq,modem |
Il y a exactement 3 paramètres. Si vous avez plusieurs cartes, utilisez plusieurs commandes « baycom= ». Le paramètre modem est une chaîne prenant l’une des valeurs suivantes : ser12, ser12*, par96, par96*. Ici, « * » indique que la gestion logicielle du DCD doit être activée, et ser12/par96 correspond au type de modem supporté. Pour plus de détails, consultez /usr/src/linux/drivers/net/README.baycom. |
Le pilote Soundcard radio modem |
Syntaxe : |
soundmodem=iobase,irq,dma[,dma2[,serio[,pario]]],0,mode |
Tous les paramètres sont des entiers, sauf les deux derniers. La valeur 0 est nécessaire pour éviter un bogue dans le code de démarrage. Le paramètre « mode » est une chaîne avec la syntaxe hw:modem, où hw correspond à sbc, wss, ou wssfdx et où modem correspond à afsk1200, ou fsk9600. |
« lp= » |
Syntaxe : |
lp=0 |
On peut indiquer au pilote d’imprimante les ports à utiliser et ceux à ne pas utiliser. Ceci permet d’éviter que le pilote n’examine tous les ports, afin que d’autres pilotes (PLIP, PPA) les utilisent. Le format de l’argument, est une suite de paires (adresse entrées-sorties, irq). Par exemple, « lp=none,parport0 » utilisera le premier port parallèle pour lp1, et désactivera lp0. Pour désactiver complètement le pilote d’imprimante, utilisez lp=0. |
PILOTE WDT500/501 |
Syntaxe : |
wdt=io,irq |
« bmouse=irq » |
Le pilote busmouse n’accepte qu’un seul paramètre, la valeur d’IRQ matérielle à utiliser. |
« msmouse=irq » |
Ceci est exactement la même chose pour le pilote msmouse. |
souris ATARI |
atamouse=threshold[,y-threshold] |
Si un seul argument est fourni, il sera utilisé à la fois pour les seuils x-threshold et y-threshold. Sinon, le premier argument est x-threshold et le second y-threshold. Ces valeurs doivent être dans l’intervalle 1 à 20 inclus. La valeur par défaut est 2. |
« no−scroll » |
Cette option indique au pilote de console de ne pas utiliser de défilement matériel (quand le défilement est géré en déplaçant l’adresse de l’écran dans la mémoire vidéo sans déplacer les données). Ceci est nécessaire pour certaines machines Braille. |
Linus Torvalds (et de nombreuses autres personnes) |
lilo.conf(5), klogd(8), lilo(8), mount(8), rdev(8) Cette page de manuel a été conçue à partir du Boot-Parameter-HOWTO version 1.0.1 écrit par Paul Gortmaker. Des compléments d’information seront donc trouvés dans ce document (ou une version plus récente). Une source d’information à jour est : /usr/src/linux/Documentation/kernel-parameters.txt. |
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> le 20 octobre 1996 et révisée le 30 juin 20066. L’équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité. La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : « LANG=en man 7 bootparam ». N’hésitez pas à signaler à l’auteur ou au traducteur, selon le cas, toute erreur dans cette page de manuel. |
bootparam(7) |