Linux |
CentOS 5.3 |
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rpc.mountd(8) |
rpc.mountd − Démon serveur NFS |
/usr/sbin/rpc.mountd [options] |
Le programme rpc.mountd implémente la partie serveur du protocole NFS (NdT : dans certains cas, il peut s’appeler mountd ). Quand celui-ci reçoit d’un client une requête de type MOUNT (demande de montage), il vérifie si ce client est autorisé à faire ce montage à distance. Si le client est autorisé rpc.mountd récupère un handle de fichier pour le répertoire demandé et le retourne au client. |
Exporter un système de fichiers NFS |
Rendre disponible un système de fichiers via NFS s’appelle exporter. Normalement, la liste des systèmes de fichiers, associée à la liste des hôtes autorisés à faire le montage, se trouve dans le fichier /etc/exports . Cette liste est lue au démarrage du système par la commande exportfs -a . La commande exportfs(8) permet de passer ces informations au module serveur NFS du noyau et au démon rpc.mountd. De plus, on peut exporter de manière individuelle un répertoire par la commande exportfs hôte:répertoire |
Le fichier rmtab |
Chaque requête de montage reçue est répertoriée par rpc.mountd dans le fichier /var/state/nfs/rmtab (NdT : ou dans le fichier /etc/rmtab ). Lorsqu’une requête de démontage est reçue, l’entrée correspondante est enlevée. Cependant, ce fichier n’est pas très utile. D’une part, le client peut continuer à utiliser le handle de fichier même après avoir envoyé une requête de type UMOUNT (démontage). D’autre part, si le client reboot sans notifier de UMOUNT à rpc.mountd , une entrée fantôme reste dans la table rmtab. |
−d or −−debug |
Active le debugage. |
−F or −−foreground |
Exécution au premier plan (contrairement au mode démon en arrière plan). |
−f or −−exports-file |
Cette option précise le fichier export à utiliser. Par défaut, le fichier lu est /etc/exports. Ce fichier liste les hôtes pouvant faire le montage ainsi que les paramètres du montage. Ce fichier est similaire à celui de la commande mount (voir exports(5)). |
−h or −−help |
Affiche la syntaxe d’utilisation. |
−N or −−no-nfs-version |
Cette option peut être utilisée pour indiquer que certaines versions de NFS ne sont pas comprises par le serveur. La version actuelle de rpc.mountd supporte la version 2 et la version 3. Si le module du noyau a été compilé sans le support de NFSv3, alors rpc.mountd doit être lancé avec l’option −−no-nfs-version 3. |
−n or −−no-tcp |
Ne pas proposer TCP pour le montage. |
−P |
Ignoré (compatibilité avec unfsd ?). |
−p or −−port |
Force rpc.mountd à se lier (bind) à un port spécifique plutôt que d’utiliser celui proposé par le portmapper. |
−V or −−nfs-version |
Cette option permet d’indiquer quelles versions de NFS sont comprises par le serveur. La version actuelle de rpc.mountd gère la version 2 et la version 3. |
−v or −−version |
Affiche la version de rpc.mountd et quitte. |
Cette version de rpc.mountd est protégée par la bibliothèque tcp_wrapper. On doit spécifier si les clients sont autorisés à se connecter à rpc.mountd. Par exemple, pour autoriser les connexions des clients du domaine .bar.com, on doit insérer les lignes suivantes dans /etc/hosts.allow : mountd: .bar.com On doit utiliser le nom de démon mountd même si le fichier binaire a un nom différent (en l’occurrence rpc.mountd). Pour les noms de clients, on ne peut utiliser que les mots-clés ALL ou les adresses IP (donc ni des noms de clients ni des noms de domaines). Pour plus d’informations, lire les manuels de tcpd(8), hosts_allow(5) et hosts_access(5). |
rpc.nfsd(8), exportfs(8), exports(5), rpc.rquotad(8). |
/etc/exports, /var/state/nfs/xtab. |
Olaf Kirch, H. J. Lu, G. Allan Morris III, and a host of others. |
Philippe Lefebvre, janvier 2003. |
rpc.mountd(8) |