Linux |
CentOS 5.3 |
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smbmount(8) |
smbmount − monte un système de fichiers SMB |
smbmount service point_de_montage [ -o options ] |
smbmount monte un système de fichiers Linux SMB. Il est souvent appelé par mount.smbfs de la commande mount(8) lorsque l’option « -t smbfs » est utilisée. Cette option n’est supportée que sous Linux et le kernel doit supporter les systèmes de fichiers smbfs. Les options de smbmount sont spécifiées comme une liste de doublets clef=valeur séparées par des virgules. Il est possible d’envoyer des options autres que celles listées ici, en supposant que smbfs les supporte. Si vous subissez des échecs pendant le montage, vérifiez vos logs du kernel pour regarder si l’erreur n’est pas due à une option invalide. smbmount est un démon. Après le montage, il continue de fonctionner jusqu’à ce que le smbfs soit démonté. Il enregistrera les actions lorsque qu’il est activé comme démon en utilisant smbmount «nom_de_machine» dans le fichier habituellement appelé log.smbmount. Le processus smbmount peut aussi être nommé mount.smbfs. NOTE: smbmount appelle smbmnt(8) pour monter. Vous devez vous assurer que smbmnt est dans la variable d’environnement PATH pour qu’il puisse être trouvé. |
username=<utilisateur> |
Indique le nom d’utilisateur pour la connexion. Si cet argument est omis, la variable d’environnement USER sera utilisée. Cette option peut aussi être de la forme « utilisateur%mot_de_passe », « utilisateur/groupe_de_travail » ou « utilisateur/groupe_de_travail%mot_de_passe » pour permettre de préciser le cas échéant le mot de passe et le groupe de travail directement. |
password=<mot_de_passe> |
Indique le mot de passe SMB. Si cette option n’est pas utilisée, alors, la variable d’environnement PASSWD est utilisée. Si cette variable n’est pas définie, smbmount demandera un mot de passe à moins que l’option « guest » (N.d.T. : invité) n’ait été fournie. Notez qu’un mot de passe contenant un caractère délimiteur de liste (par exemple un virgule « , ») ne pourra être interprété correctement. Cependant, le même mot de passe défini dans la variable d’environnement PASSWD ou dans un fichier accréditeur (voir plus bas) sera lu correctement. |
credentials=<nom_de_fichier> |
Indique un fichier accréditeur contenant un nom d’utilisateur (N.d.T. : «username») et/ou un mot de passe (N.d.T. : «password»). Le format de ce fichier est de la forme : |
username = <nom_d_utilisateur> |
|||
password = <mot_de_passe> |
Cette méthode est préférable à la solution de mettre les mots de passe en clair dans un fichier partagé tel que /etc/fstab. Soyez sûr de protéger de tels fichiers de manière appropriée. |
netbiosname=<nom_NetBIOS> |
Fixe le nom NetBIOS de la source. Sa valeur par défaut est le nom local de l’hôte. |
uid=<identifiant_utilisateur> |
Précise le uid (N.d.T. : identifiant utilisateur UNIX) qui possédera les fichiers. Il peut être précisé sous forme d’un utilisateur ou d’un uid numérique. |
gid=<identifiant_groupe> |
Précise le gid (N.d.T. : identifiant de groupe UNIX) qui possédera les fichiers. Il peut être précisé sous forme d’un utilisateur ou d’un gid numérique. |
port=<numéro_de_port> |
Précise le port du serveur distant SMB. La valeur par défaut est 139. |
fmask=<masque> |
Spécifie le masque octal à appliquer sur les fichiers (N.d.T. : pour les permissions). Cela détermine les permissions qu’auront les fichiers distants dans le système de fichier local. La valeur par défaut est celle basée sur umask. |
dmask=<masque> |
Spécifie le masque octal à appliquer sur les répertoires (N.d.T. : pour les permissions). Cela détermine les permissions qu’auront les fichiers distants dans le système de fichier local. La valeur par défaut est celle basée sur umask. |
debug=<niveau_de_déboggage> |
Fixe le niveau de déboggage. Cela peut être utile pour rechercher des problèmes de connexion SMB. Une bonne valeur pour débuter est 4. Si la valeur est trop élevée, beaucoup d’informations seront renvoyées pouvant ainsi dissimuler l’information réellement utile. |
ip=<adresse> |
Indique l’hôte de destination ou l’adresse IP. |
workgroup=<groupe_de_travail> |
Indique le groupe de travail sur l’hôte cible. |
sockopt=<options> |
Indique les options TCP de sockets. Consultez les option des sockets de smb.conf(5) pour plus de renseignements. |
scope=<gamme_adresses> |
Permet de préciser la gamme d’adresses IP qu’utilisera smbclient pour générer les noms NetBIOS. |
guest |
Permet de ne pas demander de mot de passe. |
|||
ro |
Monte en lecture seule. |
|||
rw |
Monte en lecture et écriture. |
iocharset=<encodage> |
Permet de choisir l’encodage utilisé par Linux pour les traductions d’encodage (NLS). L’argument doit être le nom de l’encodage, par exemple iso8859-1. (Note : uniquement sur les noyaux 2.4.0 ou supérieurs) |
codepage=<page_de_codes> |
Indique quelle page de codes est utilisée par le serveur. Consultez l’option iocharset (N.d.T. : l’encodage). Exemple : cp850. (Note : uniquement sur les noyaux 2.4.0 ou supérieurs) |
ttl=<temps_en_ms> |
Préciser combien de temps le listing des répertoires doit être conservé dans le cache (cela affecte également la taille des fichiers et les dates de modifications). Un valeur plus importante implique que les changements sur le serveur sont perçus plus tard, mais cela peut entraîner de meilleures performances sur des répertoires de taille importante, en particulier sur de longues distances (N.d.T. : entre le serveur le client). La valeur par défaut est de 1 000 ms, mais 10 000 ms (soit 10 secondes) est sans doute plus raisonnable dans beaucoup de configurations. (Note : uniquement sur les noyaux 2.4.0 ou supérieurs) |
La variable USER peut contenir le nom d’utilisateur de la personne utilisant le client. Cette information est utilisée uniquement si le protocole est à une version suffisamment élevée pour supporter les mots de passe de session. La variable peut-être utilisée pour régler à la fois le nom d’utilisateur et le mot de passe en utilisant le format utilisateur%mot_de_passe. La variable PASSWD peut contenir le mot de passe de la personne utilisant le client. Cette information est utilisée dans les mêmes cas que pour USER. La variable PASSWD_FILE peut contenir le chemin d’accès à un fichier à partir duquel lire le mot de passe. Une ligne unique est lue et utilisée comme mot de passe. |
Les mots de passe et autres options contenant des « , » ne peuvent être correctement interprétées. Pour les mots de passe, une méthode pour contourner le problème existe en utilisant un fichier accréditeur (N.d.T. : consultez l’option « credentials ») ou la variable d’environnement PASSWD. Le fichier accréditeur ne traite pas les noms d’utilisateur ou le mots de passe avec un espace comme premier caractère. Un bug de smbfs est assez important pour être mentionné ici, même si c’est un peu déplacé : |
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Les montages s’arrêtent parfois de fonctionner. Cela est habituellement dû à un arrêt de smbmount. Comme smbfs a besoin de smbmount pour se reconnecter quand le serveur se déconnecte, le montage ne fonctionnera plus. Un montage puis un démontage devraient théoriquement faire rentrer les choses en ordre. Au moins deux façons de déclencher ce bug sont connues. |
Notez que la réponse typique à un rapport de bogue consiste à renvoyer l’utilisateur sur la dernière version en premier lieu. Alors s’il vous plaît, essayez d’abord d’installer la dernière version avant d’envoyer le rapport de bug et n’oubliez pas de préciser les logiciels gravitant autour de ce problème (au minimum : la version de Samba, du noyau et la distribution). |
Documentation/filesystems/smbfs.txt dans les sources du noyau Linux peut contenir des options additionnelles et des informations. FreeBSD possède aussi un smbfs, mais sans rapport avec smbmount. Pour Solaris, HP-UX et d’autres systèmes, vous pouvez peut-être consulter smbsh(1), envisager d’autres options telles que « sharity » ou encore remplacer le serveur SMB avec un serveur NFS. |
Volker Lendecke, Andrew Tridgell, Michael H. Warfield et d’autres. Le mainteneur de smbfs et des outils utilisateurs smbmount, smbumount et smbmnt est Urban Widmark <urban@teststation.com>. La Liste de diffusion SAMBA <samba@samba.org> est le meilleur endroit pour poser des questions sur ces programmes. La conversion de cette page de manuel pour Samba 2.2 a été réalisée par Gerald Carter |
Pierre SOUCHAY <pierre.souchay@free.fr>, 2002. |
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